Pourquoi j'aurais dû mieux choisir mon orientation sur Admission Post Bac

[Nieuk]

Conseillère d'Orientation Psychologue, j'ai envie de me taper la tête lorsque je lis tout ça !!!
On se casse la tête vraiment vraiment sur l'orientation je vous l'assure ! Il y a des textes qui tentent de mettre en place une sensibilisation à l'orientation dès la 6ème ! On veut vraiment ouvrir le champ des possibles, rendre autonomes les personnes dans leurs recherches en leur donnant les meilleures bases possibles... Sauf que tout ça se fait au collège et qu'on n'a pas toujours le temps de bien faire (nous tout comme les enseignants).
L'orientation est un casse tête pour tous et c'est vraiment malheureux...
Cette orientation en voie professionnelle nivelée par le bas je n'y comprends rien ! La voie pro est géniale quand on sait ce qu'on veut faire et envoyer des jeunes en difficulté scolaire ne sert à rien sauf à dévaloriser cette voie !
Pour répondre à certaines questions, en Europe, il y a des pays qui fonctionnent très bien avec la voie professionnelle et nous, enseignants ou conseiller.e.s d'orientation psychologues avons la possibilité de faire des stages en Europe pour nous inspirer de ce qui se fait ailleurs...
Mais le rapport école-travail en France est assez compliqué...

Et quant à choisir très tôt une voie d'orientation, je n'y suis pas favorable sauf peut-être pour certaines personnes car avoir la possibilité de bifurquer un peu à droite à gauche c'est quand même plus cool que de se retrouver dans une voie qu'on avait choisit à 14 ans mais qui ne nous correspond plus à 18 !

 

[ChansonMuette]

Je trouve que le système d'orientation en France est vraiment nul. Et ça vient en grande partie de la vision rétrograde que beaucoup de personnes gardent, à savoir que si on ne fait pas bac+5 et qu'on est pas avocat/ingénieur/médecin, on est stupides. Surtout l'idée selon laquelle les sciences prévalent par rapport aux lettres, si on est intelligents on se tourne vers des études scientifiques et pas vers des études de lettres ( alors que.. non ? ).
Il y a aussi le fait que les parents ne se rendent pas forcément compte de l'état actuel du marché du travail, même si on entend partout parler de chômage. Pour eux, il suffisait de faire un bac+5 et hop, c'était dans la poche, il y avait un emploi derrière. Là, c'est juste impossible pour moi de faire comprendre à mes parents qu'il y a beaucoup plus de chances de bien s'en tirer avec un BTS/DUT/licence pro qui t'apportent des connaissent bien plus techniques que la fac qu'avec une licence/master classiques.
Ça devrait sembler évidemment pourtant que tout le monde ne peut pas faire " patron " comme métier et qu'il ne faut pas se contenter de former des cadres/managers mais bien également des gens qui font le boulot. Sauf que même quand les gens en sont conscients on s'entend dire " oui, il faut des boulangers/plombiers/aides-soignants.. Mais pas mon fils " parce que c'est pas assez " bien " et pas assez " honorifique ".

