J'ai fini
Il faut qu'on parle de Kévin de Lionel Shriver. Comme je l'ai déjà dit, ça ne m'a pas passionnée, en fait j'ai été uniquement captivée par les 100 ou 150 dernières pages, en gros. J'ai trouvé que ça avait beaucoup de mal à se mettre en place (mais ceci dit l'intrigue s'installe moins facilement dans un roman épistolaire comme celui-ci, à mon avis).
D'un point de vue général ça m'a quand même plu, c'est une histoire terrible, très forte (et comme l'a dit
Antigone., effectivement on sent l'horreur monter lettre après lettre, ce qui vaut quand même le coup d'oeil).
J'ai bien entamé
Aurora, Kentucky de Carolyn D. Wall. Je suis tombée dessus par hasard au Salon de Livre de Poche et je suis repartie avec parce que c'est tout à fait le genre d'ambiance qui me plait: une histoire de famille(s) dans l'Amérique profonde. Ca m'a fait penser aux romans de Barbara Kingsolver en lisant la quatrième de couverture (même si ça ne se passe absolument pas à la même époque).
Je me suis un peu plantée parce que ça ne ressemble pas du tout à du Kingsolver, ce n'est pas du tout un roman léger, c'est même assez sordide, mais je trouve ça très prenant et je m'attache beaucoup aux personnages pour le moment.
Je vous copie le résumé:
En 1938, dans le Kentucky marqué par la pauvreté et le racisme, Olivia Harker survit en tenant une épicerie. Dans son cabanon isolé dans la montagne, elle élève son petit-fils, s’occupe de sa mère à moitié folle et prend soin des loups que son grand-père ramena jadis d’Alaska. Un jour, elle décide de faire déplacer la tombe de son père pour l’avoir près d’elle. Sans se douter que, ce faisant, elle va s’attirer la colère de son sinistre voisin Arnold Phelps, et déterrer un secret que ceux qui l’aiment lui cachent depuis des années.
Ca me plait bien, et c'est un premier roman apparemment donc je serai très curieuse de lire les suivants (en cours d'écriture d'après ce que j'ai compris).
