Personnellement je pense qu'au delà d'être une planque, l'Eglise était surtout un terrain de jeu idéal pour des pédophiles... On a du mal à se le représenter aujourd'hui quand on est pas pratiquant parce que le pays est très laïcisé et que l'Eglise n'a pas une place majeure dans la plupart de nos vie mais avant c'était complètement différent. Les prêtres avaient un accès libre aux enfants, par l'éducation, le catéchisme, les activités de loisir organisées par les paroisses, etc.. Un pédophile c'est un prédateur, et on aurait difficilement pu trouver meilleur terrain de chasse au moins jusque dans les années 60-70. Dans ma famille par exemple les enfants étaient encadrés par des prêtres presque tout le temps jusqu'à la génération de ma mère. Ceux qui avaient l'éducation, et donc le pouvoir, c'étaient les prêtres, sans compter l'aura de la religion.Sur la question "pourquoi y a t il autant de pedophiles au sein de l'Eglise", j'avais entendu quelque part (ça devait être dans le podcast Les couilles sur la table) que l'Eglise était connue pour être une planque. En gros, les pedophiles auraient tendance à s'y diriger car ils savent qu'ils ne risquent rien ou peu : ils seront protégés par leur hiérarchie.
Rien à voir avec l'obligation de rester célibataire.
Aujourd'hui c'est différent, un pédophile aura plus vite fait d'être prof, moniteur ou animateur que d'être prêtre. Car l'Eglise a pu être une belle planque pour les pédophiles, mais elle est loin d'avoir le monopole. L'éducation nationale a déjà couvert des choses bien dégueulasses, comme décider en commission paritaire de 35 membres en 2007 qu'un type condamné en 2006 pour relations sexuelles avec un enfant à partir d'une position de confiance pouvait continuer à enseigner parce que "le doute devait lui profiter". Grosse surprise, il a recommencé, et plus grosse surprise encore, on a jamais eu les résultats de l'enquête administrative devant expliquer comment une telle chose pouvait arriver et qu'est-ce qui avaient été fait pour punir les responsables au niveau de l'EN... et des exemples comme ça, où l'EN avait été prévenue et n'a absolument rien fait, il y en a d'autres. Donc l'affaire Barbarin, c'est bien, mais honnêtement c'est l'arbre qui cache la forêt.