@Maud Kennedy j'ai trouvé que justement, pour une fois ça n'excluait pas la possibilité qu'un homme soit victime et une femme agresseur, mais on ne peut pas nier que dans la majorité des cas c'est la femme qui est victime...
« Nous aurions pu être des violeurs » - de l'importance de l'éducation sexuelle
- Initiateur de la discussion Melissa
- Date de début
@Maud Kennedy
l'auteure a intitulé son article "nous aurions pu être des violeurs" donc il est qd même clair qu'elle ne s'inclue pas uniquement dans la catégorie "victime" mais bien dans la catégorie "violeur" également
l'auteure a intitulé son article "nous aurions pu être des violeurs" donc il est qd même clair qu'elle ne s'inclue pas uniquement dans la catégorie "victime" mais bien dans la catégorie "violeur" également
@Maud Kennedy Et l'auteure reconnait elle-même que la première fois de son mec c'était un viol avec lui en tant que violé "Après quelques mois, j’ai eu envie de faire l’amour pour la première fois. Je me suis déshabillée l’air de rien pendant un câlin. Il était mal à l’aise, mais j’ai continué jusqu’à être nue. Il a fini par entrer dans le jeu. Je supposais qu’un garçon avait forcément envie de faire l’amour, que lui était trop timide et que je devais prendre les choses en main."
Effectivement,après relecture,c'est beaucoup plus partagé que je trouvais à la base 
L
lourobert
Guest
@Maud Kennedy
Cet article relate mon expérience du sexisme, je ne prétends pas donner une vision globale du problème. D'autre part, c'est avant tout un système de représentation oppressif que je dénonce, et dans ce système, effectivement "femme = victime" et "homme = violeur". Mais c'est justement cette vision que j'encourage à combattre par l'éducation.
(Je t'invite a lire mon commentaire précédent pour plus de détails.)
Cet article relate mon expérience du sexisme, je ne prétends pas donner une vision globale du problème. D'autre part, c'est avant tout un système de représentation oppressif que je dénonce, et dans ce système, effectivement "femme = victime" et "homme = violeur". Mais c'est justement cette vision que j'encourage à combattre par l'éducation.
(Je t'invite a lire mon commentaire précédent pour plus de détails.)
Putain, ça remue beaucoup de choses 
Merci @lourobert pour l'article qui est très juste, je me souviens d'une discussion sur Madmoizelle sur les différents "cours" d'éducation sexuelle qu'on avait reçu et le constat était accablant
Je me demande ce qu'il faudrait faire pour corriger le tir, que cet enseignement soit confié à des intervenants professionnels, ce serait pas forcément mieux, ou revoir les notions qu'on demande aux professeurs d'aborder et y mettre en bonne place les questions de consentements et de respect de l'autre ? Ou alors c'est quelque chose qui relève de la responsabilité des parents ? Mes parents n'ont jamais abordé ça avec moi, je pense que pour eux ça allait de soi, alors qu'en réalité pas du tout...
Merci @lourobert pour l'article qui est très juste, je me souviens d'une discussion sur Madmoizelle sur les différents "cours" d'éducation sexuelle qu'on avait reçu et le constat était accablant
Je me demande ce qu'il faudrait faire pour corriger le tir, que cet enseignement soit confié à des intervenants professionnels, ce serait pas forcément mieux, ou revoir les notions qu'on demande aux professeurs d'aborder et y mettre en bonne place les questions de consentements et de respect de l'autre ? Ou alors c'est quelque chose qui relève de la responsabilité des parents ? Mes parents n'ont jamais abordé ça avec moi, je pense que pour eux ça allait de soi, alors qu'en réalité pas du tout...
L
lourobert
Guest
@The Weasel.
Perso, je suis très fan des chroniques de Laci Green. Il y a aussi des professionnels en France qui interviennent dans les écoles spécifiquement pour l'éducation sexuelle, comme le "Dr. Kapote" qui écrit régulièrement dans Causette.
