Françoise Dolto,
La cause des enfants. (On ne naît pas mère, on le devient, hu hu hu).
Je ne l'avais encore jamais lue, honte à moi, faut se forger une idée d'elle, elle est quand même incontournable! J'aime bien, c'est fluide, dense, passionné, pas chiant du tout, par contre je trouve que c'est mal organisé, pas structuré (mais c'est un détail). On sent son expérience avec les enfants, sa réflexion, je ne suis pas toujours d'accord avec elle mais c'est plein de bon sens, pas comme Aldo Naouri que je déteste. J'en suis à peine 100 pages, je sais si je vais finir en fait.. Je me suis fait mon idée. Petite joueuse.
4/5.
Et on m'a filé Anna Sam,
les tribulations d'une caissière, rien à voir avec l'autre. Ca se lit vite, c'est écrit platement, aucun style, ici le fond prime sur la forme, l'essentiel est qu'elle fait bien de dénoncer les conditions salariales et la précarité ambiante de ces boulots dont on n'a pas trop conscience, à moins de l'avoir fait soi-même, et qui permet d'avoir un regard plus indulgent et plus humain à priori sur les caissiers/caissières. Atrocement déprimant donc.
2/5.
Et puis encore un autre, Pinçon-Charlot,
Paris, quinze promenades sociologiques. Je suis violemment en kiff. C'est tout ce qui m'intéresse. (Je sais pas si ça ressemble sur le fond au best seller de Laurent Deutsch sur Paris...) Au premier abord on peut croire que c'est naze, un guide pour les beaufs provinciaux en goguette à Paris, en fait, pas du tout : les auteurs sont 2 sociologues spécialistes de la bourgoisie, donc ont une approche géo-sociologique du truc -oh c'te suprise- et ils décryptent quartier par quartier (ex : le métro, Paris unifié? ou Gare Saint Lazare, un sas entre Paris et sa banlieue, etc...) brassent les thèmes du rapport centre/périphérie, de la ségrégation spatiale et sociale, de la spécialisation.. C'est l'ex géographe qui parle. Ca a l'air bâteau, mais c'est hyper fouillé. Je kiffe.
Je l'ai déjà dit? J'en suis qu'au début, chapitre 7
). 5/5.