Si vous aussi vous vivez une relation à distance ...
- Initiateur de la discussion Mèng
- Date de début
@Squaly
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@Lven , le sujet de la vie à deux est quelque chose sue j'appréhende, et avec mon copain, on a commencé à réfléchir à des solutions à l'avance :
-prendre un nouveau logement à deux et pas que l'un s'installe chez l'autre.
-si votre budget vous le permet, avoir chacun une pièce à vous, ou à défaut, avoir une pièce aménagée de manière à ce que vous ayez chacun un côté
-quand on est à distance, on veut profiter à fond de chaque seconde passée ensemble et on se retrouve à faire absolument tout à deux. Je pense qu'à la fin de la distance c'est important que chacun ait ses propres activités, son propre cercle social et que vous vous organisiez de vrai moments à deux
Courage
-prendre un nouveau logement à deux et pas que l'un s'installe chez l'autre.
-si votre budget vous le permet, avoir chacun une pièce à vous, ou à défaut, avoir une pièce aménagée de manière à ce que vous ayez chacun un côté
-quand on est à distance, on veut profiter à fond de chaque seconde passée ensemble et on se retrouve à faire absolument tout à deux. Je pense qu'à la fin de la distance c'est important que chacun ait ses propres activités, son propre cercle social et que vous vous organisiez de vrai moments à deux
Courage
D'ailleurs je ne vous ai pas dis l'évolution de mon couple.
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Dernière édition :
Coucou
A mon tour de partager mes ressentis :
Il habite en Bretagne et moi en Ile de France (depuis que je suis née). Il refuse de retourner vivre en IDF donc rapidement au début de notre relation, j'ai décidé que j'irai habiter avec lui. Sinon il m' avait fait comprendre qu'il ne pourrait pas se projeter et que notre relation allait mourir. Donc je me suis dit que j'avais pas le choix, soit ça cassait net soit je m'engageais.
Quand le confinement est arrivé, j'ai traversé la région pour vivre avec lui. Ca a été presque idyllique (les débuts surement), il était en télétravail et moi chomage partiel, ça nous a fait 3 mois de vie commune (alors que ça faisait 3 mois qu'on était ensemble). On a eu quelques disputes tout de même.
Ca a été un boost pour notre couple. mais ça a eu des conséquences sur moi : j'ai développé une dépendance à l'alcool (voir le topic des addicts) que j'ai eu je pense à cause du confinement et l'isolement (puisque loin de ma région natale) et j'ai failli perdre une amie. J'ai aussi pris du poids (mais aussi lié au confinement). A cause de tout ça, je me sentais parfois très mal, (mais idem le confinement y joue bcp).
Je suis retournée en été chez moi, pour reprendre le travail, mes activités, revoir mes amis.
On a eu 2 semaines de vacances ensemble en aout, où des conflits ont éclaté : mon coté indépendant a repris le dessus, je me suis sentie étouffée, y avait aussi un décalage niveau libido et je me suis demandée si j'étais toujours amoureuse ou non, si c'était simplement un nouveau sentiment, moins fort mais toujours de l'amour.
Depuis septembre, on reprend le rythme d'un week end sur 2, je suis débordée car je fais des travaux dans mon appartement dans l'optique de le louer, je suis en processus de reconversion (réflexion) et idem je dois y consacrer du temps, je dois continuer à me former ou commencer des formations dans certains domaines en rapport avec mon futur métier, plus des corvées administratives importantes, des rendez-vous médicaux... Mais aussi voir mes amis qui sont très importants pour moi, et aussi ma famille. J'ai arrêté 2 activités extrapro que je faisais l'année dernière pour avoir le temps et l'argent pour lui et mes projets.
Il y a deux jours, j'ai appris que j'avais un problème au niveau de ma santé. désolée je souhaite pas détailler. ça va affecter durablement ma vie à l'avenir et c'est chaud à encaisser. Mon copain est au courant évidemment.
Mais aussi depuis septembre, je définis mon humeur comme déprimée. Je "travaille" sur mes projets persos le soir et le week-end quand il est pas là, mais rien n'avance car la journée je suis au travail et je déteste mon travail. Récemment j'ai eu le malheur de me confier à ma soeur sur mon projet pro et elle m'a cassée. Mon avenir me semblait incertain et bouché. Bon le côté "positif" c'est qu'avec ce pb de santé, je me dis qu'il ne pourra pas m'empêcher de faire ce que je veux !