Après personnellement, à part au collège où on avait pu découvrir 3 métiers, je n'ai jamais eu d'aide par rapport à l'orientation durant mon parcours scolaire. Les filières techniques ne sont pas proposés aux élèves moyens/bons ( toujours dans cette mentalité de ce qui est technique est mauvais ), après la seconde on envoie les mauvais en STMG ( une filière qui propose des cours super intéressants mais qui est totalement dévalorisées vu qu'on la considère un peu partout comme une poubelle à élèves moins bons ). Quand arrive le choix des filières, il n'y a pas spécialement d'aide ( ma sœur a été envoyée en S " de force " par mes parents et malgré les belles paroles " si il y a un conflit entre votre choix et celui de vos parents on organisera des rencontres avec eux, etc.. " rien n'a été fait et la conclusion a été " ce sont les parents qui décident " ).
Vu qu'à ce stade là je faisais toujours partie des perdus qui ne savent pas ce qu'ils veulent faire de leur vie, j'ai pu faire un super test d'orientation basé sur des questions du style " aimez vous être à l'extérieur ? " et qui m'a proposé de devenir apicultrice, guide de haute-montagne, fromagère.. ( Pourquoi pas, mais ce sont quand même des métiers bien spécifiques, je vois mal comment une question sur mon goût pour la nature peuvent cerner assez bien mon profil ).
Après, pour APB, on était lâchés dans la nature avec le super guide qui disait " sélectionnez vos filières en fonctions de votre goût mais en fait non, en fonction de votre académie parce que vous êtes prioritaires dans votre académie donc si t'es du Poitou et que tu met Paris tu seras pas pris ". Voilà
Et pendant le lycée toujours j'avais voulu faire un stage d'observation pour aller à la rencontrer de métiers ( vu que rien n'est prévu dans ce sens par l'éducation nationale ) mais ça m'a été refusé parce que c'est illégal de distribuer des autorisations de stage

 

[Sylvane]

Je trouve aussi qu'on manque tellement de stages comme celui du collège (en 4e ou 3e, je ne sais plus). Pourquoi un seul ? Si on en avait 1 par an au collège et au lycée, on pourrait un peu mieux comparer, et pas juste aller dans la boîte de ses parents...

Enfin je venais surtout pour dire que ce que je regrette le plus dans mon orientation, c'est qu'on se base uniquement sur les facilités/difficultés dans les matières scolaires. Alors qu'au final, il faudrait aussi mieux se connaître soi-même : est-ce que j'aime prendre des initiatives, est-ce que je préfère faire un travail très encadré ? Est-ce que j'aime/suis douée pour convaincre les autres ou au contraire je préfère rester tranquille dans mon bureau/sur le terrain ? etc. A la limite, la matière dans laquelle on applique ses compétence est presque secondaire, parfois c'est plus un cadre de travail, un type de tâche qui nous plaira, quel que soit la thématique concernée. Or si on est bon en physique /maths, etc.=> hop école d'ingénieur, mais est-ce que le métier nous plaira vraiment ?? Beaucoup de métiers n'ont rien à voir avec les matières qu'on étudie à l'école. Et on s'en rend compte sur le tas... (@ChansonMuette : tellement d'accord avec toi sur le questionnaire relevant ton "goût pour la nature"...)

Spoiler: perso

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Peut-être que le principe de Peter (on est promu jusqu'à atteindre son seuil d'incompétence) s'applique déjà lors de la formation initiale : si on a des bonnes notes on nous pousse à faire le maximum d'études, quitte à aboutir à un métier pour lequel on n'est pas du tout fait...

Spoiler: perso 2

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Du coup pour en revenir à l'orientation post-bac, c'est vrai que devoir se décider un peu à la va-vite, sans connaître les tenants et les aboutissants, c'est de grandes chances de se louper. Et on n'est pas non plus super bons en France pour les changements de parcours, pour accepter les échecs et les évolutions. Comme disait quelqu'une un peu plus haut, si on est avocat ou médecin, jamais Pôle Emploi ne nous aidera à devenir pépiniériste... Les éléments à améliorer (mon programme pour la présidence 2017) :
- Orienter en prenant mieux en compte les compétences "non scolaires" des gens mais qui leur serviront vraiment dans leur travail (ou identifier leurs difficultés (relationnelles, d'organisation, etc.) qui seront rédhibitoires pour certains métiers même s'ils sont doués scolairement).
- Faire plus de stages de découvertes, de la 6e à la terminale.
- Arrêter de pousser les bons vers des bac+5 ou des doctorats s'ils sont intéressés par des métiers pour lesquelles une formation plus courte suffit.
- En effet, de longues études ne garantissent pas un emploi à la sortie, alors pourquoi pas faire 2-3 formations courtes et avoir plusieurs cordes à son arc plutôt qu'une longue sans possibilité de changer (sauf en reprenant une formation courte...).
- Il faut aussi savoir remettre en question ses "rêves" et imaginer (mais c'est dur à 17 ans) que le métier qui nous épanouira n'est pas forcément en lien avec notre matière fétiche. Parfois je me dis que si j'avais fait un tout autre choix d'orientation (par exemple médecine/kiné/sage-femme, qui ne m'intéressait pas du tout à l'époque), cela m'épanouirait beaucoup plus et correspondrait davantage à ma façon de travailler. Mais je ne pouvais pas le savoir... (et si ça se trouve j'ai encore une vision tout à fait erronée de ces métiers-là...)

