@lazaretto avant tout : merci pour ton post, c'est exactement ce que je recherche en termes de "débat" sur ce topic
merci de faire l'effort de "jouer avec moi" sur ce sujet de discussion 
Je te rejoins sur toute la première partie de ton post où tu exprimes ton point de vue, le mien n'est pas si éloigné, donc je vais plutôt rebondir sur tes questions directes ou sur ce que tu as dit et qui ..
me fait réagir, du coup. 
J'ai encore beaucoup à apprendre, je crois que quand je "m'enflamme" (j'ai pas choisi mon pseudo par hasard
) j'adopte un "ton" ou une façon de parler qui peut laisser penser que "j'ai trouvé la vérité, écoutez et comprenez" (j'ai le même souci IRL
). Désolée pour ça, je suis passionnée et je m'enflamme vite, je travaille là-dessus
Tu parles des gens qui émettent des critiques similaires aux miennes et qui en retirent des pistes de débat démocratique etc, clairement je n'en suis pas là encore en termes de compétences communicationnelles/politiques/oratoires/que sais-je. J'essaie 
Je note tes références
Et quand tu parles de privilège, moi je vois aussi l'aspect où à un moment donné j'ai envié les personnes qui arrivaient à s'intégrer à ce système et à mener une vie normale, qui semblaient rassurées par toute la sécurité offerte par ce système (qui moi me fait l'effet d'une contrainte permanente et non un effet de sécurité), parce que moi j'en étais simplement incapable.
A force de lectures etc, j'ai fini par comprendre qu'en fait, déjà en tant qu'individu j'ai le droit de ressentir les choses différemment des autres personnes autour de moi (et donc inversement, bien sûr
). Aussi que je n'étais pas la seule à ressentir les choses différemment, qu'on était nombreux.ses à se sentir franchement à l'étroit, bref j'ai commencé à me comprendre un peu mieux. Et du coup, à m'accepter, à me dire que peut-être que je pouvais "faire avec" mes ressentis et mes émotions même si cela paraît "perché". Et donc à les assumer. Parce que quand je me suis rendue compte que je me sentais "incapable" dans le sens "non capable", "inadaptée", pour jouer le jeu de notre société, à ce moment-là je n'ai plus eu le choix et ça n'a pas été une question de privilégiée ou pas privilégiée : en continuant à me nier, j'allais droit au suicide (ou à la dépression permanente, rapport que j'ai un enfant et que je me dois de l'accompagner au moins jusqu'à son autonomie réelle), ou alors je faisais le choix de "suivre mon coeur" et "donc" tenter de m'extraire de tout ça.
Et ok ma situation sociale m'a permis de pouvoir faire ce choix-là à moi personnellement, mais je vis et je côtoie des gens qui sont issus de classes bien moins aisées, donc qui n'ont pas eu certains privilèges que moi j'ai eus, et juste : il n'y a pas forcément besoin d'être "privilégié" pour faire ce choix-là. On peut n'avoir pas un rond et quand même décider de tout lâcher pour "tenter une voie alternative", plein de gens le font, avec (de ce que je peux observer) le support "matériel", financier, justement des autres personnes + riches (+ privilégiées sur ce plan là) et avec les mêmes idées/envies, qui partagent de bon coeur "argent" contre "art des gens". Le rapport à l'argent peut être envisagé vraiment très différemment si on s'en laisse l'occasion.

Je cherche aussi des solutions collectives
Mon mode de vie est encore marginal mais... plus tant que ça
petit à petit ça grossit tout ça. (Rassurez-vous, là je parle juste des gens qui cherchent des alternatives, ça ne veut pas dire que ce sont tous des gens qui pensent comme moi sur tous les plans
au contraire les points de vue sont multiples et les conversations passionnantes
).
