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Ce qui est particulièrement agaçant de mon point de vue avec cette suprématie de la S sur la L et les débouchés que ça ouvre c'est que j'ai l'impression que ça sous-entend clairement que les maths c'est "une vraie matière" et que du coup si tu l'as pas étudiée au lycée, ne compte pas en faire après, alors que la littérature ça serait du pipeau, si tu l'as pas étudiée c'est pas grave, ça sert à rien et c'est bidon, tu pourras quand même faire des lettres après. Faudrait quand même pas croire qu'on apprend des trucs en L ! (cela dit vu qu'ils ont réussi à réduire le programme et les heures de littérature en Terminale L on va finir par penser qu'effectivement c'est vraiment pas utile comme matière, même pour des littéraires...)
Ah beh c'est cool, il fait un peu du bien cet article, quand même .
J'ai eu mon bac L haut la main (mention TB sisi), et entre mes profs de sciences en seconde qui m'ont rabâché les oreilles de "mais t'es sûre que tu veux pas aller en S" "c'est du gâchis" "qu'est-ce que tu vas bien pouvoir faire avec un bac L", j'étais bien fière de leur mettre ça dans les dents...
J'ai fait un an de prépa, donc une Hypokhâgne l'an passé, que j'ai réussi sans trop trop de casse... Ils m'ont fait passer en deuxième année, mais j'ai dit NOPE. Ca ne me plaisait pas franchement, je suis pas taillée pour ce genre d'études, qui sont beaucoup trop complètes et un chouillat élitiste, on va pas se mentir. Grâce à des équivalences, je suis allée directement en L2 d'LLCE Anglais à la fac. Et je pense tenter les concours de l'ESIT l'année prochaine.
Bref, j'ai partagé pour encourager les petits L qui sont de moins en moins nombreux dans mon ancien lycée...
@Lou-wizz On a un peu (beaucoup) le même parcours... le meilleur
Il n'empêche que si tu fais l'ESIT, à moins que tu n'arrives à passer les concours et à être interprète de conférence ou traductrice dans une grande organisation... Tu te retrouveras, comme moi, dans la tranche des diplômés de grandes écoles (bac + 5 / ingénieur) à qui on ose proposer un salaire proche du SMIC
Super la filière littéraire ! J'adore !
(vous ressentez de l'amertume dans mon propos ? Nooooon pô possible)
Bref, plutôt que d'encourager les "bons" à faire L, je proposerais plutôt de refondre les sections qui n'apportent que des inégalités.
Je rejoins ce que plusieurs Madz ont déjà dit, dont le témoignage de @Laurène M, le problème ce n'est pas la formation mais les conseillers d'orientation. Ils ont des chemins tout tracé et des cases à cocher et en dehors de ça, pas grand-chose. Ils bug si on leur demande quelque chose en dehors de ces cases. J'en ai fait l'expérience, et je n'ai reçu aucune aide. Je voulais partir à l'étranger juste après mon bac (j'avais besoin d'air, niveau famille) et on m'a répondu que je ne pouvais que m'inscrire en Erasmus en Master, J'ai demander comment, dans ce cas là, je pourrai m'inscrire en licence au Royaume Uni, comme n'importe quel autre étudiant. Pas de réponse, pas d'offre de se renseigner pour moi, et pas de possibilités de recevoir de l'aide a remplir les formulaires et essayer de comprendre le système. Le pire c'est que ces conseillers ont beaucoup d'influence sur les élèves, qui ont confiance en leur compétence et leur bienveillance. Leur boulot ne devrait pas être d'orienter les élèves, mais de les aider a aller ou ils veulent. Bref, pas a fermer des portes mais a les ouvrir! (Je suis philosophe le matin, jusqu'à mon premier café)
Merciiii pour vos nombreuses réactions, contente que cet article soit utile et/ou fasse réagir !
Merci aussi pour vos corrections, je vais vérifier tout ça et faire des petits changements si besoin
Concernant le parcours des Madz pour arriver jusqu'en cette sainte rédac, j'ai soumis l'idée, on vous met ça dans un coin ! Idem pour les prépas, je comptais faire un article plus spécifique sur les prépas et à quel point ça peut etre COOL, je témoigne !