Bref j'ai du répéter pas mal de choses déjà dites, mais ça fait toujours du bien de se lâcher un peu !

 

[Lucieloukim]

Il y a quand même quelque chose qui me dérange avec ces idées de stage à tout va: c'est qu'un stagiaire ça demande du temps et de l'investissement! C'est pas une solution miracle

Un stagiaire il faut l'intéresser, lui faire comprendre ce que tu fais, tout le monde n'a pas le temps, ni un métier qui permet ça (même si il est génial), ni l'envie pour ce genre de choses.
Dans mon milieu j'en connais des paquets de gens qui disent "Stagiaire en dessous de M1 c'est non, pas le temps, c'est pas autonome." ou d'autres qui ont fait des efforts, se sont donnés du mal puis ont fini avec un stagiaire qui était pas intéressé qui était juste là car il y avait une semaine à passer quelque part, qui maintenant ne veulent plus de stagiaire.

Alors certes les stages c'est bien mais encore faut-il que tout ce petit monde puisse être accueilli correctement.
Puis quand tu n'habites pas en ville va trouver un stage différent tous les ans...

 

[ChansonMuette]

@Lucieloukim
Sans même parler de stage à tout va, on se rend bien compte que faire UN seul stage dans toute la scolarité pré-bac, c'est insuffisant.
Personnellement je ne parle pas du tout de faire un stage par an, je ne parle même pas de stages obligatoires en fait, parce qu'évidemment si c'est obligatoire ça pose le problème de ceux qui ne sont pas motivés à en faire un. Mais je trouve ça assez effarant le fait que j'avais envie de faire un stage d'observation, que la personne avait envie de m'accueillir et de me faire découvrir son métier et que l'entreprise était également partante mais que cela ait été impossible tout simplement parce que notre système législatif rend ça impossible.

En l’occurrence la profession qui m'intéressait, on y arrive par des études fermées ( c'est du paramédical, on fait une licence pour faire ce métier et les bifurcations sont extrêmement restreintes voir inexistantes ). C'est payant ( plutôt cher ) et j'aurais en + dû faire une prépa pour y accéder. Et c'est un secteur qui est en demande mais vu que c'est impossible de se confronter à la réalité du métier avant d'être dans le cursus, j'avais pas envie au bout de 2 ans et des milliers d'euros dépensés de me dire " oups, c'est pas comme ça que je l'imaginai ". C'est comme médecine, tout le monde n'a pas les épaules pour faire ça et faire ne serait-ce qu'un stage d'une semaine dans le domaine ça permet quand même de se rendre mieux compte de ce que ça implique vraiment.
Finalement je me retrouve à la fac, " comme tout le monde " et dans un truc à peu près général, parce que je vois pas comment on est sensés se spécialiser sans savoir où ça va nous mener au final. Et peut-être qu'en vrai ce métier ce serait mon gros kiff mais à moins de prendre le risque de perdre des années et pas mal d'argent, j'en saurai rien.

 

[Lucieloukim]

@ChansonMuette Mon message était plus au sujet de stage obligatoire tous les ans de la 6ème à la terminale pour moi ce n'est pas trop réalisable. Il y a sûrement un juste milieu à trouver entre juste un seul et un tous les ans ^^

Je comprends parfaitement ce que tu dis et je pense que la possibilité de faire des stages en dehors serait un gros plus.
D'ailleurs avant de lire ton message dans les messages précédents je pensais que c'était possible!