Moi dans mon monde idéal
J'imagine une société qui serait constituée de petites communautés relativement autonomes. Combien de personnes par communautés, l'organisation, les détails techniques, ça, j'en sais rien et il y a une infinité de possibilités, ce sera au cas par cas selon ce que chaque personne veut et souhaite, des tas de communautés aussi variées que l'être humain peut l'être... l'idée ce serait des petites communautés de gens qui se regroupent autour des choses qui leur plaisent à eux et qui décident entre eux des règles de leurs communautés, qui leur conviennent à eux. Si ma communauté voisine a des règles que je ne comprends pas, j'ai pas à m'en mêler : ils sont d'accord entre eux, ça les regarde. Moi dans ma petite communauté je serais avec des gens avec qui je me serais mise d'accore au préalable sur les règles qui nous conviennent, à nous, selon nos spécificités personnelles, donc je serais bien, donc ce qui se passerait chez le voisin, ma foi
il fait bien ce qu'il veut !
Dans la mesure où "mon monde idéal" s'inscrit actuellement dans une dimension d'autonomie vis à vis du système (puisque il est tout pourri, rappelons nous
) et que je suis une grosse hippie, forcément moi je vois ça en mode permaculture, autonomie alimentaire, gens qui fabriquent leur pain le sourire aux lèvres pendant que les enfants apprennent tout seul à reconnaître les insectes (
). Mais ça, c'est la communauté qui ME ressemble (et avec laquelle on établit des règles dont on discute, sur lesquelles on se met d'accord, et ce à différentes échelles), et quand je dis "j'imagine plein de communautés blabla", je sais pertinemment que dans ce "plein" les autres ne seront pas du tout similaires à la mienne ! Evidemment hein.
Mais du coup dans ma conception du truc, à aucun moment je ne cherche à "imposer" "ma" façon de vouloir vivre ma vie, ce que j'aimerais ce serait plutôt que chaque personne puisse vivre "sa" façon d'être à "lui" (et c'est là que je raccroche sur tout le truc de "se chercher soi-même, se trouver, dans les méandres de la déconstruction d'un système patriarcal et capitaliste" et que je peux réengrainer sur la psychologie, les blessures inconscientes, et tout le bordel).
Là où je vous l'accorde, je suis ptêtre un peu obtue, c'est sur tout l'aspect "nature"/"culture". D'ailleurs merci pour les références, je ne pense pas les lire tout de suite mais je les note pour plus tard, c'est très intéressant.
J'ai effectivement une espèce d'impression que "fondamentalement" (et c'est là ptêtre où je donne l'impression de vouloir imposer un point de vue
pourtant c'est juste pour marquer la "force" de mon ressenti, essayer de vous le transmettre tellement je trouve ça "fort et intense" émotionnellement, genre "eh mais regardez les gens ce qui se passe en moi, c'est flippant, c'est énorme, regardeeeeeeez" ...
) bref j'ai l'impression que l'être humain a besoin, pour son bien-être intérieur, d'être "connecté" à la nature. C'est quoi donc la nature. Quand j'essaie de répondre à cette question, je vois des arbres, de la végétation, un plan d'eau, les éléments (la terre, l'air, l'eau, le feu), un espèce de truc où je ressens que moi et mon corps d'être humain, je suis en quelque sorte un prolongement de cette nature verte et foisonnante, du ciel, de tout ce qui constitue notre environnement "naturellement" (roche, eau, végétal...), c'est-à-dire sans qu'il n'y ait eu transformation de la matière par.. hum, je ne sais pas où se situe la limite, entre la toute première combustion ayant une intention humaine (la 1ère fois où une personne préhistorique a fait du feu dans l'objectif de brûler quelque chose) et l'exploitation du pétrole, qui, à mes yeux, marque un peu le "début de la fin" en terme d'impact humain sur l'environnement. Je ne sais pas où je situe la limite de "là c'est encore la nature", et "là ça n'est plus naturel", parce que je suis ok avec le point de vue qui dit que ce que je crée, en tant qu'humain "naturel", est par définition naturel, et pourtant, pourtant je pense qu'à un moment donné, là, notre mode de vie il a atteint un niveau qui est complètement.. anti-naturel.
