Propos intéressants 
Vous croyez qu'il y a un espèce de clivage masculin féminin là dessus ?
Ze m'explique :
Pour le coup je fais partie de ces enfants non désirés à la base, de même que ma petite sœur.
J'ai pas eu une enfance malheureuse, loin de là, j'étais aimée par mes parents, mes sœurs (on est 4).
N’empêche que je le sais, si ma mère avait eu accès à un meilleur système de contrôle je ne serais pas là (grosso modo il y a une 30aine d'années dans ma campagne profonde, une femme mariée, déjà mère, de 30 ans qui serait sous pilule c'était wtf pour le gynéco local).
Mais c'est quelque chose que j'ai appris au cours d'une de mes nombreuses conversations entre ma môman / mes grandes sœurs, et moi, petit bout de femme en devenir. J'ai compris ça dans un contexte, en l'occurence mes questions autour de mes 1eres règles, du sexe, des maladies, c'est quoi un planning familial, enfin toutes les questions qu'on se pose adolescentes.
J'ai eu la chance (pas si répandue si j'en crois les conversations avec mes copines de l'époque et encore aujourd'hui) d'être dans une famille ou le sexe n’était pas tabou.
De la même manière que ma mère aurait voulu + de liberté sur son propre corps, elle m'a donné un aspect aigu de mes droits et mes libertés en ce qui concerne le mien (elle m'a toujours dit, avec une telle conviction que je n'ai jamais douté, que si je tombais enceinte, quelle que soit le contexte, quelle que soit ma décision elle serait là
).
je ne me sens pas le moins du monde traumatisée, mais effectivement vos remarques me font réfléchir, comment j'aurais pris la chose sans tout ce contexte (aka si j'avais été un homme ou si le sujet était tabou) ?
Vous croyez qu'il y a un espèce de clivage masculin féminin là dessus ?
Ze m'explique :
Pour le coup je fais partie de ces enfants non désirés à la base, de même que ma petite sœur.
J'ai pas eu une enfance malheureuse, loin de là, j'étais aimée par mes parents, mes sœurs (on est 4).
N’empêche que je le sais, si ma mère avait eu accès à un meilleur système de contrôle je ne serais pas là (grosso modo il y a une 30aine d'années dans ma campagne profonde, une femme mariée, déjà mère, de 30 ans qui serait sous pilule c'était wtf pour le gynéco local).
Mais c'est quelque chose que j'ai appris au cours d'une de mes nombreuses conversations entre ma môman / mes grandes sœurs, et moi, petit bout de femme en devenir. J'ai compris ça dans un contexte, en l'occurence mes questions autour de mes 1eres règles, du sexe, des maladies, c'est quoi un planning familial, enfin toutes les questions qu'on se pose adolescentes.
J'ai eu la chance (pas si répandue si j'en crois les conversations avec mes copines de l'époque et encore aujourd'hui) d'être dans une famille ou le sexe n’était pas tabou.
De la même manière que ma mère aurait voulu + de liberté sur son propre corps, elle m'a donné un aspect aigu de mes droits et mes libertés en ce qui concerne le mien (elle m'a toujours dit, avec une telle conviction que je n'ai jamais douté, que si je tombais enceinte, quelle que soit le contexte, quelle que soit ma décision elle serait là
).je ne me sens pas le moins du monde traumatisée, mais effectivement vos remarques me font réfléchir, comment j'aurais pris la chose sans tout ce contexte (aka si j'avais été un homme ou si le sujet était tabou) ?
Je suis choquée!