 

[Sylvane]

@Lucieloukim
Tu as raison, c'est vrai que je n'avais pas trop réfléchi aux stagiaires blasés et à l'investissement que ça demande. Du coup au moins offrir la possibilité pour ceux qui veulent ? (mais là on risque de n'avoir pas forcément l'égalité des chances...) Je ne sais pas, en tout cas je regrette qu'on n'ai pas plus d'occasions.
Et concernant l'investissement que ça demande, je suis d'accord que ça peut être lourd, mais pour moi c'est un investissement sur le long terme : si tout le monde joue le jeu, on gagnera du temps et de l'efficacité en évitant au moins une partie des mauvais choix d'orientation, et ça c'est profitable à tous. (je pense que pour la boîte qui recrute quelqu'un qui n'est finalement pas intéressé ou efficace dans son boulot, ça va être un gros poids)

 

[Lucieloukim]

@Sylvane Je pense que c'est important d'offrir la possibilité en effet
Après l'égalité des chances c'est difficile, même avec juste un stage il y a déjà une différence entre ceux que les parents peuvent placer plus ou moins où ils veulent et les autres...
C'est vrai aussi que ça joue que sur le long terme d'accueillir des stagiaires... Mais dans la situation actuelle je sais pas si on est beaucoup à faire ce qu'on a vu pendant notre stage de 3ème...

 

[Nieuk]

Bizarre ! Nous on arrive à négocier des stages pour certains élèves en dehors des périodes prévues... donc c'est possible !
Et je rejoins totalement les questionnement sur la place des stagiaires... Difficile d'investir un lieu professionnel si on nous l'impose. Difficile déjà d'avoir les codes pour trouver ce stage (comment se présenter ? à qui s'adresser ?). Encore plus difficile pour nombre de jeunes de décider d'un endroit de stage (les questions importantes sans être énoncées sont "qui suis-je ?" "qu'est-ce que je vaux ?"). Pour quelques élèves intéressés il y aura une majorité de jeunes passifs.
(Lors de mon stage de 3ème je n'avais pas réussi à trouver le lieu moi-même et me suis retrouvée dans un endroit très intéressant où j'ai appris un tas de trucs que j'ai encore en tête. Pourtant j'ai récemment retrouvé le bilan de stage rempli par mon tuteur qui déplorait mon désintérêt et mon manque d'implication !!!!)

Un autre problème, c'est qu'on considère toujours que les bons élèves n'ont besoin de rien et on ne fait pas beaucoup d'efforts pour eux. Ils ne suscitent pas d'inquiétude pour leur orientation puisqu'ils sont bons ils peuvent tout faire... oui sauf qu'après en entretiens ils verbalisent clairement cette angoisse d'avoir beaucoup de possibilités ouvertes et donc d'avoir du mal à choisir...
Et puis concernant les tests d'intérêts il y en a tout plein, des gratuits, des plus approfondis. Il vaut mieux les réaliser auprès d'un professionnel pour avoir une discussion après justement sur ce qui fait sens ou non dans les résultats qui apparaissent.
De même, on est capable de mettre en évidence des qualités des individus (en dehors des résultats scolaires) mais la pression de l'école fait que parfois on mouline dans le vide... La.le conseiller.e d'orientation psychologue a une place lors des conseils de classe et peut apporter un point de vue différent (et parfois être fusillé.e du regard par les enseignants lorsque la préconisation ne va pas dans leur sens) mais il est très souvent difficile d'assister à tous les conseils de classe puisque les moyens mis sur ces questions sont moindres...