Donc je pense qu'il y a à un moment donné une frontière qui est franchie.
MAIS. y'a aussi tout l'aspect "culture". Qu'est-ce qui différence culture et nature, j'avoue que j'ai peu lu sur le sujet donc c'est ptêtre des réflexions basiques que je pose là. Comme ça, je pense aux 1er rites funéraires, (donc au passage des morts vers un "au-delà") et j'ai envie d'y associer presqu'immédiatement une dimension spirituelle : si on a ressenti le besoin de faire des rites à la mort de quelqu'un, on peut se demander pourquoi ? Juste une question d'hygiène ? Pourtant les objets enterrés dans les tombes (et les vagues infos que j'ai pu voir passer et qui alimentent ma réflexion) auraient tendance à me faire penser qu'il y a une dimension "d'accompagnement vers un autre lieu".
Culture, je pense aussi à tout ce qui est outil, intention de faire quelque chose. J'ai peu de connaissances là-dessus, je vous laisse rebondir si envie, j'enchaîne sur l'aspect de la culture qui me touche : tout ce qui est "à quel moment on a commencé à capitaliser" et "à quel moment on a commencé à décider que le père devait être au centre de la société" (mes marottes préférées, capitalisme et patriarcat
) (
) Est-ce que ça fait partie de la "culture" dans le sens de la différenciation culture/nature ?
J'ai aussi un souci avec le terme "s'extraire de la société", perso je le vois comme : je vis ici et maintenant avec des gens, et eux et moi nous sommes la société. Peu importe comment chacun pense ou vit ou quoi, le fait est que c'est nous tous ensemble qui constituons la société, donc à part me suicider je vois pas exactement comment je pourrais m'en extraire. 
Je préfère dire que j'explore des modes de vie alternatifs à côté du système. Je ne cherche pas à le réparer, je ne cherche pas non plus particulièrement à le détruire, juste je fais ma vie à côté, en profitant encore de ses avantages et en me soumettant encore à ses inconvénients, puisque le fait est que je suis sur un territoire qui obéit à des règles, les lois, et que le contrat social est là. Et aussi le fait est que mon idéal d'autonomie, j'ai le sentiment que je ne l'atteindrais jamais (concrètement j'estime que je l'aurais atteint le jour où je coupe internet. Car avant ça j'aurais coupé mon compte en banque, car avant ça j'aurais atteint une autonomie alimentaire, énergétique, sanitaire qui me permettra de me passer d'argent... ouais donc bon d'ici là hein!
mais je m'en fous de ne pas atteindre cet idéal, ce qui m'intéresse c'est le chemin en direction d'un objectif qui m'apporte une certaine sérénité, de la joie, et du sens.
Donc voilà pour le point "extraction de la société" et aussi tous les paradoxes de "oui mais tu ne veux plus du système mais pourtant t'en profites encore, bouh tu n'as aucune cohérence". En métaphore, je dirais que je coupe petit à petit les fils qui me relient à la société, 1 par 1. Et yen a un paquet.
Parfois à peine on ose exprimer que quand même la société tourne pas très rond, que les gouvernants disent des mensonges et qu'on commence à se méfier, bim on passe pour un complotiste. Alors comme je trouve cela ridicule, j'en ris, et ça m'amuse de me présenter ainsi. Et dans ce que tu dis là, "ils se sont révélés no vax ou complotiste à des degrés divers", ça me fait réagir, car dans les thèses complotistes il y a vraiment de tout et du coup je me demande à quel moment "on" va arrêter de ranger systématiquement toute opinion un peu controversée dans la case "complotisme" et à quel moment on va s'interroger réellement sur ces controverses.
