@Sadala complètement d'accord.
déjà, il est facile d'oublier "d'où on part" quand on a connu les quartiers qui craignent pour les femmes* et la sécurité et indépendance financière il est facile de se perdre dans le privilège et de zapper complètement que même sion s'en est sortie, ce n'est n'est pas le cas de tout(e) un(e) chacun(e).
c'est facile d'oublier ce que c'est que d'avoir peur dans le dernier RER ou à Gare du Nord quand on a les moyens de commander un taxi ou un VTC (pour celleux qui n'habitent pas en Ile de France, croyez moi, vous n'avez pas envie de traîner trop tard dans le secteur en question
)
alors pour une femme comme elle qui ne connaît même pas les deux côtés (vie "normale" et vie "privilégiée"), c'est open bar pour l'anti-féminisme.
entre "si j'ai pas expérimenté alors cela n'existe pas / c'est très exagéré" + "de quoi se plaignent ces gueuses quelle idée aussi d'oser travailler si tard / prendre les transports / sortir dans la rue, 'ah ben en fait c"est vrai cette pauvre caissière fait la fermeture du magasin m'enfin bon une main aux fesses ne tue personne" si on pousse un peu.
forcément qu'une femme comme elle ne verra pas la misogynie présente dans la société vu qu'elle est
relativement à l'abri.
relativement , vu que les violences contre les femmes sont présentes dans tous les milieux. en gros, à moins un jour de se prendre une énorme mandale dans la gueule par son mari / compagnon / ex, elle comprendra jamais. et encore, si elle est vraiment un cas désespéré, elle sera du genre à trouver des excuses au gars genre "je l'ai bien cherché"
(pas que je lui souhaite hein, de s'en prendre une) (je préférerais qu'elle ouvre les yeux autrement ou au pire qu'elle la ferme et laisse les gens préoccupés de justice et d'égalité bosser en paix)
*selon moi, la quasi totalité de la France
Paris / province / COM, à part à Versailles où je peux sortir jour et nuit seule sans souci, je me sens pas en sécurité dans mon put*** de pays