Ça me paraît mieux que les élèves aient des interlocuteurs ou interlocutrices distinct-e-s de leurs profs habituel-le-s, quitte à ce que lesdit-e-s profs se rendent également disponibles au cas où certain-e-s élèves se sentiraient mieux avec elleux ?
En tout cas, il y a déjà des gens compétents qui réfléchissent et se perfectionnent sur cette activité de prévention, il suffirait peut-être de leur donner un cadre législatif et des moyens décents
(en plus le cadre législatif existe, mais il n'est pas appliqué
)
Perso, je suis très fan des chroniques de Laci Green. Il y a aussi des professionnels en France qui interviennent dans les écoles spécifiquement pour l'éducation sexuelle, comme le "Dr. Kapote" qui écrit régulièrement dans Causette.
Ça me paraît mieux que les élèves aient des interlocuteurs ou interlocutrices distinct-e-s de leurs profs habituel-le-s, quitte à ce que lesdit-e-s profs se rendent également disponibles au cas où certain-e-s élèves se sentiraient mieux avec elleux ?
En tout cas, il y a déjà des gens compétents qui réfléchissent et se perfectionnent sur cette activité de prévention, il suffirait peut-être de leur donner un cadre législatif et des moyens décents
(en plus le cadre législatif existe, mais il n'est pas appliqué
)
L'article est vraiment très juste. Il est grand temps de souligner le rôle essentiel de l'éducation au consentement.
J'ai le souvenir d'avoir visionné au collège, en svt, une vidéo sur ce sujet. J'ignore si c'était une initiative de la prof ou si toutes les classes l'ont visionnée. (Quelqu'un l'a vue aussi au collège ?) Le film met en scène un garçon et une fille (de 12-13 ans) dans une "boum". La fille est dos à un mur je crois, le garçon devant elle,et il s'approche d'elle pour l'embrasser, avant de s'éloigner. Le garçon n'est pas du tout agressif envers la fille, mais après son départ, celle-ci se met à pleurer.
Suite à cela, la prof nous avait demandé pourquoi la fille pleurait, et en gros qu'est ce qui clochait dans la vidéo (la réponse étant que la fille n'avait pas envie de l'embrasser, et qu'elle n'était pas tenue de le faire si elle ne le voulait pas).
Ce souvenir m'est revenu à la lecture de l'article car à l'époque, je n'avais pas compris le message de la vidéo avant qu'on me l'explique. Dans ma tête de fille de 13 ans, je trouvais "normal" (pour ne pas dire génial) qu'un garçon embrasse une fille dans une fête et que cela lui plaisait forcément (à la fille) parce que "toutes les files rêvent de cela à 13 ans cestbienconnu ".
Alors comme le dit l'article (bordel) expliquez-nous puis à notre tour expliquons leur le contraire.
J'ai le souvenir d'avoir visionné au collège, en svt, une vidéo sur ce sujet. J'ignore si c'était une initiative de la prof ou si toutes les classes l'ont visionnée. (Quelqu'un l'a vue aussi au collège ?) Le film met en scène un garçon et une fille (de 12-13 ans) dans une "boum". La fille est dos à un mur je crois, le garçon devant elle,et il s'approche d'elle pour l'embrasser, avant de s'éloigner. Le garçon n'est pas du tout agressif envers la fille, mais après son départ, celle-ci se met à pleurer.
Suite à cela, la prof nous avait demandé pourquoi la fille pleurait, et en gros qu'est ce qui clochait dans la vidéo (la réponse étant que la fille n'avait pas envie de l'embrasser, et qu'elle n'était pas tenue de le faire si elle ne le voulait pas).
Ce souvenir m'est revenu à la lecture de l'article car à l'époque, je n'avais pas compris le message de la vidéo avant qu'on me l'explique. Dans ma tête de fille de 13 ans, je trouvais "normal" (pour ne pas dire génial) qu'un garçon embrasse une fille dans une fête et que cela lui plaisait forcément (à la fille) parce que "toutes les files rêvent de cela à 13 ans cestbienconnu ".
