Je me souviendrais toujours de ce que nous avait dit un spécialiste de la communication venu nous faire une intervention sur la lecture d'images au lycée.
Il avait parlé de films, mais surtout de publicités et de mode, et des techniques de manipulation du marketing.
Il nous avait simplement dit de réfléchir deux secondes aux intérêts des marques et des industriels de la mode (vendre un max) et nous avait tous et toutes scotché.e.s avec ce principe évident : on vous vend un produit en vous assurant qu'il vous rendra unique et spéciale... en essayant de le vendre à un maximum de gens.
Voilà, rien de plus à rajouter.
Les instagrameur.euse.s ont des partenariats avec des marques, sont qualifié.e.s d'influenceur.euse.s, ce n'est pas pour rien : ce sont finalement des hommes et des femmes sandwichs pour les marques, pour donner envie aux personnes qui les suivent d'acheter les produits. Ils.Elles signent des contrats (partenariats c'est plus glamour, mais c'est bien de contrats dont il s'agit)
Et c'est encore plus retors que le système de mannequin.e.s sur catalogues (alors que c'est le même principe) parce qu'en plus on fait croire aux personnes que l'influenceur.euse est comme vous et moi et a choisi son style le matin en se levant, en ouvrant son placard. C'est tout le piège de ces réseaux sociaux, particulièrement Insta, royaume de l'esthétisme.
Hé bien nope, hein, ils/elles ont stylistes (cad que ce look n'est même pas forcément le leur !), maquilleur.euse.s, photographes, etc... et je parle de TOUS.TES ceux/celles qui ont un peu de popularité, pas seulement de Rihanna, Kim Kardashian ou Karim Benzema.
C'est le système du prêt à porter classique, y'a juste la forme du mannequinat qui a changé. Et qui est très perverse parce qu'on en vient à oublier que le but est commercial, du coup, la confiance est totale... ce qui fait de nous des cibles tellement faciles...