J'ai assez vite fini
La confusion des sentiments. C'est un vrai bijou ! L'écriture de Zweig est très poétique. C'est un beau roman, qui se lit tellement vite qu'on pourrait bien le relire une deuxième fois, du temps qu'on y est.
J'ai aussi terminé la biographie de Yukio Mishima par Jennifer Lesieur que j'avais commencé cet été. Il faudrait que je lise celle de Marguerite Yourcenar pour me faire une idée plus précise de la qualité de celle-ci. Je n'ai pas d'élèment de comparaison, et je ne suis pas une habituée des biographies.
Mais j'en ai beaucoup appris sur le personnage. Je trouve Mishima fascinant, et la lecture de cette biographie renforce mon sentiment. J'ai eu un vrai haut le coeur lors de la description de sa mort, qui ressemble, il est vrai, à s'y méprendre à celles décrites dans ses oeuvres. La fin de la nouvelle
Patriotisme est troublante de réalisme si on la lit en parallèle à la description des faits.
Du coup, j'ai très envie de lire la tétralogie
La Mer de la fertilité. J'ai lu Mishima en passant toujours à côté de l'oeuvre qu'il voulait être sa plus aboutie.
J'ai entamé le recueil
Baltiques, les oeuvres complètes de Tomas Tranströmer de 1954 à 2004. Son prix Nobel m'influence, je dois l'avouer. Je lis tellement rarement de la poésie que j'ai étrangement besoin que l'auteur soit récompensé pour m'y mettre.
Ses poèmes me captivent pour l'instant. Ses métaphores sont d'une justesse assez impressionante. Je vais suivre ça de près.
J'ai du mal à ne lire que de la poésie, donc je préfère alterner avec
L'art français de la guerre d'Alexis Jenni. Difficile de me faire une idée bien définie pour l'instant, mais son style me plait bien. Il a su me happer dès les premières pages, +1 pour Monsieur Jenni.