Le truc c'est que faire L ça impose d'avoir un bon projet après. Parce que c'est moche, c'est un fait, mais un bac L c'est passé après les S et ES dans beaucoup de formation. ( et en fait c'est pas vraiment une question de matière mais une question de méthode de travail et de rigueur qui mettent les S en avant, bref).
Quand on sait que les formations "dédiés" aux L à la fac ne mènent souvent à rien au final ... Faut s'accrocher quoi.
Quand je vois ce que sont devenus la majorité des gens de L de ma génération bac 2009 (dans mon lycée hein'). La majorité ont tentés des études à la fac qui n'ont menées à rien. Donc reconversion dans des choses totalement à côté (genre petite enfance). Bon.
Le truc c'est qu'il faut quand même regarder un minimum la réalité en face, CERTES le bac L c'est loin d'être finger in the nose (d'ailleurs je l'ai tjrs pensé), mais la réalité de la société (bienvenue dans le vrai monde cruel), c'est qu'un bac L ça a tendance à fermer pas mal de porte et que beaucoup de formations mènent ... au chômage et aux boulots mal payés.
MAIS, MAIS, si VRAIMENT vous avez un objectif, un truc susceptible de tenir la route, qui vous tient à coeur, alors FONCEZ. Mais gare à ceux qui font juste bac L parce que les lettres et les langues ça les botte plus. C'est moche, c'est dur à cet age là, mais faut se renseigner à peu prés de ce qu'on va vouloir faire et si ce qu'on veut faire est viable.
N'empêche c'est atroce, la vie PRO d'aujourd'hui c'est de la stratégie de vie , il faut passer son temps à s'assurer que la voie qu'on suit est viable et à penser intelligemment nos CVs. Nos parents étaient plus chanceux ... :/
M
Juste pour info, les (bons) élèves de L peuvent également devenir ingénieurs si ils le souhaitent !
C'est l'université de technologie de Compiègne qui propose une formation d'ingénieur pour ceux qui ne viennent pas de filières scientifiques. Il faut cependant avoir fait l'option math en L, sinon ça risque d'être compliqué...
Cette formation propose d'un côté une formation scientifique et technique, et de l'autre des enseignements plus portés sur l'histoire des techniques et la philosophie.
À noter qu'ils n'ont pour l'instant pas énormément de candidature de littéraires... Et qu'en plus d'être une des meilleures écoles d'ingénieur en France, elle est aussi public (donc des frais d'inscriptions corrects et une possibilité d'être boursier...).
Pour plus d'info : http://www.utc.fr/formations-enseignements/humanites-technologie.php
Voila voila !
Si mon expérience en L > artistique peut aider ?
J'ai toujours voulu suivre une voie artistique. Arrivée en 3e, j'ai été visiter un lycée qui faisait un cursus STI Arts appliqués. Il était à perpette (il aurait fallu que je soie en internat... et curieusement j'avais pas du tout envie) et comme c'était le seul de l'académie (de Nice) et qu'il y avait à peut près 25 place par an, j'te raconte pas le dossier et les pistons qu'il fallait pour rentrer dedans.
Donc seconde généraliste option STI chéplukoi ingénieur machin (bah oui, ma conseillère d'orientation très inspirée m'a dit qu’il y aurait du dessin.. oui oui... )
Donc bon après ma 2nde option "rien branler au fond de la classe et se marrer comme une baleine avec ma pote, la seule autre meuf de l'option" j'ai rebifurqué en L pour suivre le cursus Arts Plastiques. Problème : mon lycée ne l'enseignait pas. Il avait juste l'option facultative du mercredi après midi. Le lycée du coin qui l'enseignait j'aurai aussi du aller en internat et il bénéficiait d'une réputation vraiment pourrie... le niveau de ce lycée étant un des pires de la région. Donc sur les conseils toujours autant avisé d'une conseillère d'orientation venue de l'enfer, j'ai décidé de prendre cette option lourde par correspondance via le CNED, wesh ma poule, comme ça. (+ l'option facultative ce qui était mieux que rien pour avoir un vague suivit et des conseils de prof). Sauf que j'ai bien vite comprit qu'une option principale (3h histoire de l'art, 3h art plastiques normalement en semaine dans un lycée) + la préparation au bac c'était trop trop chaud à suivre par correspondance. Ben tient...
