@Marine Normand
Je pense que votre équipe est beaucoup trop maligne pour ne pas voir ce qui est problématique dans cet article, et qui dépasse le simple cadre de l'injonction. Ce qui me laisse perplexe c'est pourquoi cet article est publié malgré tout, et je suis vraiment très très très perplexe.
Je ne trouve pas contre pas hyper respectueux la démarche qui consiste à prendre vos lectrices pour des jambons : dire simplement "mais il n'y a pas d'injonction", c'est prendre vos lectrices pour des jambons, comme si elles étaient incapables d'avoir une lecture critique et approfondie de la problématique liée à ce genre d'articles. Cet article est problématique, et pas pour rire. Cet article est le symbole d'un retour à la presse féminine type Glamour et Biba d'il y a 10 ans, et il n'y a pas une seule personne dans cette pièce virtuelle pour ne pas le voir.
Je pense aussi que vous tentez depuis quelques temps une méthode qui consiste à ne plus trop répondre aux remarques, en espérant que ça se calme (parce que répondre, c'est rajouter de l'eau au moulin et ça ne fait que prolonger une discussion, ce qui doit être un peu prenant je l'accorde volontiers). Je trouve ça assez nul aussi, bien qu'au final on se tape de mon avis sur le sujet. Mais vraiment, je trouve que c'est un management numérique extrêmement désagréable, même si j'imagine bien que ça coche toutes les cases de "comment réagir à un conflit en ligne pour ne pas emballer la shitstorm" (un peu comme tous ces CM qui répondent "Merci pour votre retour ! N'hésitez pas à contacter le service client" aux messages qui pleuvent sur les pages des entreprises quand des clients ne sont pas très contents du dit service client).
Enfin bon, si on veut un point positif, merci d'avoir pris le temps de répondre. Parce que pour le coup, j'imagine sincèrement que ça ne doit pas être la tâche la plus enthousiasmante de la journée, et que vous pourriez vous en abstenir complètement (...ce qui aurait été probablement le cas s'il n'y avait pas eu autant de relances, ceci dit).
Et comme on dit hein : ce message n'est rien d'autre que ce que je pense, p't'être bien que je raconte n'importe quoi.