Meilleure(s) amie(s)

[AnonymousUser]

Je ne sais pas si j'avais déjà répondu au sujet mais comme je parle très peu de lui, je suppose que je ne l'avais pas fait ici.

J'ai un meilleur ami, on se connait depuis quatre ans et demi. Au début, on était simplement dans la même classe (une classe de greluche en fait). On s'est rapproché en discutant d'un de ses meilleurs amis que je trouvais canon et au fur et à mesure, on s'est trouvé pleins de points communs, pleins de délires (et pleins de différences aussi ). Il a un caractère assez différent du mien, beaucoup moins prise de tête, moins impulsif, moins colérique et moins susceptible. Il arrive à prendre du recul par rapport à ce qui se passe en general et c'est quelque chose qui me plait beaucoup chez lui.
Quand on était dans la même classe, il sortait depuis deux ans avec une fille assez possessive et avec toutes les commères de notre classe, elle a pensé que j'essayais de lui "prendre" son copain. J'étais assez mal à l'aise, elle me detestait et lui arrivait à rester assez calme au milieu.
Après, à la fac, on s'est un peu eloigné, au point qu'on ne se voit que très peu en ce moment mais il suffit qu'on se recroise et ça repart comme avant, avec des délires débiles. Et c'est une des rares personnes avec qui je peux dire vraiment tout ce que je pense. Lui, de son côté, à chaque fois qu'il m'appelle, je sais qu'il y a un nouveau truc sentimental dans sa vie (nouvelle copine, rupture, amante... etc), je ne sais pas pourquoi il vient toujours me demander conseil (pourtant, vu ma vie sentimentale - qu'il connait, il ne devrait pas ).
Je pense que c'est une des rares personnes que je place au dessus des autres, en termes d'amitiés.

 

[AnonymousUser]

J'avais répondu en juillet 2006. Les choses ont évolué.

Un meilleur ami, oui. Il représente même plus que ça, il représente un 'tout' qui est inqualifiable, qui m'est indispensable. Mon âme soeur, ma moitié, mon alter égo. Il est la personne la plus importante, la personne qui me connaît le mieux, à qui je peux tout confier, idem pour lui. Plus de 4 ans qu'on se connaît et depuis on ne se quitte plus. Un réél 'coup de foudre' quand on s'est rencontré. C'est un amour fusionnel en quelque sorte, plus que de l'amitié. C'est pas moi sans lui, ni lui sans moi, c'est nous deux, ensemble, toujours. On s'aime exessivemment, c'est tellement fort que nos amis on parfois du mal à "se mettre entre nous deux", ce qui a créé quelques engueulades et quelques temps chacun de notre côté sans se voir. Un enfer, un vide. Et puis maintenant c'est encore plus fort depuis qu'on s'est retrouvés. J'ai besoin de lui pour avancer, bref il est ma force, ma raison de vivre quoi. Ca fait hyper gniant gniant mais c'est totalemment ça. J'ai beaucoup de mal à parler de notre relation, c'est tellement intime, tellement inqualifiable que voilà.

C'est superbe !

