Sept comportements de personnages de films que je ne SUPPORTE PLUS

[Membre supprimé 146616]

Quand la protagoniste apprend de façon totalement inattendue qu'elle a une soeur jumelle monozygote et que celle-ci est maléfique. (schéma valable aussi avec les hommes et les personnes NB)

Les jumeaux monozygotes sont relativement rares. Les jumeaux séparés à la naissance le sont probablement encore plus. Et franchement, je trouve ce schéma méga gênant pour les jumeaux du monde réel. Vous vous imaginez abordant des jumelles pour leur demander laquelle est maléfique?

 

[Bleu pastel]

@RainyMood et c'est aussi possible d'écrire un personnage introverti et/ou pas à l'aise en société qui soit autre chose qu'une planche au caractère lisse pour que le spectateur s'identifie, un looser que personne ne respecte parce que c'est un neeeeerd, un emo torturé qui fait la tronche ou un incel instable et sadique.

 

[Membre supprimé 146616]

Les deux copines de lycée qui prennent des chemins différents (et surtout la façon dont c’est traité).

Au lycée, Marge et Simone étaient de bonnes élèves très proches. Elles se retrouvent 20 ans plus tard. Marge est mariée et mère au foyer, Simone est célibataire, sans enfants et exerce le métier de ses rêves. Chacune voit à quoi sa vie aurait pu ressembler si elle avait fait des choix différents.

Le problème ? Le téléfilm (ou l’épisode) finit presque toujours de la même façon. Marge n’a finalement aucun regret car ses enfants sont sa plus grande fierté (et elle décide parfois de s’accorder quand même plus de temps pour elle). Simone DIT qu’elle n’a aucun regret mais c'est un mensonge flagrant: elle verse une larme en regardant les enfants de Marge lui faire un câlin avant de retourner à sa vie de célibataire.

Je n’ai rien contre les mères au foyer, il y en a qui font ça par choix, sont heureuses et c’est tant mieux. Mais pourquoi montrer systématiquement Simone triste ? Pourquoi ne peut-elle pas retourner s’éclater avec le métier de ses rêves ? Et pourquoi laisser entendre que les femmes qui travaillent ET ont des enfants, ça n’existe pas ?

 

[Bleu pastel]

Les mères mortes de protagonistes qui étaient systématiquement des mamans parfaites et sans défauts, genre Lily Potter qui était trop douée, et trop douce et trop gentille et généreuse et aimante et qui se sacrifie pour son gosse et blablabla. Tout ça pour qu'on ait de la peine pour le héros/l'héroïne de manière très artificielle. Mais c'est quoi le message? Sois sans défauts sinon ton gosse en aura rien à foutre que tu cannes? En plus ça rend ces personnages vides et chiants.
Heureusement qu'il y en a comme Rose Quartz, Sarai (The Dragon prince), Ursa, ou Marianne vi Britannia qui cassent le cliché mais il y en a trop peu, vous avez d'autres exemples ?

 

[Bleu pastel]

La fille qui est harcelée voir agressée dans la rue, ou dans un bar, par un ou plusieurs gros lourds uniquement pour que son love interest arrive en mode chevalier blanc/super héros/male alpha pour leur casser la gueule. C'est censé faire progresser la relation amoureuses des deux persos mais ça fait tellement forcé. Ça donne plus l'impression que c'est là pour mettre en valeur la virilitay du héros qui montre à tout le monde que la meuf lui appartient

 

[Membre supprimé 146616]

La robe de mariée magique.

Kate n'a pas spécialement envie d'épouser son petit ami. Elle ne veut pas d'une cérémonie de mariage, elle préférerait mettre l'argent de côté pour autre chose et elle n'aime pas porter des robes de toute façon. Mais la meilleure amie de Kate lui fait essayer une robe blanche-dentelle-tulle-meringue. Kate se voit telle une princesse dans le miroir, pleure et dit qu'elle veut à tout prix un beau mariage en robe blanche, que ce sera le plus beau jour de sa vie.