Je vous "rassure", j'ai pris la décision de voir une psy pour aller mieux. Mais bon je vous donne quand même le contexte.
Maintenant ce qui se passe en moi c'est que je me sens triste à l'idée de partir. J'adore ma région, ses villes, ses villages, ses paysages, ma meilleure amie (celle que j'ai failli perdre) est un phare dans ma vie (et réciproquement), je faisais partie d'une ludothèque et leur équipe de bénévoles est génialissime. J'aime aussi aller à Paris et y faire des découvertes. J'adore me balader dans ma région, goûter des bières du coin, découvrir des musées, des bars, des woofing, des trucs décalés... Bref je me sens déchirée.
Je lui ai dit déjà quelques fois, ou fait comprendre, que ma meilleure amie représentait bcp, que j'aimais ma région.
En gros je sais que j'ai pas le choix, que soit je l'aime et je me déplace, soit je le quitte et je reste là.
Mais je trouve que c'est extrême. Je vais louer mon appartement et déménager pour habiter ensemble dans un nouveau logement. Mais si ça marche pas, je vois pas où est le problème à déclarer "bon bah je reviens?"
(bon on parle pas ici du travail mais évidémment il faudra aussi l'envisager)
Qu'en pensez-vous ?
Merci de m'avoir lue
A mon tour de partager mes ressentis :
Il habite en Bretagne et moi en Ile de France (depuis que je suis née). Il refuse de retourner vivre en IDF donc rapidement au début de notre relation, j'ai décidé que j'irai habiter avec lui. Sinon il m' avait fait comprendre qu'il ne pourrait pas se projeter et que notre relation allait mourir. Donc je me suis dit que j'avais pas le choix, soit ça cassait net soit je m'engageais.
Quand le confinement est arrivé, j'ai traversé la région pour vivre avec lui. Ca a été presque idyllique (les débuts surement), il était en télétravail et moi chomage partiel, ça nous a fait 3 mois de vie commune (alors que ça faisait 3 mois qu'on était ensemble). On a eu quelques disputes tout de même.
Ca a été un boost pour notre couple. mais ça a eu des conséquences sur moi : j'ai développé une dépendance à l'alcool (voir le topic des addicts) que j'ai eu je pense à cause du confinement et l'isolement (puisque loin de ma région natale) et j'ai failli perdre une amie. J'ai aussi pris du poids (mais aussi lié au confinement). A cause de tout ça, je me sentais parfois très mal, (mais idem le confinement y joue bcp).
Je suis retournée en été chez moi, pour reprendre le travail, mes activités, revoir mes amis.
On a eu 2 semaines de vacances ensemble en aout, où des conflits ont éclaté : mon coté indépendant a repris le dessus, je me suis sentie étouffée, y avait aussi un décalage niveau libido et je me suis demandée si j'étais toujours amoureuse ou non, si c'était simplement un nouveau sentiment, moins fort mais toujours de l'amour.
Depuis septembre, on reprend le rythme d'un week end sur 2, je suis débordée car je fais des travaux dans mon appartement dans l'optique de le louer, je suis en processus de reconversion (réflexion) et idem je dois y consacrer du temps, je dois continuer à me former ou commencer des formations dans certains domaines en rapport avec mon futur métier, plus des corvées administratives importantes, des rendez-vous médicaux... Mais aussi voir mes amis qui sont très importants pour moi, et aussi ma famille. J'ai arrêté 2 activités extrapro que je faisais l'année dernière pour avoir le temps et l'argent pour lui et mes projets.
Il y a deux jours, j'ai appris que j'avais un problème au niveau de ma santé. désolée je souhaite pas détailler. ça va affecter durablement ma vie à l'avenir et c'est chaud à encaisser. Mon copain est au courant évidemment.
Mais aussi depuis septembre, je définis mon humeur comme déprimée. Je "travaille" sur mes projets persos le soir et le week-end quand il est pas là, mais rien n'avance car la journée je suis au travail et je déteste mon travail. Récemment j'ai eu le malheur de me confier à ma soeur sur mon projet pro et elle m'a cassée. Mon avenir me semblait incertain et bouché. Bon le côté "positif" c'est qu'avec ce pb de santé, je me dis qu'il ne pourra pas m'empêcher de faire ce que je veux !