En fait je trouve que l'appellation complotiste est une façon de tuer le débat "par association d'idée" : on parle d'un sujet, ça rappelle un truc complotiste, bim on est taxé de complotiste et immédiatement tous les propos de la personne sont délégitimés (je sais pas si ça se dit
). Un peu comme quand on dit "Mme Truc a dit ça, oui mais elle fréquente [telle autre personne infréquentable] donc je ne l'écoute pas". Je ne sais plus le nom de cette "technique argumentative" 
Et je ne peux qu'observer que dans mon milieu marginal et alternatif, à peu près tous les gens que je fréquente pensent des choses qui peuvent être taxées de complotistes, donc ça ne m'étonne pas du tout que ce soit le cas pour tes amis. De toutes façons c'est logique, on ne croit plus au système, on le considère toxique, forcément que cette population se retrouve dans le groupe "complotiste" (après y'a des degrés divers, je dirais que la base de ce que je retrouve autour de moi c'est "le gouvernement a un plan [lequel, ça varie] et manipule les foules pour [faire quoi, ça varie]". Après les opinions un peu + fouillées, c'est très divers et variés ^^
Le nouveau monde, ben, je pense que la société va radicalement changer d'ici quelques années, dizaines d'années au +. Parce que notre mode de vie n'est pas durable (cf crise écologique et travaux de collapsologie). A partir de là, pour moi le "nouveau monde", c'est évidemment vague et je ne sais pas quelle forme il prendra, mais je pense qu'à un moment donné nous n'aurons plus un accès facile par exemple au pétrole, or c'est le pétrole qui est la "clé de voûte" de nos modes de vie actuels, donc si le pétrole vient à manquer, clairement notre vie va changer radicalement (qu'on le veuille ou non
). Là je mentionne le pétrole mais en réalité c'est de nombreuses ressources diverses qui sont nécessaires à "cette société" et qui viennent petit à petit à manquer. Un peu comme un navire qui fuite de partout.
Donc voilà le "nouveau monde" à mes yeux il va venir, y'a rien à faire (à part se préparer
).
Cela dit pour le changement de titre, pourquoi pas, ptêtre un truc genre "Considérations philosophiques sur la Société" par exemple ? c'est un peu pompeux mais au moins c'est bien plus vaste
Oui, dans le fond oui, je suis d'accord avec toi, ma "philosophie" intègre une sélection naturelle. Et je dois bien admettre que je n'ai pas de souci avec ce mécanisme biologique même si je sens que c'est une opinion qui choque (pourtant c'est pas le but, je ne suis pas dans la provoc', j'essaie d'être honnête dans ma réponse).
En fait quand je vois le covid, je vois un virus qui s'attaque davantage à des gens qui ont des "comorbidités". Et je m'interroge sur ces comorbidités, d'où viennent-elles ? Mon avis (certes non sourcé mais vous avez l'habitude) c'est que le virus vient mettre l'accent sur combien notre mode de vie global nous rend vulnérables à quelque chose qui, si nous étions tous et toutes en bonne santé globale, aurait vraiment peu d'impact (pas + qu'une grippe, et pour laquelle je n'ai jamais râlé contre le vaccin destiné aux personnes à risque, étant donné qu'il s'agissait toujours d'une vaccination proposée ou recommandée, et pas obligatoire). Qu'est-ce que ça dit de notre société ça ? Moi je me dis, à quel moment on va chercher les racines de nos problèmes de santé plutôt que d'essayer de "réparer/guérir" les multiples problèmes de santé engendrés par ces racines ? (et quand je vois que beaucoup de gens n'ont aucun problème avec l'idée d'avancer dans une société dans laquelle on se vaccinera de + en +, dans laquelle on essaiera chimiquement d'éviter le plus de maladies possibles, sans oublier tout l'aspect technologique "je laisse des applications gérer ma santé, m'indiquer ma perte de calories, m'expliquer comment me nourrir pour mieux gérer mon cholesterol, etc etc etc jusqu'au transhumanisme) je me dis que je vais vraiment à contre-sens du monde !...)
Et donc je me demande, quelles sont les racines ?
(Alimentation de mauvaise qualité, stress permanent, pollution de l'air et de l'eau, perturbateurs endocriniens, tout ce qui a été étudié et qui montre l'impact de notre mode de vie sur nos corps et notre environnement) + (tout ce qui concerne l'aspect psychologique en débutant par les traumatismes de l'enfance, les liens inter générationnels, la façon dont ces choses-là se manifestent dans le corps physique à travers des maladies) ce qui me rappelle "un esprit sain dans un corps sain" comme le disait je ne sais plus qui il y a fort fort longtemps.
