@Mullipa
Bien sûr que si le féminisme peut être violent. Le féminisme c'est une volonté de changer un système qui est le patriarcat et qui impose une certaine distribution des rôles, des droits, des devoirs, des avantages et des inconvénients. Mais en aucun cas ça définit les modes d'action, et en l'occurence ceux ci peuvent être violents.
En plus rien que le fait de dire "cette femme qui exhibe ses parties génitales sans le consentement du public c'est violent" c'est déjà une forme de politique. En quoi c'est pire que de voir le bras ou la cheville ?
Pour moi la violence de l'exhibition du sexe marqué comme masculin (phallus, c'est à dire pénis porté par un homme) est dans la domination symbolisée par cette présence, une domination qu'on m'impose et qu'on me rappelle à chaque instant ; le malaise face à une vulve n'est pas nécessairement de la même nature que celui face au phallus, les conséquences de cette exhibition ne sont pas les mêmes, et d'un point de vue social (et même d'un point de vue individuel) les effets ne sont pas les mêmes. C'est une fausse equivalence de dire que c'est la même chose pour un homme et pour une femme, parce que les deux classes ne sont pas marquées ni représentées de la même manière, et que lorsque on vit notre petite vie de visiteur de musée cet ensemble de représentations auxquelles on a déjà été exposé-e-s a un impact sur notre perception, elles alimentent nos sentiments et conditionnent notre expérience de l'art. Donc interdire ou restreindre quelque chose qui est pris dans cet ensemble de représentations qui construisent notre rapport au monde et ici particulièrement notre rapport au genre, ça n'est pas neutre. C'est peut être utile, nécessaire ou bon moralement, mais ça n'est pas neutre.
(comme dirait Socrate je n'ai pas de réponses aux questions que je soulève hein, je viens juste pour m'interroger et secouer le cocotier pour empêcher les avis de tourner en rond, pas pour fournir des réponses sur ce qu'il faut faire ou pas)
Bien sûr que si le féminisme peut être violent. Le féminisme c'est une volonté de changer un système qui est le patriarcat et qui impose une certaine distribution des rôles, des droits, des devoirs, des avantages et des inconvénients. Mais en aucun cas ça définit les modes d'action, et en l'occurence ceux ci peuvent être violents.
En plus rien que le fait de dire "cette femme qui exhibe ses parties génitales sans le consentement du public c'est violent" c'est déjà une forme de politique. En quoi c'est pire que de voir le bras ou la cheville ?
Pour moi la violence de l'exhibition du sexe marqué comme masculin (phallus, c'est à dire pénis porté par un homme) est dans la domination symbolisée par cette présence, une domination qu'on m'impose et qu'on me rappelle à chaque instant ; le malaise face à une vulve n'est pas nécessairement de la même nature que celui face au phallus, les conséquences de cette exhibition ne sont pas les mêmes, et d'un point de vue social (et même d'un point de vue individuel) les effets ne sont pas les mêmes. C'est une fausse equivalence de dire que c'est la même chose pour un homme et pour une femme, parce que les deux classes ne sont pas marquées ni représentées de la même manière, et que lorsque on vit notre petite vie de visiteur de musée cet ensemble de représentations auxquelles on a déjà été exposé-e-s a un impact sur notre perception, elles alimentent nos sentiments et conditionnent notre expérience de l'art. Donc interdire ou restreindre quelque chose qui est pris dans cet ensemble de représentations qui construisent notre rapport au monde et ici particulièrement notre rapport au genre, ça n'est pas neutre. C'est peut être utile, nécessaire ou bon moralement, mais ça n'est pas neutre.
(comme dirait Socrate je n'ai pas de réponses aux questions que je soulève hein, je viens juste pour m'interroger et secouer le cocotier pour empêcher les avis de tourner en rond, pas pour fournir des réponses sur ce qu'il faut faire ou pas)