J'ai (enfin) fini
37,2 le matin de
Philippe Djian (périodes de révision qui font traîner les bouquins, je vous hais).
Il m'a un peu trop serré le cœur ce bouquin. C'est un petit morceau de vie, sans fioritures. C'est l'histoire d'un amour un peu trop passionnel, d'un type un peu trop amoureux, d'une nana un peu trop écorché vif, pour ne pas dire complètement folle.
Pourtant, les scènes peuvent être prévisibles et tombent quelquefois dans le
too much. Le style parlé passe plutôt bien même si les phrases sont parfois lourdes. On dirait que l'auteur a cherché à paraître détaché et simple alors qu'il nous balance des pseudo-aphorismes sur la vie toutes les dix pages, c'est assez contradictoire.
Mais l'important, c'est que j'avais envie d'être Betty et de m'enterrer dans ce bungalow, j'avais envie de tout vivre au 120ème degré, j'avais envie d'exploser comme elle quand je le voulais.
