C'est toujours agréable d'être coupée d'Internet pour une semaine, et se rendre compte que les gens simplifient à la limite de la caricature. Je n'ai pas pris le temps de tout lire, parce que je ne l'ai pas.
Tôt d'abord, mon argument numéro 1, ce n'est pas le risque de mensonges, j'essaie juste d'attirer l'attention sur le fait qu'il va y en avoir, parce qu'au milieu des gens qui souffrent il y a partout quelques uns qui profitent. C'est une minorité, comme les casseurs des manifs, mais ils existent.
Pour moi, ce n'est pas le fait qu'on parle des violences sexuelles qui est le problème, c'est le moyen. Comme j'ai l'impression d'être un disque rayé, je vais faire court et ultra simple : ce sont les hommes qui agressent sexuellement les femmes ; or les femmes stigmatisent les hommes en général sur cet argument (et ça, je peux te sortir 75 exemples, rien que dans la presse). Premier constat.
Second constat : la stigmatisation d'un groupe social par un autre, ça renforce les animosités entre ces groupes (si qn pige pas, elle prend un dico), et de fait les comportements deviants à l'égard du premier groupe.
Dans notre situation ça donne (en ultra simplifié) : les hommes cons cassent les pieds aux femmes, les femmes râlent sur les hommes et excluent des débats ceux qui ont de l'empathie pour leur situation, du coup, les hommes intelligents finissent par en avoir marre de s'en prendre dans la gueule pour les cons et commencent à être d'accord avec les cons, et du coup tout le monde se tape sur la gueule et personne n'y gagne. Si vous reouvrez vos livres d'histoire de collège lycée, vous verrez que l'Homme (avec un H donc les femmes aussi), fonctionne comme ça depuis aussi loin qu'on écrit.
La libération de la parole, oui,le name ans shame, non.
Ensuite, l'exemple du garçon qui soulève la jupe, c'était un exemple débile pour caricaturer ce que je voulais vous faire comprendre, mais j'ai l'impression que c'est pas possible ici.
Donc maintenant je pense m'être assez répétée et justifiée, je m'étais inscrite pour réagir à ce sujet, c'est fait, et j'en ai marre de m'en prendre plein la tronche. Je dois être la seule nana de France à penser ça, et je ne pense pas que c'est parce que vous êtes nombreuses à avoir tort que vous avez raison !
Encore une énième fois, Marlène Schiappa et plus particulièrement son name and shame est la pire chose, à mon sens, pour l'égalité hommes femmes,pour toutes les raisons que je vous ai déjà énoncées.
Sur ce, je ne pense pas revenir, parce que j'ai eu assez de réponses, que je n'ai pas le temps pour ça, et que j'ai l'impression que personne ne veut prendre en compte mes arguments. Si c'est pour parler à un mur j'en ai plein l'appartement.