Quatre situations dans lesquelles je ne m’excuserai plus (parce que ça va 5 minutes)
- Initiateur de la discussion La Rédaction
- Date de début
Le truc que j'essaye de plus en plus d'appliquer c'est de remercier plutôt que de s'excuser. Genre plutôt que de dire "Déso de t'avoir embêté avec ca", répondre un "Merci d'être la".
Cela a selon moi, le double avantage d'arrêter demander pardon pour tout et n'importe quoi et de valoriser la personne en face.
Cela a selon moi, le double avantage d'arrêter demander pardon pour tout et n'importe quoi et de valoriser la personne en face.
Mymy, j'adore quand tu nous ponds l'un de ces articles super-puissants dont tu as le secret ! Merci 
Arrêter de m'excuser sans arrêt, c'est une de mes résolutions de l'année 2021. Je suis le genre de personne qui s'excuse systématiquement alors que je ne suis pas en tort, comme quand quelqu'un me bouscule dans la rue ^^ Mais tout ça c'est terminé, ça a assez duré 
M
Membre supprimé 350151
Guest
Il y a des choses pour lesquelles je ne m'excuse pas - dans l'exemple de la béchamel, me connaissant et avec mon caractère je sais que je lui aurais rétorqué que je ne suis pas devin et qu'il n'avait qu'à, au mieux, m'envoyer un message ou y aller lui-même. C'est pareil pour les masques par exemple, je ne m'excuse pas, peut-être à cause de mon caractère ou parce que, étant à risque et étant "un chouillat" effrayée à l'idée d'attraper le covid, c'est une façon pour moi de me protéger/me défendre. Je ne permet toujours pas aux inconnus de m'approcher à moins d'un mètre, un mètre cinquante, et surtout avec un masque mal mis 
En revanche je passe en effet plus de temps à m'excuser que les hommes de mon entourage et là je ne pense pas que ce soit une histoire de caractère. Je souffre beaucoup plus du syndrome de l'imposteur qu'eux, et ainsi de suite. Il y a, à mon sens, un vrai problème de se sentir "légitime" quand on est une femme.
En revanche je passe en effet plus de temps à m'excuser que les hommes de mon entourage et là je ne pense pas que ce soit une histoire de caractère. Je souffre beaucoup plus du syndrome de l'imposteur qu'eux, et ainsi de suite. Il y a, à mon sens, un vrai problème de se sentir "légitime" quand on est une femme.
Pour ce qui est de recadrer les con/nes, j'ai toujours peur qu'ielles me répondent un truc du genre "ooooouuuuh, et tu vas faire quoi pour m'empêcher de te traiter comme ça espèce de grosse pute ? Kestuvafair petasse hein ?! Me frapper ? Crier ? Appeler ta môman ? Tu vas pleurer pauvre petite merde ? Haaaaan, regardez tous, elle va pleurer l'autre pouf là. Allez pleure grosse pute ! PLEURE !!! " A chaque fois j'hésite parce que j'ai des réminiscences de mes années de maternelle/primaire/collège et ca me fait peur. Ça veut pas non plus dire que je m'écrase hein, mais je me demande toujours si le con en question est pas un fou furieux
Dernière édition :
@Bleu pastel Moi aussi, ça me traverse toujours l'esprit, mais tu verras que plus tu réponds/tu te défends, plus la colère et la légitimité dépassent la peur 
Et c'est un cercle vertueux, tu te sens de plus en plus fier.e de toi, donc tu as plus confiance et la fois suivante, tu sais mettre les limites.
Quand je vivais en France (je vis dans un pays sans harcèlement de rue (
)), j'ai commencé à répondre aux gars qui me suivaient/harcelaient et quelques mois plus tard, j'avais déjà beaucoup moins peur. C'est la même chose avec le mot "désolée", depuis que j'en ai pris conscience je l'utilise beaucoup moins et ça fait du bien.