Aujourd'hui je n'ai plus une meilleure amie, mais un meilleur pote. En fait, je me rends compte que j'ai toujours eu DES meilleures amies, jamais UNE meilleure amie : j'avais besoin de deux amies intimes qui se complétaient pour toucher à une forme d'absolu. Il s'agissait de relations triangulaires. Aujourd'hui, mon absolu, je l'ai : il est Elle, Lui, Nous. En lui, je me retrouve complètement, ses multiples facettes me comblent. Je sais que si nous nous aimons, c'est en partie parce que nous nous ressemblons. Quand je suis à ses côtés, c'est simple, je n'ai besoin de rien. Il est là. Son corps est là. Je ressens une forme dangereuse de "complétude" : mon corps est apaisé, les battements de mon cœur sont réguliers, ilestmoijesuislui. Il y a de la fusion dans l'air, si je puis dire ! Quand j'y pense, je vois notre relation comme une forme de Pile + Face = Un. Yin + Yang = Un. Il perçoit toujours quand je vais mal, et je sens quand quelque chose cloche chez lui. Quand il voit que je me sens mal et que je nie, il dit "Arrête, je vois très bien qu'il y a quelque chose, je te connais", je lui dit "Merci je sais que tu me connais". Il travaille son discours jusqu'à ce que je dise. Il ne me laisse jamais comme ça.
Je sais qu'avant nous nous comprenions sans parler. Depuis que nous avons deux vies séparées, cela s'est un peu atténué. C'était des regards, des sourires, des intonations de voix. Je savais ce qu'il pensait, et il savait ce que je pensais. C'est difficile à exprimer, tout ça, je crois.
Nous avons les mêmes tics de langage, les mêmes intonations, les mêmes attitudes. Miroir !

Les choses se gâtent quand je m'attache trop fort à lui, et que j'aimerais nous couper du monde pour qu'il n'y est que lui et moi. Durant ces périodes douloureuses, je me sens poignardée quand il parle de personnes qu'il apprécie, chez qui il va. Encore plus quand il fait référence aux personnes qui lui plaisent. Dans ces moments, je ne supporte plus ses ami-e-s, je n'accepte pas de voir qu'il peut aller bien sans moi, et que pire, je suis remplaçable - dans son cœur, dans son corps, partout. Je ne lui en parle plus, car la fois où je lui ai expliqué, il n'a pas su comprendre mon ressenti. Il a trouvé ça "exagéré". Alors je crache mes larmes en silence, me promettant à chaque fois de ne plus m'attacher autant, et de refaire ma vie à côté. Dès que je le retrouve, je replonge dans la douceur, l'extase, le réconfort. Le déchirement que je ressens quand je le quitte s'apparente à une... Décapitation ? C'est comme si l'on m'arrachait un membre.

Je sais/il me semble qu'il ne vit pas les choses de la même façon : il est moins dans la fusion et dans l'absolu que moi. Peut-être plus les pieds sur terre. Et puis même si nous avons un tempérament similaire, il n'a pas la même histoire de vie que moi. Je me traîne mon passé, et mes abîmes personnelles dans ma relation à l'Autre.

 

[Elya]

Oui, mais elle représente beaucoup plus qu'une meilleure amie, dans le sens où l'on a tendance à employer ce terme.
Elle a partagé quinze ans de ma vie.
Elle a été celle qui savait tout de moi, dans les faits mais aussi dans ce que je suis vraiment. Nous nous sommes offert quelque chose de tellement grand que je peine à le décrire.
Nous avons vécu dans l'instant, vraiment, nous avons eu de cesse de savourer le moment présent et pas parce que nous l'avons voulu mais parce que c'était évident.
Quand nous étions ensemble, le reste du monde importait peu, nous étions dans une sorte de bulle rien qu'à nous. Nous ne nous foutions pas de ce reste du monde, non, mais ensemble, rien ne pouvait nous atteindre.
A chaque fois que nous devions nous quitter, nous parlions d'un dur retour à la réalité, comme si on nous sortait d'un doux rêve.
Sa main dans la mienne, c'était ça, la vie, la vraie.

Elle est décédée il y a de ça un peu plus d'un mois, mais ce n'est pas pour autant que j'idéalise notre relation.
Le fait est que nous avons partagé, et partageons toujours un amour pur.

 

[AnonymousUser]

J'ai une peur terrible de le perdre, il est vraiment tout. Et ça me fait peur.

