Pour le passage mis en gras : Je pense que cette prise de parole se fait avant tout vis à vis de quelque chose de systémique que BEAUCOUP TROP de femmes connaissent, à savoir : le fait qu'un homme ne tienne pas compte de leur plaisir ou de leur jouissance, quand c'est fini pour lui, c'est la fin du rapport, point.Quid du choix de ne pas forcer l'orgasme pour l'orgasme ? Partir du principe que c'est forcément frustrant est faux. Ça dépend de chacun.e et si on passait moins de temps à vouloir développer des méthodes pour une sexualité épanouie, on en aurait peut-être plus pour simplement la vivre, dans le dialogue et le respect.
L'idée est de dire aux femmes qu'elles peuvent s'exprimer et avoir des rapports plus "complets" et décomplexés en disant si besoin à leur partenaire qu'elles voudraient prolonger le rapport après la pénétration pour ne pas rester sur leur fin.
Il y a évidemment des rapports sans orgasmes qui sont satisfaisants sinon ça serait très triste, mais le but ici est de dire : ne culpabilisez pas, si vous en voulez encore, communiquez, vous avez le droit.
J'ai pas l'impression qu'il y ait une injonction à jouir à tout prix mais plutôt à s'écouter et ne pas s'empêcher de dire les choses pour être épanouie dans ses rapports
