@Heran.
Je ne sais pas si des revues limitent réellement la quantité de matériel supplémentaire. Le critère c'est qu'il ne faut pas qu'un résultat majeur se retrouve illustré en annexe, les éditeur.rices pourront refuser le papier si c'est le cas, après on peut toujours mettre plein de blabla en annexe, je suppose. Je pense que les chercheur.ses se limitent elleux-mêmes: on sait bien que la plupart des gens ne vont pas aller regarder le matériel supplémentaire (déjà il faut le télécharger en plus de l'article et de base quand un truc s'appelle "annexe", on a tendance à le zapper facilement

) donc c'est pas vraiment la peine de s'embêter à en mettre un paquet. En plus, si paquet il y a, c'est qu'il y a peut-être matière à faire un second papier et personne ne va laisser passer une occasion de publier deux papiers au lieu d'un

Sinon, je suis d'accord avec toi, si l'auteur.e ne met aucune référence (que ce soit une figure ou un tableau, un data not shown ou une référence biblio) quand un résultat est mentionné, c'est que c'est louche.
Globalement, c'est quand même pas évident de montrer qu'un papier publié dans une revue est foireux, il faut souvent très bien connaître le domaine précis et notre avis est généralement un peu biaisé par le fait qu'on trouve souvent que les papiers qui utilisent des méthodes différentes des nôtres sont pas très rigoureux
@Little_Wing
Je comprends pas quand tu dis que Science et Nature vulgarisent, les articles publiés dans ces revues sont des papiers "classiques" pourtant
Et je voulais rajouter que les thèses c'est généralement moins bien que les papiers en terme de "sûreté" des résultats: il y a moins de gens qui passent derrière pour relire et évaluer, on y met souvent des résultats qui n'ont pas pu être publiés (pas forcément parce qu'ils sont mauvais, mais par manque de temps ou autre) donc l'étape de review (qui est quand même la base du système de connaissance scientifique d'aujourd'hui) n'a pas été faite, on ne peut pas avoir une idée du niveau général du travail comme on peut le faire avec les IP des revues (bien que ce système d'IP soit très discutable) et comme elles sont souvent écrites dans la langue maternelle de l'auteur.e, il y a moins de chance que la thèse soit citée et les résultats présentés appuyés (ou infirmés) par d'autres études.