Déprime, découragement... bref... après quelques mois ma mère a trouvé le moyen de me faire donner des cours particulier (par la prof de l'option principale du fameux lycée pourris de la région qui Ô miracle habitait pas trop loin de par chez nous). Le courant est bien passé, elle m'a supra bien coachée et j'ai passé mon bac les doigts dans le nez. Heureusement.
Ma mention bien en poche... je me suis tournée vers une prépa artistique. Une prépa, pas une MANAA. Une prépa est enseignée en école des beaux arts, pas en lycée/école privée. Elle est vraiment orientée ARTS et permet l'accès à des cours vraiment plus évolués (modèle vivant, gravure, sculpture, art contemporain, bande dessinée, photographie...). Sur les conseils d'une fille qui venait de la faire l'année avant moi et qui me l'avait vendue comme la meilleure école du monde. Elle avait pas tort du tout. On est devenues amies depuis. Ca reste un de mes meilleurs souvenirs cette année là. Bon maintenant l'école a changé de direction et de locaux et parait que l'ambiance est plus tout à fait la même.
Cette année de prépa m'a servi à confirmer mon choix, à savoir aller faire de la BD en Belgique et m'a permis d'explorer pleins de disciplines artistiques en ayant accès au matériel qui va bien, et de préparer un méga dossier pour rentrer dans l'école de mon choix, pourtant assez prisée. Après 3 ans de BD où je me suis éclatée mais où, soyons sérieux, on trouve pas de boulot en sortant, je suis allée en région parisienne tenter un CAPES Arts plastiques (c'était juste avant la réforme, et un bac +3 suffisait encore à rentrer) mais bon l'option universitaire pour une nana comme moi c'était trop... trop universitaire, trop scolaire. J'y était pas du tout bien.
Donc en désespoir de cause, je suis rentrée en BTS Communication visuelle, option graphisme édition publicité en alternance, histoire de me faire une expérience professionnelle. C'était pas mal. Sauf que notre école (privée) était pas au top top sur tout, et que j'ai passé ma première année à revoir des bases qui sont censées être acquises en MANAA (je me demande ce que les autres ont foutu pendant leur année de MANAA, dans la même école, ils en venaient tous). Parce que après 3 ans d'option art plastique au lycée, une année de prépa et 3 ans de BD, continuer à voir "le cercle chromatique" et "les gris colorés" ... ma fois... Bref.
Bon ben sinon, j'ai eu mon BTS (on a pas été beaucoup dans ce cas, et je peux dire que ceux en alternance on mieux réussis que ceux en formation classique en moyenne). Franchement, cette option est a déconseiller de nos jours : on ne forme absolument pas aux métiers du web, et il est très dur de trouver du boulot derrière. Sauf si après une MANAA et le BTS (soit trois ans) vous enchaînez sur une licence pro ou un truc complémentaires en web/multimédia. Ca sera toujours plus simple pour le marcher du travail. Préférez l'option Communication visuelle : multimédia si vous la trouvez (nous, elle était carrément pas enseignée, les gens qui se sont inscrits dans cette option se sont retrouvés d'office en graphisme, édition, pub sans qu'on leur demande leur avis. O.o)
Voilà, sinon aujourd'hui, j'oscille toujours à faire des choix un peu pourris et ma carrière décolle pas. Mais c'est plus un choix personnel. Je pourrais prétendre à une bonne place dans le graphisme avec mes capacités. J'ai tenté la voie BD un temps et la voie freelance mais je suis mauvaise commerciale, alors je n'arrive pas à faire décoller mon activité. Mais c'est pas la faute de la L !
