L'écrit déshumanise énormément. La majorité des émotions passent par le visages, ce qui fait que forcément, elles ne passent pas dans une communication écrite, on a donc moins conscience du mal qu'on fait à autrui.
L'autre problème est que beaucoup d'œuvres de fiction nous ont habitués à un manichéisme basique, avec les méchants d'un côté et les gentils de l'autre. Et on nous montre le gentil qui en met plein la gueule au méchant, qui quoi qu'il se prenne n'aura que ce qu'il mérite. Sauf que la réalité n'est pas aussi simple, et qu'à force de se dire qu'on peut lui faire tout le mal qu'on veut parce que c'est lui le méchant, c'est nous-mêmes qui devenons les monstres.
Et enfin, il y a aussi cette décomplexion de la violence inculquée par la télé juste pour pouvoir mieux nous faire avaler ses pubs (véridique) qui fait que du coup, on agresse à tout va sans voir où est le problème.