D'ailleurs je refais une précision par rapport à la santé : quand je dis "toutes les maladies proviennent des émotions", ma phrase est bien trop courte et oublie la partie "corps sain", car je pense qu'on peut travaille tant qu'on veut sur les blessures émotionnelles, si on se nourrit avec de la mauvaise qualité, qu'on fume, qu'on boit, etc., on ne pourra jamais atteindre la "parfaite santé". Je pense que les 2 axes sont nécessaires (et je dis ça, je fume, je bois et je mange moyennement sain, je précise juste pour dire que je ne me place pas au-dessus de tout le monde ou quoi, tout ça c'est de la théorie).
J'ai une autre théorie (qui risque de vous faire réagir mais j'ose
), par rapport aux âmes, aux corps physiques et aux maladies, et à la mort. J'imagine qu'une âme doit venir sur Terre à un moment donné pour "faire quelque chose". Je "pense" (disons que c'est du niveau de l'intuition quoi (le bas du bas de gamme en termes de science quoi
)) que chaque âme a un temps donné, et qu'au-delà de ce temps donné, elle peut potentiellement rester encore sur Terre dans son corps en vie mais elle n'a plus de "but" car elle a déjà "fait" ce qu'elle "devait faire" (tous les guillemets, c'est pour montrer aussi que je n'ai pas d'idée précise de tout ça, et c'est aussi pour ça que je retrouve confirmation de ces croyances dans plein de philosophies/textes anciens/religions etc car l'absence d'idée précise permet de retrouver cette idée dans plein de "voix" de gens différents)(j'y reviendrais
). Et donc je pense que quand une âme remplit son temps donné, le corps physique meurt puisqu'il n'a plus besoin d'abriter l'âme. C'est ainsi que je comprends et que j'accepte la mort. Quand quelqu'un meurt autour de moi, je peux ressentir une tristesse parce qu'elle va me manquer, de l'injustice ou de la colère dans certains cas, mais dans le fond je "comprends" : cette personne a fait son temps, je n'aurais plus que son souvenir, mais son âme continue son voyage et je me dis qu'elle a fait son taf, elle a joué son rôle unique et nécessaire sur cette Terre, et notamment à travers toutes les relations sociales et en rapport à son environnement, tout les gens que cette âme incarnée dans un corps physique aura touchés, d'une façon ou d'une autre.
A partir de là
Je sais pas j'ai une vague intuition que lorsqu'une personne contracte une maladie et en meurt, c'est que son âme a fait son taf. Je ne dis pas que ça empêche d'agir sur sa maladie et de se soigner hein, à vrai dire je ne saurais pas du tout donner une limite entre "là j'estime que cette maladie est là pour mettre fin au corps physique et que l'âme reparte" et "là c'est une maladie qui devrait être soignée car elle n'est que la manifestation d'une blessures que l'âme est venue guérir sur Terre". Ce n'est absolument pas à moi ni à quiconque de définir cette limite, dans ma conception des choses (parce que là pour moi on verserait dans l'eugénisme et tout ça). Je pense que cette limite peut être ressentie par chaque personne (ressentie dans la mesure où la personne a appris à s'écouter, est déjà bien au fait de tous les mécanismes psychologiques, émotionnels, mentaux, et ceux auxquels je ne pense pas, qui entrent en compte, etc etc etc mais c'est dans mon monde idéal tout ça
))
A partir de là, vous comprendrez peut-être mieux mon point de vue "philosophique", "spirituel", ou de "très grand arrière plan", quand j'en viens à dire : j'ai l'impression que quand on empêche une âme de continuer son voyage, donc quand on "empêche" une maladie d'emporter un corps physique, par exemple à travers la vaccination contre les maladies infantiles (s'il vous plaît essayons de rester sur le plan de l'Idée et de ne pas penser tout de suite aux réels êtres humains que nous connaissons et que nous sommes sur le plan juste terrestre
) ou à travers toute médecine qui "pallie de trop" au déroulement prévu par/pour l'âme (sachant que le "de trop", la "limite", devrait appartenir uniquement à chacun), à travers l'acharnement thérapeutique tout simplement, et à quel moment on parle d'acharnement thérapeutique (on pourrait parler de euh, je sais pas..
