@Etp Pareil pour moi, les infirmières scolaires...
Au collège, harcelée par des abrutis et régulièrement frappée+violences psychologiques par ma mère, j'ai développé du stress me causant divers maux , du mal de tête, aux nausées et j'allais de temps en temps, ça me faisait "une pause" en l'enfer. J'osais pas trop parler, mais je m'y détendais peu à peu. Jusqu'à ce que ma mère me reproche au soir d'avoir parlé à l'infirmière et surtout m'y faire remarquer. Eh oui, cette dame plein de bonnes intentions lui avait parlé de mes visites régulières et mon stress visible, et que ça cachait sûrement un mal être " manquait plus que ça ! T'a que ça à faire, faut te faire remarquer, que je passe pour mère indigne ? "
Lycée, le mal être a évolué vers une période d'anorexie assez sévère, avec chute des notes, insomnies, symptomes dépressifs majeurs, des douleurs terribles dans les muscles, faiblesses . Alors pour les notes, ma mère m'a fait la morale pendant une heure ( bon j'étais passée de 14 à 12 de moyenne, rien de dramatique, mais les matières où il fallait une méga attention comme les maths... ça pêchait... puisque j'étais devenue un vrai zombi... ).
Ma meilleure amie s'inquiétait, l'a signalé à l'infirmière, qui l'a dit à mes parents ( et ça a recommencé, le prechi precha sur on va me juger et tout, faut vraiment que tu te fasses remarques espèce d'égoiste ) . Forcément, je me suis braquée, ce qui m'a sauvée, en parallèle, la prof de Français s'inquiétait aussi, et elle en a reparlé à cette copine qui a raconté comment j'étais braquée par cette c*** d'infirmière qui n'avait rien trouvé à mieux de dire que : ah bah faut manger hein. Sans blagues. La prof de Français qui a préféré garder un oeil sur moi à l'ancienne , ma copine lui disait régulièrement comment ça évoluait, pour savoir comment agir.