Je pense que rencontrer la famille de l'autre, comme pour tout, c'est propre à chacun.e et ça se discute à deux, en couple, sans l'avis de qui que ce soit d'autre.
Si y a mille raisons pour avoir envie de rencontrer la famille ou les proches de l'autres (curiosité, envie de découvrir cette partie de sa vie et de son histoire....), c'est aussi un moment qui peut être effrayant et source de mauvais souvenirs.
Donc comme pour tout, en discuter : qu'elle puisse exprimer et faire comprendre en quoi c'est important pour elle, et que lui puisse verbaliser en quoi c'est loin d'être évident pour lui. Entendre l'autre et se comprendre, pour voir où et comment faire le compromis.
Pour le reste de la discussion, comme beaucoup ici, pour moi le mariage est loin d'être nécessaire à une relation saine, amoureuse et épanouissante. Chaque relation va à son rythme, dans la direction qui lui convient.
J'ai bien conscience qu'on vit dans une société où beaucoup de relations hétérosexuelles se font au détriment des femmes, mais le mariage est à mon sens aussi un excellent moyen pour un homme de se garantir le service de sa femme à vie : combien de femme ne peuvent pas divorcer, pour des raisons financières ou administratives, alors qu'elles vivent avec un homme violent ? Donc c'est loin d'être uniquement un signe d'amour, pour moi : c'est aussi un élément de contrôle et de domination patriarcale.
L'amour n'a pas à être un traquenard. Mais les relations, partculièrement hétérosexuelles vue la société dans laquelle on vit, peuvent l'être.
(elles ne le sont pas toutes, je pense qu'on est nombreuses ici à être très heureuses avec notre conjoint, marié.es ou non, mais j'avoue que j'ai eu besoin de temps pour abandonner toute défiance envers mon époux, et pourtant, c'est mon humain préféré...)
(et encore aujourd'hui, c'est un autre sujet, mais le fait de nous projeter avec des enfants réveille des angoisses liées au patriarcat bien plus qu'à lui : il "peut" me quitter et me laisser seule avec des enfants à charge, mais moi en tant que mère je ne "peux pas". C'est pas rationnel, de nous deux je suis celle la moins dans le soin et le care, mais cette peur est distillée par l'image que j'ai de la parentalité hétérosexuelle. Vous inquiétez pas j'en parle avec ma psy)
Si y a mille raisons pour avoir envie de rencontrer la famille ou les proches de l'autres (curiosité, envie de découvrir cette partie de sa vie et de son histoire....), c'est aussi un moment qui peut être effrayant et source de mauvais souvenirs.
Donc comme pour tout, en discuter : qu'elle puisse exprimer et faire comprendre en quoi c'est important pour elle, et que lui puisse verbaliser en quoi c'est loin d'être évident pour lui. Entendre l'autre et se comprendre, pour voir où et comment faire le compromis.
Pour le reste de la discussion, comme beaucoup ici, pour moi le mariage est loin d'être nécessaire à une relation saine, amoureuse et épanouissante. Chaque relation va à son rythme, dans la direction qui lui convient.
J'ai bien conscience qu'on vit dans une société où beaucoup de relations hétérosexuelles se font au détriment des femmes, mais le mariage est à mon sens aussi un excellent moyen pour un homme de se garantir le service de sa femme à vie : combien de femme ne peuvent pas divorcer, pour des raisons financières ou administratives, alors qu'elles vivent avec un homme violent ? Donc c'est loin d'être uniquement un signe d'amour, pour moi : c'est aussi un élément de contrôle et de domination patriarcale.
L'amour n'a pas à être un traquenard. Mais les relations, partculièrement hétérosexuelles vue la société dans laquelle on vit, peuvent l'être.
(elles ne le sont pas toutes, je pense qu'on est nombreuses ici à être très heureuses avec notre conjoint, marié.es ou non, mais j'avoue que j'ai eu besoin de temps pour abandonner toute défiance envers mon époux, et pourtant, c'est mon humain préféré...)
(et encore aujourd'hui, c'est un autre sujet, mais le fait de nous projeter avec des enfants réveille des angoisses liées au patriarcat bien plus qu'à lui : il "peut" me quitter et me laisser seule avec des enfants à charge, mais moi en tant que mère je ne "peux pas". C'est pas rationnel, de nous deux je suis celle la moins dans le soin et le care, mais cette peur est distillée par l'image que j'ai de la parentalité hétérosexuelle. Vous inquiétez pas j'en parle avec ma psy)