Fab;2744611 a dit :Il dit juste que notre génération (de mecs - les vingtenaires-trentenaires) est la première à devoir véritablement "gérer" la montée en puissance d'une société féminine, et que des tas de "codes" / d'habitudes sont à réinventer. Attention, ce n'est pas pour nous déplaire, au contraire, mais c'est pas forcément évident. J'ai par exemple été élevé par un père "old school" et tous les "comportements" qu'il m'a transmis ne m'ont clairement pas servi à grand'chose dans mon couple, dans mon rapport aux femmes... j'ai dû tout réinventer par moi-même, me faire ma propre sauce. Et sexuellement, c'est globalement la même chose, y'a des comportements qui doivent se réinventer tous les jours. Sans faire non plus le Caliméro, ça demande un peu beaucoup d'adaptation. C'est ce que son papier exprime.
Après, perso, je trouve ça sain que des mecs se lèvent pour l'écrire et exprimer une forme de "désarroi" face à cette nouvelle donne.
Je comprends le message en filigrane de l'article, mais justement, il n'est qu'en filigrane, et pour moi, l'auteur donne surtout le sentiment d'être nostalgique d'une époque où le plaisir féminin n'était soi-disant pas pris en compte:
J?exagère un tout petit peu, mais c?est vrai qu?en matière de compétences sexuelles, les hommes ont vu la barre du « tout juste passable » crever le plafond. En 50 ans, on est passé de « savoir dessiner un bonhomme » à « savoir expliquer le principe de l?intrication quantique » et nos rapports sexuels ressemblent de plus en plus à l?examen d?entrée à Polytechnique.
Euh... c'est quand même dommage que le fait de procurer du plaisir à sa partenaire soit perçu comme ça...
Ensuite, tu affirmes que l'article ne prétend pas l'universalité, alors pourquoi dire qu'il représente le désarroi de toute une génération de mecs? pourquoi autant de généralisations? Pourquoi cet étalage de stéréotypes?
Et les filles de nous noter comme des patineurs sur glace : « Childéric a réalisé un programme libre propre et sans faute mais il ne pouvait espérer atteindre le podium sans un triple lutz digne des meilleurs mondiaux ».
Par ailleurs, qu?est-ce qui leur prend à toutes ces filles de s?étendre comme des baleines mortes sur leur lit pendant qu?on est en mode Jacques-Yves Cousteau dans leur culotte ?
beaucoup de filles croient encore que la seule compétence qu?elles doivent développer en matière de sexe c?est d?avoir des trous et se révèlent assez décevantes au lit.
Sans compter l'allusion aux chattes pas épilées et qui sentent le boursin et l'exemple de la fameuse Bernadette.
Pour moi le point culminant dans tout ça, c'est
C?est un vrai retournement de situation par rapport à la génération de mes grands-parents, comme si en 50 ans, on était passé de l?ignorance du plaisir féminin à une sexualité centrée sur lui. Si le quotidien reste malheureusement régulièrement émaillé d?atteintes faites aux femmes, elles donnent de plus en plus le ton de la société. En Occident en tout cas.
Sérieux? Je serais bien contente d'avoir des exemples concrets de cette main mise des femmes sur la société...
A lieu de râler sur les filles qui se comportent comme des "baleines échouées", l'auteur devrait peut-être se demander pourquoi elles ne prennent pas plus leur plaisir en main. Est-ce que ça ne tient pas un peu à l'idée selon laquelle le point culminant d'yun rapport sexuel c'est la pénétration? Une vision peut être trop centrée sur le phallus?
Est-ce que hommes et femmes ne gagneraient pas à ce que les femmes aient un rapport un peu plus décomplexé à leur corps? (ce que cet article ne favorise certainement pas!)
Sinon, je peux aussi y aller de mon petit article aigri pour pester contre tous ces mecs égoïstes qui viennent chercher leur plaisir sans rien donner en retour et qui rechignent à faire un cunni à cause des poils. Et puis je peux en rajouter une couche pour ceux qui en ont une petite ou qui ont trop de poils à mon gout, et le tout, sans prétendre à "l'universalité", bien sur!
Carmelita :