En L, j'avais une très bonne prof de philo qui m'a donné le goût de la réflexion et la curiosité de réfléchir autrement, j'ai aussi approfondi mes connaissances en histoire (j'adore) et en littérature, là où les math et la physique me désespéraient en 2nde... non c'était vraiment bien la L. Je suis juste déçue quelle soit effectivement considérée par une voix de garage, et que dans mon lycée très fière de ses filières STI et BTS dans le même genre, il n'existait qu'une classe de L, avec des options de langue de base avec les profs qui étaient dispo (anglais renforcé ou italien débutant) alors que la L est la seule option de lycée qui permet normalement d'aborder des choses comme l'art, la musique ou le cinéma. Ca serait tellement top que cette filière soie plus mise en valeur !
J'ai fait un Bac L suivi d'une licence LEA et je suis actuellement en Master Business et Langues étrangères et je dois avouer que j'ai longtemps regretté de ne pas avoir un bac ES
En effet, en LEA je pense que sortir d'une ES aide plus pour les matières "générales" type éco, compta. Et contrairement à ce qui a été dit dans l'article LEA ne prépare pas tellement à être prof de langues !
@Naurore : T'as raison, j'ai oublié les hommes, pas facile ces pronoms ! On peut même sans problème les appeler sages-femmes (et pas forcément maïeuticiens), parce que la femme dans sage-femme, c'est la patiente, pas le/la professionnel(le)
@Luchsi : ça m'intrigue ce que tu dis à propos des diplômés de l'ESIT à qui on proposerait un SMIC. Après mon bac L, j'ai fini par arriver à l'ESIT, et j'ai pas du tout l'impression que mes potes de promo se retrouvent au SMIC. Alors évidemment, ils sont pour la plupart en libéral (comme je l'étais avant de reprendre les études), mais ça marche plutôt pas mal ! Comme toute activité libérale, le démarrage est stressant/difficile/compliqué, mais ça marche au bout de quelques mois L'école nous avait bien prévenus qu'on serait à 80-85% en libéral, donc pas de mauvaise surprise de ce côté là au moins.
En fait, c'est pas contre toi ce que je dis là, c'est juste que tellement de gens ont l'air de penser que tu vis forcément dans la misère comme traducteur, je préfère préciser que c'est loin d'être le cas.
Mais je te rejoins sur le fait que pour être salarié, hors des organisations internationales, point de salut ! Ou alors devenir chef de projet, mais c'est un peu différent.
@Thée : MERCI ! J'aime bien me sentir moins seule à défendre le fait d'aller en L PAR CHOIX
Je n'arrête pas de répéter à tout le monde que finalement, tout ce qui compte en partant en L, c'est d'être sûr de ne pas vouloir devenir ingénieur ou médecin (et encore, pour médecin, ça se discute, mais c'est vrai que partir en L dans ce cas là, c'est se compliquer la vie, et c'est peut-être pas nécessaire !). Raisonner par élimination, c'est pas valable pour toute l'orientation, mais au moment du choix de la filière, ça peut être plus simple de savoir ce qu'on ne veut pas faire plutôt que ce qu'on veut faire.
Et je précise en passant, comme ça fait toujours du bien de démonter quelques clichés, que la prépa n'est pas un enfer dominé par l'esprit de compétition, en tout cas celles de provinces.
C'est surement vrai pour certaines prépa litté, mais mes quelques potes qui ont essayé prépa on vite arrêté (et ils étaient à Toulouse, Cannes ou Montpellier). Trop de compet et de pression. Mais après chacun le vit différemment je pense.
Salut! J'ai fais un bac L-cinéma puis une licence en ciné et en ce moment je suis à Montréal donc je peux peut-être t'aider
Pour les études sup' en cinéma, si tu vas à la fac tu auras majoritairement des cours sur l'histoire et l'analyse ! En fac de lettre, la licence cinéma c'est surtout pour avoir une bonne culture G mais pas que! J'ai également eu des cours de montage et de réalisation (mais bon c'est clair que c'était pas la majorité de mes cours quoi^^), à savoir que j'ai fais la licence à Montpellier et je ne suis pas certaine qu'ils aient la meilleure formation là bas. Du coup si tu veux vraiment de la pratique, tu peux tenter les BTS ou les écoles comme l'ESAV à Toulouse (une des seules écoles publiques de cinéma et qui ne coûte donc pas un bras par année) !
