Spleen a dit :
*pleure* J'ai raté le français.
En S/ES c'était une lettre des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet. En L, la poésie, deux poèmes de Rimbaud, un poème qui s'apelle La jetée je crois je ne sais plus de qui (à commenter) et un dernier, me rapelle plus.
Gnnnnnn qu'est-ce qui leur a pris de nous sortir l'apologue, franchement? J'ai pris le commentaire une catatstrophe, je suis passée complètement à côté de la morale (vous avez compris quoi? Mon prof de français m'a dit que c'était une métaphore de l'écrivain qui se livre entièrement à ses lecteurs. Je suis total à la masse!) Mon plan est foireux, j'ai insisté sur l'histoire d'amour pendant 3 plombes, quant à la question sur 4 points, ben j'ai zappé de préciser l'épistolaire, et ma morale est foireuse. Youhou!
J'ai été trop surprise de voir un seul texte, j'avais jamais vu ça avant (sauf peut-être dans Annabac pour un sujet de Nouvelle Calédonie, un truc comme ça.
Pour la morale j'ai dit que l'idée était métaphorique, j'ai pas parlé des écrivains précisément mais des intellectuels d'une manière générale qui ne subsistent que grâce à leur capacités de réflexion, donc à leur " moelle et leur substance " pour citer Daudet. Enfin j'ai quand même plus développé que ça, mais en gros c'était l'idée.
Sinon j'ai pris la dissertation. J'ai d'abord parlé des avantages de la fiction pour séduire le lecteur, susciter son attention, son intêret (par exemple l'orientalisme en vogue au XVIIème que les philosphes européens ne pouvaient aborder que grâce à la fiction donc j'ai cité
Zadig ou les
Lettres persanes).
En deuxième partie j'ai évoqué les raisons pour lesquelles le fictif favorisait la réflexion et là je sais plus trop ce que j'ai dit, mais j'ai trouvé pas mal d'arguments.
Et en troisième partie j'ai parlé des limites du fictif. Genre le fait que ce soit fictif justement ça pouvait décrédibiliser certains arguments, pour exemple j'ai parlé des
Fables de La Fontaine qui ont toutes une réelle dimension argumentative mais qu'on fait pourtant lire aux enfants, et que Rousseau il était pas d'acord avec ça bla bla bla. Euh en fait je suis plus sûre d'avoir parlé de Rousseau dans ce passage. Ah ouais, ça ça me fait un peu peur : en sortant de la salle je me suis rendue compte qu'il y avait des trucs auxquels j'avais pensé mais que j'ai pas " osé " mettre et qui, avec un peu de recul, me paraissaient pas si tirés par les cheveux que ça. Bref. J'ai aussi dit que dans le fictif l'écrivain avait souvent recours à l'implicite, l'ironie. Et que ces subtilités étaient pas forcément perceptibles pour tous les lecteurs selon leur culture, entre autres.
Mais bon, je sais absolument pas à quoi m'attendre ah ah ah. J'espère avoir la moyenne (?). Il faudrait, vraiment, mais.
Et,
Sophiiientah, personnellement j'ai pas parlé de l'Encyclopédie mais beaucoup des Lumières. J'ai dit par exemple que le XVIIIème, siècle de la réflexion et de la raison par excellence, avait eu beaucoup recours à la fiction (et là tu balances toujours la même bande de joyeux lurons, Voltaire, Montesquieu & co, insister sur les contes philosophiques, etc.), j'ai précisé dans ma première partie que c'était notamment pour éviter la censure.
Je suis évidemment pas prof, je sais pas du tout si c'était hors sujet ou pas et puis ça dépend comment c'était traité, mais il me semble que le rapprochement Encyclopédie/fiction est un peu tortueux parce que. Je l'ai pas étudiée à fond mais, je crois qu'elle est justement illustrée par rapport à des faits réels...