Je vous "rassure", j'ai pris la décision de voir une psy pour aller mieux. Mais bon je vous donne quand même le contexte.
Maintenant ce qui se passe en moi c'est que je me sens triste à l'idée de partir. J'adore ma région, ses villes, ses villages, ses paysages, ma meilleure amie (celle que j'ai failli perdre) est un phare dans ma vie (et réciproquement), je faisais partie d'une ludothèque et leur équipe de bénévoles est génialissime. J'aime aussi aller à Paris et y faire des découvertes. J'adore me balader dans ma région, goûter des bières du coin, découvrir des musées, des bars, des woofing, des trucs décalés... Bref je me sens déchirée.
Je lui ai dit déjà quelques fois, ou fait comprendre, que ma meilleure amie représentait bcp, que j'aimais ma région.
En gros je sais que j'ai pas le choix, que soit je l'aime et je me déplace, soit je le quitte et je reste là.
Mais je trouve que c'est extrême. Je vais louer mon appartement et déménager pour habiter ensemble dans un nouveau logement. Mais si ça marche pas, je vois pas où est le problème à déclarer "bon bah je reviens?"
(bon on parle pas ici du travail mais évidémment il faudra aussi l'envisager)
Qu'en pensez-vous ?
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@Lounaatic
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@Evarine
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@Lven
Merci pour ta réponse
Le temps sera un allié, oui, car je ne déménage pas tout de suite, c'est "prévu" pour 2021.
Concernant ta situation et ta décision de prendre du recul, c'est une bonne chose. La vie à 2 n'est pas évidente pour tout le monde. Ma soeur considère que le plus grand des bonheurs est d'être en couple. Heureusement, mon copain partage ma vision : si je ne suis pas satisfaite au niveau pro ou dans mon quotidien personnel, je ne serai pas heureuse. Pour moi le couple ce n'est pas suffisant pour être heureuse. C'est un bonus dans ma vie.
Ces derniers jours, j'ai même souhaité être seule à nouveau, pour enfin avoir le temps. Mais c'est une fausse envie. Je dois continuer à faire des choix pour renoncer à des anciens aspects de ma vie. C'est dur de faire des sacrifices dans ma vie perso, alors que je n'ai pas l'impression que mon copain en fasse beaucoup. Il n'a pas arrêté ses activités personnelles, alors que moi j'en ai arrêté 2 et je vois moins souvent mes amis.
Désolée je divague mais vraiment ça me fait chier d'être celle qui fait autant de "sacrifices" par amour.
En conclusion, au lieu de lui dire "non je reste ici", je pense que je vais juste prendre mon temps. J'ai bien vu que je lui manque plus qu'il ne me manque. Il va en souffrir car lui je le vois déprimée parce que je suis loin, alors que moi je suis dans mon quotidien et mes mille activités importantes qui font avancer le projet "déménagement-nouveau métier".
Merci pour ta réponse
Le temps sera un allié, oui, car je ne déménage pas tout de suite, c'est "prévu" pour 2021.
Concernant ta situation et ta décision de prendre du recul, c'est une bonne chose. La vie à 2 n'est pas évidente pour tout le monde. Ma soeur considère que le plus grand des bonheurs est d'être en couple. Heureusement, mon copain partage ma vision : si je ne suis pas satisfaite au niveau pro ou dans mon quotidien personnel, je ne serai pas heureuse. Pour moi le couple ce n'est pas suffisant pour être heureuse. C'est un bonus dans ma vie.
Ces derniers jours, j'ai même souhaité être seule à nouveau, pour enfin avoir le temps. Mais c'est une fausse envie. Je dois continuer à faire des choix pour renoncer à des anciens aspects de ma vie. C'est dur de faire des sacrifices dans ma vie perso, alors que je n'ai pas l'impression que mon copain en fasse beaucoup. Il n'a pas arrêté ses activités personnelles, alors que moi j'en ai arrêté 2 et je vois moins souvent mes amis.
Désolée je divague mais vraiment ça me fait chier d'être celle qui fait autant de "sacrifices" par amour.
En conclusion, au lieu de lui dire "non je reste ici", je pense que je vais juste prendre mon temps. J'ai bien vu que je lui manque plus qu'il ne me manque. Il va en souffrir car lui je le vois déprimée parce que je suis loin, alors que moi je suis dans mon quotidien et mes mille activités importantes qui font avancer le projet "déménagement-nouveau métier".
petit update:
ces derniers jours, je sentais qu'il était encore plus mal, et je me préparais à une discussion nécessaire !