Tu n'as jamais été amoureuse de lui?
Tu parles de lui comme je peux parler de mon meilleur ami. Mais il est aussi mon premier amourn, ce qui "justifie" la force des sentiments que j'ai encore pour lui (bon, il est devenu homosexuel depuis, donc tout est clair, et je ne ressens plus d'amour amoureux, hein.)
Donc, je suis consciente qu'on peut tenir excessivement fort a un ami sans que ça soit de l'amour.. Mais.. Je n'ai jamais ressenti ça pour quelqu'un qui n'a pas compté "autrement", alors, euh, voilà, je me demandais :wink:

Puis, chaque fois que je te lis parler de lui, on dirait moi qui pense à mon amoureux, alors voilà, ça me turlupine :icon_3nodding:

 

[AnonymousUser]

Non je n'ai jamais été amoureuse de lui. Enfin je ne crois pas. :icon_3nodding:
Mais je l'ai connu lorsque mon amoureux (de l'époque) m'a laissé tomber. Alors je me suis "rattachée" à lui, sans en être pour autant amoureuse. Ceci peut donc expliquer cela. Enfin je ne sais même pas comment l'expliquer en fait. Je suis consciente que ça peut paraître bizarre vu de l'extérieur, mais ça n'a jamais été rien de plus qu'un ami.

Fais gaffe toi hein (a) =p

 

[legen..dary]

J'ai des copines très proches mais je ne pourrais jamais choisir l'une d'entre elle comme meilleure amie.. chacune a son truc en plus.. et je ne me vois pas préférer l'une aux autres

 

[Ska_]

Alors attention , je vais faire un gros blabla !

Oui j' ai une meilleure amie .

Nous nous conaissons depuis notre naissance . En effet , nos parents se sont connu à la faculté et nos mères respectives étaient meilleures amies . Nous avons une relation fusionnelle et je peux affirmer que c' est la personne qui compte le plus au monde pour moi . Nous avons toujours tout vécu ensemble , tout partagé ... Nos couches culottes , nos premières dents , nos premiers pas , nos premières vacances , nos premières compétitions de gym , de patinage artistique , nos premiers jours à l' école maternelle , primaire , puis au collège et au lycée , nos premières mauvaises notes , nos "crises d' adolescence" , nos premières expériences amoureuses , nos premiers chagrins d' amour , notre première cuite , nos premières vacances sans les parents , nos premières sorties en ville ... Dans les bons comme dans les mauvais moments nous avons toujours été là l' une pour l' autre . Une confidente , une s?ur , un pilier ... Elle connait toute ma vie , et inversement . Elle est la marraine de ma s?ur , je suis la marraine de son petit frère . C' est la seule et unique à qui je peux tout dire sans honte , sans pudeur , sans avoir à me justifier . Elle me comprend , ne me juge pas , m' aime pour ce que je suis , connais mes défauts et mes qualités par c?ur , sait trouver les mots justes quand ça ne va pas . C' est la seule dont j' accepte l' affection , la seule dans les bras de laquelle je peux pleurer des heures entières sans éprouver le besoin de m' excuser par la suite . Lorsque ma mère est décédée il y a quelques mois c' est grâce à elle que j' ai pu reprendre gout à la vie , déculpabiliser et redevenir sincèrement heureuse ... Elle sait tout de moi, me connait par c?ur et lit en moi comme dans un livre ouvert , et inversement . Nous n' avons pas besoin de mots , un regard suffi pour se comprendre . Entre nous il y a quelque chose de magique . Cela peut paraitre prétentieux mais je n' ai aucunement peur de la perdre , car je sais qu' on ne se perdra jamais , dailleur nous ne nous disputons jamais , car nous dialoguons beaucoup , nous avons besoin l' une de l' autre et surtout , nous nous aimons beaucoup . Nous évoluons ensemble , nous murissons et nous changeons , mais tout est au final aussi fort que lorsqu' on était à quatre pattes en couche culotte dans le bac à sable de mon jardin ... C' est une amitié pure , sans artifices ni mensonges ... Nous nous basons sur la franchise , la confiance , la complicité et le dialogue . Sans elle je ne pourrais pas vivre , tant elle m' apporte .