 

[ChansonMuette]

@Nieuk Oui pardon, c'est vrai que j'ai complètement oublié de préciser que ça dépendait des établissements en fait.
Je connais des gens qui ont eu un stage en seconde, parce que c'était organisé par leur établissement donc ils avaient des conventions de stage.
Après, vu que dans mon lycée aucun stage n'était prévu, je n'ai pas pu obtenir de convention de stage parce que c'est simple, ce n'était pas un stage qu'ils organisaient de leur propre chef donc ils ne voulaient pas en avoir la responsabilité. Le problème étant que je ne pouvais pas effectuer de stage sans convention de stage et que ces conventions de stage ne peuvent être fournies que par le lycée.

Spoiler

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[Sighel]

Effectivement, organiser des stages pour tout le monde ça semble un peu compliqué, mais dans ce cas, est-ce qu'on ne pourrait pas au moins faire venir les professionnels à l'école pour rencontrer les élèves ? Ce serait super intéressant d'avoir, mettons une fois par mois, un pro qui vienne au collège ou au lycée présenter son métier devant les élèves que ça intéresse, histoire de savoir vraiment de quoi on parle, de pouvoir poser des questions, demander quelles sont les compétences requises, par quelle formation il faut passer, etc. Ça permettrait au moins d'avoir un premier contact avec la réalité du monde du travail, et peut-être que davantage de "bons" élèves oseraient tenter les filières courtes et/ou professionnelles pour faire ce qui leur plaît vraiment plutôt que de tourner en rond pendant des années à la fac ...

 

[Nieuk]

Ca aussi ça se fait dans les endroits qui prennent l'orientation au sérieux ! Alors peut-être pas une fois par mois mais il y a des forums des métiers dans les établissements !
Il y a aussi des professeurs principaux impliqués qui, au fil des ans, ont un carnet d'adresses de pro prêts à intervenir pour raconter leur métier.
Mais vous savez, à l'adolescence, on est quand même un peu con et sur toute une classe, combien vont faire les malins et saborder l'intervention ?! Enfin je dis ça parce que j'ai vécu et bossé dans des lycées "difficiles" où faire une intervention ressemble parfois à partir à la guerre (Sisi jusqu'à ce point).
Pour ma part j'incite les élèves à questionner les personnes de leur entourage parce que rien que ça, ça peut nous montrer à quel point les métiers réels sont éloignés des études ou en quoi ils consistent vraiment...

Je me montre un peu utopiste parce que j'ai envie de faire les choses bien et j'aimerais rencontrer des personnes qui veulent faire de leur mieux (j'ai beau avoir envie de bien faire, je me plante souvent de méthode quand même) et surtout je sais que ce que vous témoignez là, c'est souvent la réalité, ça montre aussi que le chemin est long pour mettre en lumière l'orientation...

Et @Sylvane , lorsque nous travaillons l'orientation des collégiens et lycéens, nous travaillons aussi l'orientation des adultes. Les prévisions actuelles sont de 7 métiers différents dans une carrière de vie... Donc les reconversions ne devraient pas être si mal vues... Il est surtout nécessaire de pouvoir expliquer. Alors bon, entre ce que je dis et les process de recrutement, il y a le vieux de la vieille et la nouvelle dynamique mais tout de même ! Un individu c'est quelqu'un qui a des envies différentes à différents moments de sa vie ! Et heureusement ! C'est comme pour tout, c'est mettre de l'humain dans la société..
Et sinon effectivement pour des ingénieurs, mais comme pour pas mal de métiers à bac+5, les recruteurs vont regarder les expériences de stagiaires pour cantonner les personnes à certaines compétences.
Un bac +5 pourtant, c'est quelqu'un qui a bossé le théorique et la pratique ! Et puis flûte ! Quand on arrive dans un taf on apprend depuis le début !! Toujours !!! Ce recrutement à la française est tellement dépassé !!!!
(Alors bon, je me lâche un peu mais j'ai tellement longtemps été au chômage et remis en cause mes études à me dire que j'aurais du aller faire ce BTS pour lequel j'avais été acceptée et qu'au moins j'aurais rapidement eu un travail et surement bien mieux payé mais de l'autre côté je suis tellement passionnée par mon travail actuel !! tout en me demandant parfois quel sera mon prochain métier )