Ce qui ressort c'est qu'il souffre trop que je sois loin, et qu'il ne veut pas que je fasse autant de sacrifices pour lui. Il vient ce Week-end on pourra en parler plus
Mais je sens la rupture me pendre au nez… J'essaie et je réussis à pas trop y penser.
J'essaie et je réussis à me dire "s'il me quitte, je vais m'en sortir, ma vie est solidement ancrée ici et j'ai 1000 choses enthousiasmantes à faire. Au niveau amour par contre, je ne veux aucun autre que lui, donc célibattante!"
On verra ce Week-end
ces derniers jours, je sentais qu'il était encore plus mal, et je me préparais à une discussion nécessaire !
Ce qui ressort c'est qu'il souffre trop que je sois loin, et qu'il ne veut pas que je fasse autant de sacrifices pour lui. Il vient ce Week-end on pourra en parler plus
Mais je sens la rupture me pendre au nez… J'essaie et je réussis à pas trop y penser.
J'essaie et je réussis à me dire "s'il me quitte, je vais m'en sortir, ma vie est solidement ancrée ici et j'ai 1000 choses enthousiasmantes à faire. Au niveau amour par contre, je ne veux aucun autre que lui, donc célibattante!"
On verra ce Week-end
Hello !
J'espère que vous allez toutes bien
J'espère que vous allez toutes bien
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Coucou les filles
je me sens enfin de poster ici l'update de la situation:
le 14/10 discussion : il stresse d'avance devant mon énorme sacrifice et il doute de lui. On se voyait le Week-end du 17-18 donc parfait pour mettre les choses au point. Moi je sens justement que c'est le moment où jamais de parler du gros point noir/non-dit de notre couple. Le désir d'enfants. Lui ne se voit pas vieillir sans enfants et moi.. totalement je suis child-free.
Je sais que si je lui dis la vérité, il va me quitter. Donc du 14/10 au 16/10 la déprime.
Le 17/10 la discussion arrive : comme prévu il me quitte. On pleure bcp c'est horrible. Il devait rester dimanche, heureusement il change son billet et repart à 15h le samedi. Je suis une loque durant 4 jours puis je prends sur moi et je refuse de me morfondre. Il aurait pu rester avec moi et renoncer à son désir d'enfants. Il a choisi de me quitter comme moi j'ai choisi de le quitter pour ne pas l'enfermer dans une situation frustrante. Chacun doit vivre comme il l'entend.
Aujourd'hui je suis bien. Je ne pense plus à lui (croisons les doigts que mon état positif dure!). J'ai un milliard de choses à faire. Pas envie de me remettre en couple ou d'avoir un plan Q (pour une fois…) donc c'est cool ! Je refuse de me sentir triste. Le bonheur est en moi ! (On y croit!)
je me sens enfin de poster ici l'update de la situation:
le 14/10 discussion : il stresse d'avance devant mon énorme sacrifice et il doute de lui. On se voyait le Week-end du 17-18 donc parfait pour mettre les choses au point. Moi je sens justement que c'est le moment où jamais de parler du gros point noir/non-dit de notre couple. Le désir d'enfants. Lui ne se voit pas vieillir sans enfants et moi.. totalement je suis child-free.
Je sais que si je lui dis la vérité, il va me quitter. Donc du 14/10 au 16/10 la déprime.
Le 17/10 la discussion arrive : comme prévu il me quitte. On pleure bcp c'est horrible. Il devait rester dimanche, heureusement il change son billet et repart à 15h le samedi. Je suis une loque durant 4 jours puis je prends sur moi et je refuse de me morfondre. Il aurait pu rester avec moi et renoncer à son désir d'enfants. Il a choisi de me quitter comme moi j'ai choisi de le quitter pour ne pas l'enfermer dans une situation frustrante. Chacun doit vivre comme il l'entend.
Aujourd'hui je suis bien. Je ne pense plus à lui (croisons les doigts que mon état positif dure!). J'ai un milliard de choses à faire. Pas envie de me remettre en couple ou d'avoir un plan Q (pour une fois…) donc c'est cool ! Je refuse de me sentir triste. Le bonheur est en moi ! (On y croit!)
