(
@Peace&Love&It;3 je trouve que c'est dommage de citer ainsi des blocs de texte en anglais, surtout d'auteurs un peu techniques comme Serano. En faisant cela, tu attends beaucoup de toute personne qui ce sujet, ici d'être à l'aise avec le maniement d'une langue qui n'est pas celle parlée sur ce forum et avec le vocabulaire assez technique (et en langue étrangère) présent dans ces extraits. Je trouve que le moins qu'on puisse faire c'est de copier-coller une traduction en français.)
Moi ce que je trouve vraiment dommage dans tout ça, c'est que ces sujets ne sont vraiment abordés (ou en tous cas, mis en avant) que de manière conflictuelle, prévue pour inspirer la panique ou l'inquiétude ou l'indignation, et souvent via les déclarations ou les dires de féministes ouvertement anti-trans.
Parce que bon, je trouve que c'est recevable, comme objection "j'ai peur / j'ai l'impression que le discours visant à inclure les gens trans efface le terme "femmes" et efface le caractère genré des oppressions sexistes et des difficultés que rencontrent les femmes". On aurait pu discuter de si c'est vrai et si c'est le cas qu'est-ce qui fait que c'est vrai, et comment résoudre le problème et donc arriver à une formulation qui sert et la cause trans et la cause féministe, on aurait pu coopérer en gardant à coeur les intérêts de tout le monde.
Mais non, c'est forcément conflictuel, et les gens qui s'inquiètent des changements de formulation soutiennent (volontairement ou non) des discours et des gens qui rejettent les gens trans et souhaiteraient les voir partir, et ça fait qu'à l'inverse les gens qui y répondent (surtout les personnes trans) se retrouvent à devoir justifier de leur position, de leur existence, et ne peuvent pas bien répondre aux craintes exprimées du coup, et bref c'est la lutte et personne n'en sort vraiment gagnant.