"empêchement de voyage d'âme" ou je sais pas).
A partir de là, je me demande : qu'advient-il de l'âme qui est "empêchée" de partir continuer son voyage ?
Parce que je vois ce que les générations précédentes ont subi et je commence le raisonnement avec une différence faite entre une mort "naturelle" disons "en accord avec le cheminement de l'âme" et une mort "non naturelle" à savoir donc "pas en accord avec le cheminement de l'âme". Mais du coup, à partir de quand on peut juger de ce qui est l'un ou de ce qui est l'autre ? Parce que moi je n'aime pas juger. Et c'est là où je raccroche avec le concept de "tout est un" et "on ne peut jamais savoir ce qui est bien ou mal [on ne peut que suivre la voie du coeur, l'étincelle qui nous rend joyeux]". Qui peut juger de si c'est une mort naturelle ou non, à part "son soi intérieur".
Et là je raccroche avec les blessures émotionnelles générationnelles, qui ont impacté et impactent encore les gens que nous sommes aujourd'hui, et qui en fait représentent toutes ces blessures que l'âme vient guérir (peut-être ?), ou alors est-ce que l'âme disons "pure" au départ (pure énergie, je sais pas comment dire, j'en sais rien
) vient s'alourdir en "arrivant" dans son incarnation sur Terre, est-ce que le fait de s'incarner dans un corps physique on se charge de blessures qui ne nous appartiennent pas (celles de nos ancêtres) ou alors est-ce que c'est simplement ça, le chemin de l'âme, pour qu'elle puisse "évoluer" (vers quoi, j'en sais rien ?), il faut qu'elle fasse face à toutes ces blessures et qu'elle les dénoue patiemment comme un noeud après l'autre, pour une fois fait continuer son voyage d'une autre façon (et là par exemple peut-être que l'âme peut se réincarner dans un autre corps physique sur Terre parce qu'il y a d'autres choses à dénouer, qui n'ont pas eu le temps parce que... ptêtre que dans son précédent passage sur Terre, son corps physique a été "coupé" net alors que l'âme n'avait pas fini son travail, son passage.... Evidemment quand je dis "l'âme", à chacune son chemin individuel et je vais vous épargner tout ce que je peux imaginer comme chemin potentiel, y'a pas "un" chemin pour "toutes les âmes", c'est chacune le sien et chacune dans l'originalité qui la caractérise. 
Pfiouuuu bravo à celles qui sont arrivées jusque là.
Et donc à partir de là, eh bien y'a un peu tout qui se mélange quand on commence à me parler d'une maladie potentiellement mortelle mais surtout pour les personnes qui subissent des comorbidités qui sont la résultante d'un système de société qui rend littéralement malade les gens de mille façons, et ce depuis des siècles (et là je fais une mini digression sur l'évolution globale de l'être humain, des premiers hommes dont le cerveau était concentré sur globalement 1 tâche : survivre dans un monde hostile, puis tout ce qui s'est passé ensuite, qui a permis par moments, pour certains, à certaines époques, d'avoir le confort nécessaire pour se poser deux minutes et juste écouter son coeur, son âme, se poser ces questions existentielles d'où on vient, qu'est-ce qu'on fait là et où on va, (je pense par exemple à l'Antiquité et globalement tous.tes les grand.es philosophes/scientifiques/etc de chaque époque) qui aujourd'hui ont des pensées qui resurgissent sous mille formes à travers toutes les civilisations, cultures de par le monde et à travers les époques) et je crois que j'y vois une certaine évolution cohérente mais je vais arrêter là la digression pour le moment
)
mais du coup si les maladies sont issues des émotions, est-ce que j'ai vraiment envie de m'empêcher d'avoir une maladie alors qu'elle peut m'indiquer quelque chose, quelque part, et qui peut choisir pour moi ? et qui suis-je pour choisir pour les autres ? y'a plus de jugement sur "ce que font les autres", si c'est "bien ou mal", si ils "devraient" faire ci ou ça, j'ai plus aucune raison de penser de cette façon, tout ça est bien trop grand pour que mon avis sur l'action des autres ait la moindre importance (et du coup l'avis des autres sur mon action m'importe peu - dans une certaine limite néanmoins qui est celle des autres).