Je trouve ça absurde. Ceci n'est pas une attaque contre celles qui veulent une cérémonie de mariage avec robe blanche, c'est votre droit. Mais vouloir rendre ça obligatoire, c'est problématique. Je pense à un épisode de "Friends" en particulier.

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[Victoria Grace]

La stupidité scénaristique.
Quand un personnage montré comme intelligent fait un truc stupide/ oublie un point important/ laisse de côté une interrogation hyper-importante / ne transmet pas ou ne signale pas une information capitale/ fait une démarche néfaste à terme alors que c'est évident que ce sera néfaste / oublie joyeusement des procédures/ etc. pour faire avancer l'histoire, la continuer malgré tout et créer du suspense à peu de frais.
Je ne parle même pas des films d'horreur ou de certains codes dans d'autres genres où, oui, c'est bête, mais c'est le genre qui veut ça et il y a moyen de jouer avec mais de vrais actes de bêtise pure et dure qui sont juste une ficelle scénaristique.


Aussi, dans certaines oeuvres, quand on est dans le camp des gentils, on peut tout se permettre, ce n'est même pas questionné.
ça m'énerve, j'ai envie de dire au personnage "non, là, tu t'es comporté comme un.e crevard.e "

Mais ce qui fait aussi pour moi un bon personnage du camp du "bien", c'est sa capacité à admettre ses erreurs, envers tout le monde, pas juste ses amis/autresducampdesgentils et à évoluer.

(Je regarde une série en ce moment, les cartes "campdesgentils" et "stupidité scénaristique" ressortent quasiment à chaque épisode, j'en ai marre)

 

[Rocksteady]

@Victoria Grace

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[Bleu pastel]

Les personnages masculins dans les animés japonais qui réagissent comme si ils avaient jamais vu de meufs de leur vie. Il suffit qu'un personnage féminin porte quelque chose d'un peu sexy, ait des gros seins, leur prenne la main, fasse une phrase à double sens pour le lol (et le fan service aussi) ou leur adresse juste la parole et ils réagissent comme des babouins en chaleur. Et c'est censé être drôle alors que c'est super gênant.

 

[Victoria Grace]

@Rocksteady Merci pour le lien !
La série n'y est pas mais elle mérite franchement sa place.
Entre l'idiot ball, l'idiot plot (découvert avec ton lien ), les boucliers scénaristiques, les cartes "campdesgentils/méchants" et d'autres clichés, le scénario devient un cas d'école;
(En plus, d'après les crédits, on ne peut même pas imputer à une équipe scénaristique sous pression qui mettrait des clichés pour rendre dans les temps, j'ai plus d'indulgence pour elleux, sachant leur conditions de travail)

 

[Nouche1340]

Moi ça me fait bien rire, dans touuuuus les films qui se passent en hiver ou bien qui ont des scènes dans la neige : les personnages ne portent jamais ni bonnet, capuche ou écharpe. Je comprends bien que c'est pour aider le spectateur à identifier qui est qui. Mais souvent, ça me fait sortir de l'histoire. Un exemple, dans Game of Thrones, ils ont tout le temps la tête à l'air ! Même quand "winter has come", Jon Snow part avec ses camarades wildlings plusieurs semaines derrière le mur se battre contre les zombies... Et non, toujours pas de bonnet

 

[Membre supprimé 146616]

"L'enfance normale"

Du jour au lendemain, Dani, 15 ans, découvre qu'iel a des superpouvoirs flippants. Plus ou moins tard, iel en parle à ses parents, qui lui disent: "oui, on savait que ça risquait de se produire car nous sommes une famille de sorciers/tu as été adopté.e/tu as été maudit.e. On ne t'en a jamais parlé pour que tu aies une enfance normale."

Mais, parents indignes, quand Dani a découvert ses superpouvoirs flippants, ça a été un méga-choc pour ellui! Iel aurait pu perdre le contrôle et blesser quelqu'un! Il ne vous est pas venu à l'idée de le.la préparer au moins en douceur?