Pour Montréal, tu as 4 universités (2 anglophones, 2 francophones) et je crois que toutes proposent un cursus cinéma, j'ai rencontré quelques élèves et ils ont l'air de bien kiffer !
J'en ai fait l'expérience, et je n'ai reçu aucune aide. Je voulais partir à l'étranger juste après mon bac (j'avais besoin d'air, niveau famille) et on m'a répondu que je ne pouvais que m'inscrire en Erasmus en Master, J'ai demander comment, dans ce cas là, je pourrai m'inscrire en licence au Royaume Uni, comme n'importe quel autre étudiant. Pas de réponse, pas d'offre de se renseigner pour moi, et pas de possibilités de recevoir de l'aide a remplir les formulaires et essayer de comprendre le système. Le pire c'est que ces conseillers ont beaucoup d'influence sur les élèves, qui ont confiance en leur compétence et leur bienveillance. Leur boulot ne devrait pas être d'orienter les élèves, mais de les aider a aller ou ils veulent. Bref, pas a fermer des portes mais a les ouvrir! (Je suis philosophe le matin, jusqu'à mon premier café)
ça m'a fait la même chose que je suis allée voir le conseiller pour faire des études de cinéma, le mec n'y connaissait rien, il m'a renvoyé vers des liens de l'onisep ou d'autres liens internets (que des liens que j'avais déjà trouvé d'ailleurs --') Du coup le mec ne m'a absolument pas aidé! Mais vu que j'y étais allé parce que le passage à son bureau était obligatoire en terminale... On va dire que je n'attendais rien de lui^^ Par contre un bon point : il n'avait pas essayé de me faire changer d'avis sur ma volonté de continuer dans le cinéma.
MAIS, MAIS, si VRAIMENT vous avez un objectif, un truc susceptible de tenir la route, qui vous tient à coeur, alors FONCEZ. Mais gare à ceux qui font juste bac L parce que les lettres et les langues ça les botte plus.
Du coup, plutôt que de conseiller le bac L à celles et ceux qui savent ce qu'elles-ils veulent faire (parce que oui, on a le droit d'avoir un projet qui ne se construit qu'en terminale voire en prépa, ça se fait), je le conseillerais plutôt à celles et eux qui savent au moins ce qu'elles/ils ne veulent pas faire.
Perso je trouve que le lycée c'est bien trop tôt pour savoir ce qu'on veut faire dans la vie ! De mon côté je n'avais qu'une trèèèèèès vague idée de ce que je voulais faire plus tard (d'ailleurs le moment où j'ai dû m'inscrire sur post bac en terminale a été plutôt épique et rempli de panique BREF). Du coup je suis plutôt d'accord avec @Thée, lorsqu'on ne sait pas trop c'est peut-être mieux de réfléchir à ce qu'on ne veut pas faire, pour éliminer certaines choses. J'ai vraiment su vers quoi je voulais me tourner en troisième année de licence, donc je suis bien loin d'un projet bien établi en première haha.
Et sinon, petite parenthèse/coup de gueule : lorsque j'étais au lycée les options arts au lycée n'étaient accessible en option lourde qu'en étant en L. J'ai pas mal de potes à l'époque qui avaient fait cinéma en 2nd et qui ont dû arrêter en Première parce qu'ils voulaient aller en S ou ES^^ C'est débile, mais vu que l'épreuve au bac c'est beaucoup d'écrits, et bien les scientifiques ne peuvent pas le faire... C'est encore plus débile quand on pense que les BTS cinéma recrutent beaucoup de S parce qu'il y a pas mal de math et physique dans les programmes. Enfin ça c'était en 2008-2009, peut-être que maintenant ça à changé ?
@Topie : Je te rejoins tout à fait ! Je suis aussi en libéral et ça le fait largement. Oui, on peut faire traducteur et vivre bien. J'ai même un diplôme moins valorisant (puisqu'il est universitaire), malgré une équivalence avec l'ISIT.
Mais bon, quand je vois les conditions proposées en salariat... Je rebondis juste sur les commentaires hyper positifs, parce qu'honnêtement, si on a de l'ambition, faire L c'est se mettre des bâtons dans les roues.
J'avais pas d'ambition quand j'étais au lycée et parfois je m'en mords les doigts