C'est pour ça que quand on me parle d'espérance de vie plus longue et de permettre à tout prix à des gens de vivre le plus longtemps possible, ça ne me parle pas trop, mais je comprends que cela puisse être un peu "direct" sans développement.
Petite aparté : j'ai répondu en long et en large en citant juste 1 ou 2 personnes, je vais continuer à lire les messages postés et essayer d'y répondre mais du coup je ne vais pas répondre à des trucs dont ma réponse est déjà contenue dans ce que je viens de développer là.
Et évidemment que les personnes à qui j'ai répondu ne se sentent pas visées par ma réponse hein, je "rebondis" sur vos phrases pour éclaircir ma pensée, je considère que vous faites de même 
(@Jessie. du coup je rebondis pas sur les trucs qui font redondant avec ce que j'ai dit au-dessus
)
je ne vote pas, je ne participe pas à la vie politique "activement" (bien que je fasse quelques manifs parfois, et j'en ai faites plein quand j'étais jeune
), je n'ai pas besoin de me faire vacciner pour travailler puisque je travaille chez moi, mais je veux dire : mon avis sur la gestion de la crise sanitaire dans l'état où sont les choses (et l'état dans lequel je le vois, avec tout ce que vous ai exposé de causes/conséquences tellement imbriquées
), mon avis on s'en fout en fait
et ça ne m'intéresse pas en +. Je vois que plein de gens sont en faveur du pass, vont se faire vacciner en considérant que c'est "leur" meilleure chose à faire, je ne suis personne pour dire aux gens qu'ils ont tort ou ne devraient pas faire ce qu'ils font (et inversement du coup si moi je souhaite ne pas me faire vacciner, et que je reçois des propos qui me font réagir car mon choix pose problème à autrui, je viens et j'essaie d'expliquer pourquoi moi je fais ce choix-là).
)
à un plus haut tu as dis
), qu'il s'avère que "ma vision des choses" (qui consiste je le rappelle à ce que chacun suive sa petite voix à lui) s'avère "la bonne" (mais y'a pas de bon ni de mauvais
), ben "j'aurais eu raison" et "à l'échelle globale" "ça aurait été la bonne façon", tu vois ? 
En me disant que je dois me vacciner pour la santé collective, j'ai l'impression que c'est votre vision des choses que l'on m'impose (incluant les pages et les pages de données scientifiques de pourquoi c'est la meilleure manière de gérer cette pandémie).
Moi je crois que certaines âmes poussent à faire vacciner leur corps physique, d'autres non, et ça ne veut pas dire que ceux non vaccinés vivront + longtemps, ou que les vaccinés se "font avoir" d'une façon ou d'une autre, je ne pourrais jamais inventer une corrélation qui pourraient permettre de faire un calcul pour arriver à donner la piste de comment procéder pour faire une étude scientifiquement valable. Si ta petite voix ("tu" général) te dit de te faire vacciner, ou n'importe quel autre choix, vas-y, go. (Après le truc c'est de savoir écouter sa petite voix, personnellement je pense que ça passe par tout le truc de déconstruction/psychanalyse etc etc, mais ça c'est parce que moi je mentalise énormément, chaque personne n'a pas forcément besoin de passer par "mon" chemin pour arriver à entendre sa petite voix : pour des gens c'est naturel, ça peut être quand on prend une décision d'un coup et qu'on sait que c'est la bonne, toutes ces fois où n'importe qui écoute son intuition (se faire une tasse de thé quand on en a envie, ça peut être aussi simple que ça, pendant une balade prendre à gauche plutôt qu'à droite sans se poser la question), bref moi j'ai réussi à écouter ma petite en lisant énormément de choses, en explorant des sujets vastes et en me laissant aller à mon imagination. Mais ça m'appartient, chacun son truc
Bref.
