Il y a deux jours, j'ai fini
La danse de Gengis Cohn de Romain Gary. J'en ai déjà lu plusieurs de Gary/Ajar mais je crois que celui-ci est le plus barré jusqu'à présent. Les bases qu'il pose au début du roman sont à peu près claires et cohérentes, mais à partir d'une centaine de pages l'histoire devient sans queue ni tête, et on se sent obligés de suivre parce qu'on a vraiment envie de comprendre ce qu'il cherche à nous dire... En tous cas j'aime beaucoup ce ton décalé avec lequel il aborde l'éventuelle culpabilité d'un ancien SS, c'était pas évident et finalement ça se lit comme de rien.
Je l'ai dévoré en quelques heures, Romain Gary m'a soufflé, comme à chaque fois.
J'aimerais bien savoir ce qu'il prenait aussi, parce que ça a l'air d'être de la bonne...
Avant ça j'ai lu
Mémoires d'une jeune fille rangée de Simone de Beauvoir. Enorme coup de coeur que j'ai eu beaucoup de mal à lâcher, j'ai déjà envie de le relire. Les jeunes années de cette femme sont impressionnantes à lire, déjà très tôt elle avait un regard particulier, bien à elle, sur le monde. Des projets, une conception de la vie, des idées bien arrêtée. Je suis en admiration totale. J'ai très envie de m'atteler au
Deuxième sexe maintenant...
Et donc j'ai commencé
David Copperfield de Dickens, que je savoure comme un petit pain. Je n'arrête pas de relire certaines phrases, ma lecture est loin d'être linéaire, mais ça me plait. J'avais adoré
Les grandes espérances, j'espère être aussi emballée par celui-ci. Et comme je suis à Londres, je pense que le Charles Dickens Museum me verra bien assez tôt.
Je me suis rachetée un Dostoïevski aussi,
Les frères Karamazov, après avoir lu
L'idiot le mois dernier. Je suis très pavés en ce moment, ça me rassure, je ne pensais plus être capable de lire plus de 400 pages sur la même trame.