Alors comme le dit l'article (bordel) expliquez-nous puis à notre tour expliquons leur le contraire.
Dernière édition :
Merci beaucoup pour ce témoignage tellement juste. Je rajouterai un élément pour poursuivre. Un des trucs qui m'a toujours marqué dans les films notamment c'est que les couples ne se parlent JAMAIS pendant qu'illes font l'amour... Et ça ça s'encre très tôt dans nos têtes : le sexe ce serait un truc "instinctif".. Et ben non. Pendant longtemps j'ai pensé que c'était normal de ne pas communiquer avec des mots pendant le sexe, sauf qu'en fait c'est primordial je trouve (pas forcément constamment, mais en tout cas dans une relation au début quand on ne connait pas le corps et les désirs de l'autre, ça aide de parler (et d'ailleurs les désirs changent donc ce n'est pas valable qu'au début je pense). J'ai toujours entendu autour de moi que parler "ça brise le charme" du moment... En réalité, avoir appris a parler pendant l'acte ça m'a permis de faire comprendre et entendre mes désirs et ceux de ma partenaire et ça a toujours été mieux que quand on ne se parlait pas, tâtonnant, galérant et flippant et se demandant constamment si pour l'autre ça va, si ça lui plait alors qu'avec un petit "ça va ?", "guide-moi", "dis-moi ce dont tu as envie"... et ben de fait c'est vachement plus détendu pour les deux je trouve... Pourquoi se triturer la tête pendant des plombes en se demandant si ça va alors qu'en quelques secondes on peut avoir la réponse juste en posant la question ? (Là je parle de relations consenties, je pense que dans les relations non consenties on n'arrive pas toujours à répondre à cette question (par peur ou autres) et que d'autres choses doivent alerter bien sûr, il y a le fait de dire non et le fait aussi que d'autres choses, en dehors de la verbalisation, nous montrent que c'est non.) Pour ma part, quand j'avais des doutes sur le fait que ça se passe bien pour l'autre, j'ai arrêté ce que je faisais et demander un temps de discussion pour qu'on établisse le fait de pouvoir communiquer (ça peut paraître un peu abrupt dit comme ça) et l'importance que ça avait pour moi qu'elle me dise si c'est ok et si ça va pour elle. Heureusement, mes doutes étaient infondés mais elle a compris le fait que je veuille essayer qu'on se dise les choses pendant l'acte pour s'enlever mutuellement nos doutes et franchement ça a été très libérateur pour nous deux car elle aussi on lui avait appris qu'"on ne parle pas" à ce moment-là... Et par la suite, elle a pu elle aussi me dire ses craintes, sa peur que j'ai peur de certaines choses qu'elle aime faire, dont elle n'osait pas me parler, le fait que nous n'aimions pas les mêmes choses etc... Bref, ça s'apprend et pour apprendre il faut entendre et comprendre l'autre également je pense, ce qui ne peut se faire sans un tant soit peu de communication.
J'ai beaucoup aimé l'article et les questions qu'il pose.
Je voulais juste revenir sur l'éducation sexuelle au collège. Je ne suis pas prof de SVT (et honnêtement lorsque mes collègues arrivent à cette partie du programme avec certaines classes j'ai tendance à un peu les plaindre vu la complexité d'aborder le sujet de la sexualité avec certains élèves). Par contre je sais que dans mon collège les élèves abordent le côté "technique" en classe (fonctionnement biologique, ect) et qu'ils ont en 4e et en 3e une rencontre avec le planning familial (deux intervenants extérieurs qui viennent au collège) et que c'est le moment où les élèves peuvent poser toutes leurs questions. Du coup la question du consentement vient toujours sur le tapis d'une façon ou d'une autre. Cette année un élève a exprimé sa surprise (et sans doute sa colère) lorsqu'il a expliqué que sa copine voulait bien faire l'amour mais que lorsqu'il est arrivé pour le faire avec sa copine ET un pote à lui elle était plus d'accord. Ce qui a permis à l'intervenant de parler du consentement. Bien sur là, l'intervention vient un peu tard. Mais c'est aussi tout le problème (les élèves n'avancent pas au même rythme sur ce sujet, pour certains la 4e c'est jeune pour en parler, pour d'autre c'est limite trop tard).
