Bonjour et tout d'abord merci à Sixtine de rendre hommage à ce beau livre de Jane Austen, encore d'une actualité confondante, que j'ai adoré.
Je n'ai pas grand chose à ajouter à cet article, si ce n'est que je ne comprends pas la sévérité de certains commentaires, qui pourraient franchement être blessants.
Sixtine dit n'avoir pas voulu faire ici de critique littéraire, mais quand bien même elle l'aurait fait, elle aurait eu raison de privilégier son style personnel et de choisir un angle d'écriture qui lui est propre.
Le but de la critique littéraire n'est pas de calquer son style sur celui de l'auteur pour en faire la critique. Au contraire il s'agit de dégager des enjeux, des thématiques, des pistes de réflexions d'un livre dans une langue et un style propre au critique pour en valoriser l'intérêt en se le réappropriant, en quelque sorte. Calquer son style sur celui de l'auteur ne reviendrait qu'à le parodier. C'est pourquoi ce n'est pas parce que le style de Jane Austen est simple et limpide qu'on ne peut pas adopter un langage plus métaphorique pour le commenter.
J'ai pris pour ma part beaucoup de plaisir à lire cet article, très personnel,et qui évoque joliment l'atmosphère du roman.
Il y a certes des maladresses d'écriture (en général, si je peux me permettre, Sixtine, on recommande dans un texte aussi court de ne pas multiplier autant les figures de style, parce qu'il est vrai que cela égare un peu la lecture. L'idéal est de s'en tenir au niveau métaphorique, à une seule métaphore que l'on file tout au long de l'article. Ce qui n'empêche évidemment pas de recourir à d'autres figures rhétoriques, mais lorsque le langage est trop imagé, à la longue on s'y perd ! Les figures de style, trop nombreuses et trop emmêlées, y perdent également de leur force d'évocation, de leur impact et de leur sens.)
Bref, je pense que ce texte pourrait être retravaillé. Mais on y décèle quand même une belle sensibilité critique et une certaine qualité d'écriture. Que l'on adhère ou non à l'analyse, ça, c'est autre chose.
Bref, j'espère bientôt relire cette Madmoizelle. Après tout, c'est en forgeant qu'on devient forgeron. L'écriture, contrairement au préjugé répandu et aux vieux mythe des Muses venant susurrer à l'oreille de l'écrivain / journaliste ! poète, etc, judicieusement inspiré, ce n'est pas inné. J'espère que de nouveaux articles permettront à Sixtine d'exercer sa belle plume en puissance.
Je n'ai pas grand chose à ajouter à cet article, si ce n'est que je ne comprends pas la sévérité de certains commentaires, qui pourraient franchement être blessants.
Sixtine dit n'avoir pas voulu faire ici de critique littéraire, mais quand bien même elle l'aurait fait, elle aurait eu raison de privilégier son style personnel et de choisir un angle d'écriture qui lui est propre.
Le but de la critique littéraire n'est pas de calquer son style sur celui de l'auteur pour en faire la critique. Au contraire il s'agit de dégager des enjeux, des thématiques, des pistes de réflexions d'un livre dans une langue et un style propre au critique pour en valoriser l'intérêt en se le réappropriant, en quelque sorte. Calquer son style sur celui de l'auteur ne reviendrait qu'à le parodier. C'est pourquoi ce n'est pas parce que le style de Jane Austen est simple et limpide qu'on ne peut pas adopter un langage plus métaphorique pour le commenter.
J'ai pris pour ma part beaucoup de plaisir à lire cet article, très personnel,et qui évoque joliment l'atmosphère du roman.
Il y a certes des maladresses d'écriture (en général, si je peux me permettre, Sixtine, on recommande dans un texte aussi court de ne pas multiplier autant les figures de style, parce qu'il est vrai que cela égare un peu la lecture. L'idéal est de s'en tenir au niveau métaphorique, à une seule métaphore que l'on file tout au long de l'article. Ce qui n'empêche évidemment pas de recourir à d'autres figures rhétoriques, mais lorsque le langage est trop imagé, à la longue on s'y perd ! Les figures de style, trop nombreuses et trop emmêlées, y perdent également de leur force d'évocation, de leur impact et de leur sens.)
Bref, je pense que ce texte pourrait être retravaillé. Mais on y décèle quand même une belle sensibilité critique et une certaine qualité d'écriture. Que l'on adhère ou non à l'analyse, ça, c'est autre chose.
Bref, j'espère bientôt relire cette Madmoizelle. Après tout, c'est en forgeant qu'on devient forgeron. L'écriture, contrairement au préjugé répandu et aux vieux mythe des Muses venant susurrer à l'oreille de l'écrivain / journaliste ! poète, etc, judicieusement inspiré, ce n'est pas inné. J'espère que de nouveaux articles permettront à Sixtine d'exercer sa belle plume en puissance.