 

[legen..dary]

C'est magnifique ce que t'as écrit Ska !!
J'espère de tout coeur que ça durera à vie !

 

[Ska_]

C'est magnifique ce que t'as écrit Ska !!
J'espère de tout coeur que ça durera à vie !

Merci ça me touche !

Moi aussi j' éspère qu' on pourra franchir toutes les étapes de notre vie ensemble

 

[Devka.]

whaou Ska_ Ton texte est superbe ! Vous en avez de la chance de vivre une complicité pareille !

Nous, c'est étrange. C'est ma meilleure amie depuis le CP, mais il y a tellement de choses qu'elle rate. On n'était pas dans le même collège, & là non plus pour le lycée. On ne peut pas toujours se voir, alors du coup, après, j'ai forcément moins envie de me confier. C'est ça qui me manque le plus je crois, son écoute. En 2009, on a interet de se voir plus souvent.

 

[har'sylva]

Mes meilleures amies ce sont mes soeurs. Je peux tout leur confier et on s'entraide en cas de problèmes. Les vrais amis ce sont ce sont ceux qui sont là dans le bonheur ou dans la tristesse.

 

[AnonymousUser]

Bon, je peux peut-être réponse de façon "réaliste", maintenant.

Dans mon entourage amical, j'ai quelques très bons amis, et j'ai un meilleur ami. Aujourd'hui, je ne le considère pas comme "mon meilleur ami", mais il l'est quand même, de part le statut particulier que je lui confère et la place qu'il a dans ma vie.

Je l'ai connu à l'université. Ça a tout de suite collé entre nous deux, parce qu'il est issu du même milieu socioéconomique que le mien, il a reçu une éducation semblable à la mienne, il entretient avec sa famille nucléaire des relations similaires à celles que j'ai avec ma famille proche, il a une estime de lui que j'appelle "bancale", et moi aussi. Tout cela faisait que nous fonctionnions de la même façon, et que cela simplifiait bien les choses pour nous comprendre !

Les débuts de notre relation étaient fusionnels, puis ils sont devenus très fusionnels. C'en était devenu "malsain", le paroxysme ayant été atteint l'été dernier et l'hiver dernier. "Malsain" est un bien grand mot : la relation fusionnelle m'a apporté plus de beautés que de saloperies. Seulement nous avons atteint un point de non-retour plutôt désagréable, plus de mon côté de le sien, pour des raisons sentimentales, sexuelles et affectives.

Je crois que notre relation est toujours plus ou moins enchevêtrée. Il n'empêche que j'apprends beaucoup de lui, et que nous avançons ensemble. Nous sommes volontaires et déterminés pour rendre les choses plus belles encore, plus "saines", plus réalistes, plus honnêtes, comme nous le faisons depuis le début.

C'est quelqu'un de très patient. Ce que je préfère chez lui, c'est sa douceur et ses réflexions (le fait qu'il réfléchisse). Nous apprenons à nous dire, à nous comprendre, à nous entendre. La communication reste finalement la chose la plus importante entre lui et moi. Je ne lui ai jamais menti, et j'ai confiance en lui. Je sais qu'il est là.

Il a une beauté que peu de personnes ont encore. Une beauté de l'enfance et de l'innocence. Une peur de faire mal qui me touche beaucoup. Malheureusement, je crois qu'il y a des risques pour qu'il perde tout cela en se confrontant à la vie réelle comme il est en train de le faire. A ce sujet, j'ai des difficultés à avoir foi en lui. Parce que je sais qu'il peut être influençable. L'influence que j'ai eue sur lui en est la preuve. Je le perçois comme étant dans "l'assimilation", c'est-à-dire qu'il aurait tendance à vouloir se fondre dans le groupe pour avoir une bonne image et surtout ne pas faire trop de vagues. J'espère que je me trompe et que je ne le perdrai pas de cette façon. Cela me rendrait triste.