cookie44;4347721 a dit :Euh... Ben tu l'as, le mec normal. C'est ça, un mec normal. C'est pour ça que tu es son plan cul et pas la reine exclusive de son univers.pate;4347695 a dit :qui a fait le bâtard au bout de deux mois, j'avais des sentiments, il le savait et au lieu de se barrer comme un mec normal l'aurait fait
Ne prends pas ça comme plus agressif que ça se veut (ça n'est qu'une analogie, désolée si ça vexe), mais est-ce que tu crois aussi aux licornes, au P'tit Djizusse et aux CDI bien payés? Il peut ba*ser gratos, il ba*se, point. Es-tu sûre que vous aviez la même définition de "plan cul" dès le départ?
En ce qui concerne le SPM, au Moyen-Âge on disait "Souvent femme varie, bien fol qui s'y fie". Les variations d'humeur étaient tout simplement observées et admises par la sagesse populaire parce que c'est comme ça et voilà, même si on ne sait pas scientifiquement pourquoi. Et je ne sais plus quel médecin - pardon pour le manque de sources - a déclaré un jour "Une femme qui ne change jamais d'humeur n'est pas une femme en bonne santé".
Nous ne sommes pas des personnages monofacettes de séries télé.
Euh non désolée, un "mec normal" c'est pas un gars égoïste qui profite forcément des sentiments d'une fille parce qu'il est avide de sexe et prêt à tout pour ça, même s'il est dans un plan cul. J'en ai peu marre qu'on colporte ces clichés qui sont à la fois insultants pour les hommes et rabaissants pour les filles sur le ton "c'est comme ça alors prends sur toi et fais avec sans te plaindre".
Et puis tu te rends compte que "souvent femme varie bien fol qui s'y fie" n'est pas de "la sagesse populaire" mais une phrase sexiste qui explique que les femmes ne sont pas fiables et qu'elles ne devraient avoir aucune responsabilité dans la prise de décision. ça n'a rien à voir avec les règles, ça veut juste dire "ces gourdasses sont incapables d'être constantes dans leur opinion et changent toujours d'avis, ne les écoutez pas ou alors on vous prendra pour un gros boulet!"
Quant à ton médecin, il m'a l'air bien sexiste aussi. Bien sûr qu'on peut changer d'humeur, mais ça n'a rien à voir avec être une femme.
Car soit dit en passant, le syndrome pré-menstruel ne dure pas 15 jours hein, pas plus qu'il n'est une succession de sautes d'humeur tout au long du mois. Dans la plupart des cas, si on n'était pas obsédé par la stigmatisation des règles, ce serait bien difficile de faire le lien entre l'humeur d'une personne et ses règles quand on est pas la personne en question...
Sinon @pate, je pense que beaucoup de filles ont trop peur qu'on leur faire des commentaires sexistes pour admettre l'existence du syndrome. Et puis c'est vrai que c'est un peu flippant parce que tu ne te reconnais pas toujours dans tes réactions.
Moi j'ai dû en avoir conscience pour la première fois ya deux ans.
Ce n'est pas tous les mois et je trouve ça assez contrôlable. En gros, environ deux jours avant, je peux être hyper sensible à certaines choses, broyer du noir sur des problèmes stupides, être très triste parce qu'on m'a fait un commentaire anodin, culpabiliser pour rien ou être furax pour des broutilles.
Mais s'il n'y a rien qui me contrarie, je ne vais pas avoir de sautes d'humeur particulière. C'est comme un amplificateur de sentiments, pas comme un créateur d'hystérie.
Et le bon point c'est qu'au début, quand j'étais pas au courant ou que je refusais de voir un lien avec mes règles, j'avais du mal à contrôler mes sentiments négatifs. Maintenant que je sais que ça m'arrive parfois, ben quand j'ai des émotions négatives qui me paraissent très fortes et que je vais avoir mes règles, je les mets de côté, je n'y réagis pas et je me dis que si dans deux jours, je suis toujours mal à l'aise, c'est qu'il y a vraiment un souci dans ce qui s'est passé.
Au fond, pour la colère, si je la régule correctement, je trouve ça même limite utile! Parce qu'en tant que bonne fille, j'ai été élevée à être polie et ne pas lever la voix quand on m'emmerde. Ben grâce à mon syndrome, j'ai déjà poussé une bonne gueulante à des moments où c'était mérité et nécessaire (ne pas se laisser faire quand on t'arnaque, remettre à sa place un collègue qui te fait une remarque déplacée etc.) et où je n'aurais rien dit autrement. Il faut juste que je sache m'arrêter mais si je suis au courant que mon comportement à un rapport avec mes règles, ben j'arrive parfaitement à le faire!
Je rajoute que du coup, en m'habituant à exprimer mon mécontentement en situation appropriée et en voyant les effets positifs, je le fais désormais plus facilement quand je suis pas sous le coup des hormones. Même si j'étais pas introvertie avant, ça m'a aidé à m'affirmer dans certaines situations où j'aurais trop contrôlé autrefois
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