Et c'est un cercle vertueux, tu te sens de plus en plus fier.e de toi, donc tu as plus confiance et la fois suivante, tu sais mettre les limites.Quand je vivais en France (je vis dans un pays sans harcèlement de rue (
)), j'ai commencé à répondre aux gars qui me suivaient/harcelaient et quelques mois plus tard, j'avais déjà beaucoup moins peur. C'est la même chose avec le mot "désolée", depuis que j'en ai pris conscience je l'utilise beaucoup moins et ça fait du bien.
Dernière édition :
@Bleu pastel :
Donc oui, effectivement, on se retrouve parfois face à des têtes à claques et on tombe dans une impasse. Mais ce cas de figure est tellement rare qu'il ne faut pas hésiter à réclamer ce qui nous est dû. Que ce soit en matière de respect ou de tranquillité.
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Donc oui, effectivement, on se retrouve parfois face à des têtes à claques et on tombe dans une impasse. Mais ce cas de figure est tellement rare qu'il ne faut pas hésiter à réclamer ce qui nous est dû. Que ce soit en matière de respect ou de tranquillité.
La petite anecdote : inspirée par la lecture de cet article, mon voisin du dessus se faisant une enième techno party je me suis dit que j'allais aller le voir cette fois. Je monte, je tape à la porte, deux fois, pas de réponse. Bon, je redescend, et je tape sur le tuyau du radiateur qui traverse tout l'immeuble, et qu'il entendra forcément (je l'ai déjà fait deux-trois par le passé) : il tape dessus en réponse, tellement fort que ca a fait décoller de la poussière du plafond, il hurle un truc que j'ai pas compris et... il a monté le son. 
Bon j'arrêterai de m'excuser un autre jour
Bon j'arrêterai de m'excuser un autre jour
@Bleu pastel
Taquet dans la carotide, ça calme net
(non, ne faites pas ça x)).
Avant, j'avais peur de ça aussi mais un jour, je me suis dit que je me laisserai pas submerger par l'angoisse si on me répond sur ce ton vu que cette personne...bah elle a aucune importance affective à mes yeux, donc de quel droit elle aurait un ascendant émotionnel me concernant ahah !! Plus facile à dire qu'à faire peut-être et c'est peut-être un sale raisonnement mais ça marche edit: j'ai décité
Taquet dans la carotide, ça calme net
(non, ne faites pas ça x)).Avant, j'avais peur de ça aussi mais un jour, je me suis dit que je me laisserai pas submerger par l'angoisse si on me répond sur ce ton vu que cette personne...bah elle a aucune importance affective à mes yeux, donc de quel droit elle aurait un ascendant émotionnel me concernant ahah !! Plus facile à dire qu'à faire peut-être et c'est peut-être un sale raisonnement mais ça marche
edit: j'ai décité
@MissWeird en ce qui me concerne dans ce genre de cas c'est très simple, je pleure. Ça me fait revivre des épisodes traumatiques où je me fais gaslighter par à peu près tous les autres gamins de mon âge et j'ai pas envie que la personne en face se marre, voir même en profite pour me frapper ou me cracher au visage. Ou alors que je me mette à lui hurler dessus et que ça la fasse encore plus marrer, que sous la colère je la frappe, qu'elle se mette automatiquement à appeler à l'aide (alors que je lui ai juste fait une pichenette) et que ça soit moi qui me fasse arrêter et que quelques temps après, cette personne se venge sur moi pour me faire comprendre "que ça t'apprendra à avoir cru que tu pouvais jouer au plus fin avec moi"
En vrai, les gamins peuvent être de gros sociopathes
En vrai, les gamins peuvent être de gros sociopathes
@Bleu pastel je comprends ton point de vue, surtout au vu de tes expériences bien trauma niveau relationnel !! Courage de la part d'une ancienne harcelée scolaire du primaire au lycée, c'est très dur de se sortir de ses anticipations angoissées concernant autrui et ses réactions
