Hello à toutes!
Je me permets de réagir à mon tour à cet article sur un article, et également aux propos qui ont été tenus par la suite.
De mon côté, je me trouve un peu le cul entre deux chaises parce qu'à la fois je comprends les arguments autour de la morale universelle, et à la fois ceux tenant au caractère individuel des valeurs. J'entends également ceux relatifs d'un côté à la sécurité (sanitaire, psychique) du trompé et ceux relatifs à la vie privée et au lâcher prise du trompeur.
Il n'empêche que dans une situation de tromperie, je pense qu'effectivement que ce n'est pas tellement l'acte en lui-même qui est jugé (car oui, il s'agit bien de jugement, et de mon point de vue, nous avons tous une propension à juger que nous souhaitons rarement admettre), que la manière dont est elle est gérée et le contexte dans laquelle elle prend place. Je pense qu'on peut tous être d'accord sur le fait que nous aurons plus de facilité à jeter l'opprobre sur (par exemple) 1) quelqu'un qui trompe un(e) ami(e) à nous (instinct de protection) ou nous-même, 2) quelqu'un qui trompe de manière répétée et sans en informer son partenaire, en lui refusant la possibilité de jauger sa situation de couple dans son entièreté. Cependant, si le trompeur était amené à nous expliquer les raisons de ses actes dans un climat bienveillant (ce qui est à mon avis est devenu impossible ici, étant donné le nombre de réactions virulentes), je ne suis pas certaine que certains propos universalisants tiendraient toujours autant.
De mon côté, la vraie question que je me pose par rapport aux motifs de tromperie (répétée, parce que l'erreur est humaine et je pense qu'avec quelques bières, toute personne initialement exclusive est capable de tromper ponctuellement) est d'ordre plus général : pourquoi les personnes qui trompent de manière répétée refusent-elles de faire un choix et de laisser pourrir la situation en l'état? Que ce soit celui du polyamour/de la relation non-exclusive (bien que pas évident dans une société monogame), celui de quitter son partenaire si elle est exclusive, celui de dire la vérité et d'accepter la réaction de son partenaire (qui parfois peut être positive, comme certains exemples l'ont bien montré) etc... au lieu de prendre acte du motif de la-dite tromperie et d'opérer des choix en fonction. Je me pose le même genre de questions pour des couples dysfonctionnels qui refusent de se quitter, donc ce n'est vraiment pas seulement par rapport à la tromperie. De la même manière, pourquoi le trompé ne réagit-il pas non plus? Je ne sais pas pour vous, mais vivre dans un climat de suspicion et dans une insécurité permanente, c'est quand même fort désagréable et constitue selon moi un motif valable de rupture. En effet, rien n'oblige la personne qui soupçonne ou subit la tromperie à rester.
Je me permets de réagir à mon tour à cet article sur un article, et également aux propos qui ont été tenus par la suite.
De mon côté, je me trouve un peu le cul entre deux chaises parce qu'à la fois je comprends les arguments autour de la morale universelle, et à la fois ceux tenant au caractère individuel des valeurs. J'entends également ceux relatifs d'un côté à la sécurité (sanitaire, psychique) du trompé et ceux relatifs à la vie privée et au lâcher prise du trompeur.
Il n'empêche que dans une situation de tromperie, je pense qu'effectivement que ce n'est pas tellement l'acte en lui-même qui est jugé (car oui, il s'agit bien de jugement, et de mon point de vue, nous avons tous une propension à juger que nous souhaitons rarement admettre), que la manière dont est elle est gérée et le contexte dans laquelle elle prend place. Je pense qu'on peut tous être d'accord sur le fait que nous aurons plus de facilité à jeter l'opprobre sur (par exemple) 1) quelqu'un qui trompe un(e) ami(e) à nous (instinct de protection) ou nous-même, 2) quelqu'un qui trompe de manière répétée et sans en informer son partenaire, en lui refusant la possibilité de jauger sa situation de couple dans son entièreté. Cependant, si le trompeur était amené à nous expliquer les raisons de ses actes dans un climat bienveillant (ce qui est à mon avis est devenu impossible ici, étant donné le nombre de réactions virulentes), je ne suis pas certaine que certains propos universalisants tiendraient toujours autant.
De mon côté, la vraie question que je me pose par rapport aux motifs de tromperie (répétée, parce que l'erreur est humaine et je pense qu'avec quelques bières, toute personne initialement exclusive est capable de tromper ponctuellement) est d'ordre plus général : pourquoi les personnes qui trompent de manière répétée refusent-elles de faire un choix et de laisser pourrir la situation en l'état? Que ce soit celui du polyamour/de la relation non-exclusive (bien que pas évident dans une société monogame), celui de quitter son partenaire si elle est exclusive, celui de dire la vérité et d'accepter la réaction de son partenaire (qui parfois peut être positive, comme certains exemples l'ont bien montré) etc... au lieu de prendre acte du motif de la-dite tromperie et d'opérer des choix en fonction. Je me pose le même genre de questions pour des couples dysfonctionnels qui refusent de se quitter, donc ce n'est vraiment pas seulement par rapport à la tromperie. De la même manière, pourquoi le trompé ne réagit-il pas non plus? Je ne sais pas pour vous, mais vivre dans un climat de suspicion et dans une insécurité permanente, c'est quand même fort désagréable et constitue selon moi un motif valable de rupture. En effet, rien n'oblige la personne qui soupçonne ou subit la tromperie à rester.