Je voulais juste revenir sur l'éducation sexuelle au collège. Je ne suis pas prof de SVT (et honnêtement lorsque mes collègues arrivent à cette partie du programme avec certaines classes j'ai tendance à un peu les plaindre vu la complexité d'aborder le sujet de la sexualité avec certains élèves). Par contre je sais que dans mon collège les élèves abordent le côté "technique" en classe (fonctionnement biologique, ect) et qu'ils ont en 4e et en 3e une rencontre avec le planning familial (deux intervenants extérieurs qui viennent au collège) et que c'est le moment où les élèves peuvent poser toutes leurs questions. Du coup la question du consentement vient toujours sur le tapis d'une façon ou d'une autre. Cette année un élève a exprimé sa surprise (et sans doute sa colère) lorsqu'il a expliqué que sa copine voulait bien faire l'amour mais que lorsqu'il est arrivé pour le faire avec sa copine ET un pote à lui elle était plus d'accord. Ce qui a permis à l'intervenant de parler du consentement. Bien sur là, l'intervention vient un peu tard. Mais c'est aussi tout le problème (les élèves n'avancent pas au même rythme sur ce sujet, pour certains la 4e c'est jeune pour en parler, pour d'autre c'est limite trop tard).
Je rejoins tout le monde pour dire que les cours d'éducation sexuelle au college ne se limitaient qu'aux preservatifs, MST, grossesse, sida, pillule et planning familial où les profs insistaient bien sur le fait que l'on peut s'y faire prescrire la pillule et avorter sans autorisation des parents, ce qui est totalement contre productif vis a vis de la relation parents/enfant et donne un coté a la grossesse non désirée!
Maintenant je ne sais pas comment cela se passe mais j'espere que les profs se sont adaptés a ce que les eleves voient a la tv ou sur internet ou a ce qu'ils entendent dans la cours de recré et qu'ils ne se contentent pas que de fonctionnement biologique et de preservatifs!
Merci pour cet article!
Maintenant je ne sais pas comment cela se passe mais j'espere que les profs se sont adaptés a ce que les eleves voient a la tv ou sur internet ou a ce qu'ils entendent dans la cours de recré et qu'ils ne se contentent pas que de fonctionnement biologique et de preservatifs!
Merci pour cet article!
Merci énormément pour cet article qui remet beaucoup de choses en question. Un petit peu pour moi, beaucoup par rapport à ma petite soeur qui approche de ses 12 ans et rentre en secondaire en septembre.
J'aimerais aborder la notion de consentement avec elle mais j'ai peur de mal m'y prendre. Je compte bien dans qqs années lui dire que protection, MST tout ça, je veux bien aller lui chercher des préservatifs si elle est trop gênée, mais pour le consentement, je pense que la discussion doit intervenir plus tôt. Parce que justement consentement = aussi pour les bisous.
Vous avez des pistes pour m'éclairer pour une bonne discussion les MadZ ?
J'aimerais aborder la notion de consentement avec elle mais j'ai peur de mal m'y prendre. Je compte bien dans qqs années lui dire que protection, MST tout ça, je veux bien aller lui chercher des préservatifs si elle est trop gênée, mais pour le consentement, je pense que la discussion doit intervenir plus tôt. Parce que justement consentement = aussi pour les bisous.
Vous avez des pistes pour m'éclairer pour une bonne discussion les MadZ ?
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