(Je passe sur le reste de ce que tu dis car je pense qu'avec ce que j'ai développé, tu comprendras mon point de vue ou tu pourras l'imaginer
)
je sais pas, je sais que j'intellectualise beaucoup (mes potes avec qui je vis n'en peuvent plus
), j'ai plein de théories, plein d'idées, ça foisonne et j'ai besoin de mettre mes idées au clair, là par exemple je prends des heures et des heures pour lire et répondre à vos questions, et ça m'aide énormément à clarifier ma pensée.
En fait ça foisonne tout le temps dans ma tête et je n'arrivais pas à écrire, j'avais un blocage, et à travers ce forum, je ressens que j'ai envie de venir car en répondant à vos "contradictions" à "mes théories", là j'arrive à écrire et à exprimer (relativement) clairement ce qui foisonne dans ma tête.
Voilà ce que moi je fais
Et c'est juste : suivre ma petite voix, l'étincelle de joie, ce qui me donne envie.
)
(Et pour que cette conception des choses soit connue de davantage de gens, j'en parle, et je me heurte à mille résistances dont j'ai l'impression de "comprendre vaguement intuitivement la cause" (tout le blabla psychologique&co) et qui me mettent aussi face à mes propres contradictions, etc etc, bref
)
(Sur un certain plan
)
(Non je n'ai pas écouté le podcast sur les HPI, mais ok je note je l'écouterai à l'occase!!)
Merci !!
Merci à vous de "jouer le jeu" que je propose sur ce topic, vraiment je me régale de lire vos posts et votre vision des choses
Du coup je vais poster ça et commencer un autre post pour continuer à répondre, je crois que je vais pas me refréner, après tout s'il y a des personnes qui n'ont pas envie de se taper toute cette lecture, elles n'ont pas d'obligation à le faire (oui non parce que je culpabilise un peu de vous balancer de tels pavés
je prends de la place, trop de place, comme toujours, depuis que j'suis p'tite
).


Je te rejoins sur toute la première partie de ton post où tu exprimes ton point de vue, le mien n'est pas si éloigné, donc je vais plutôt rebondir sur tes questions directes ou sur ce que tu as dit et qui ..


Oui j'ai remarqué que c'était l'effet de mes posts et de ma façon de m'exprimerje trouve que ta pensée telle que tu nous l'as exposée est très individualiste et empêche justement le débat





Je note tes références

Je suis d'accord avec toi sur les 2 points (aveu d'échec : je dis honnêtement que je pense que le système n'est pas réparable, on peut voir cela comme un aveu d'échec ; mes privilèges me permettent, clairement, de faire ce choix-là), et je trouve que y'a un autre point important pour moi : je pense qu'on est plus ou moins sensible à l'impact du système sur son bien-être (je le verbalise aussi comme "notre capacité à accepter qu'on piétine nos limites"), pour ma part j'ai essayé de suivre le cadre, et j'ai trouvé cela insupportable, (parce que j'avais l'impression permanente que mes limites n'étaient absolument pas considérées et donc encore moins respectées) alors que je vois pour que plein de gens (la plupart), c'est tout à fait supportable (parce que leurs limites sont plus larges ? ou, et je penche plutôt pour cette théorie, est-ce qu'on a tellement l'habitude que nos limites ne soient pas respectées qu'on en a oublié qu'elles pouvaient l'être ?). Perso je rapproche ça d'un aspect de l'hyper sensibilité. Certaines personnes hypersensibles pourront avoir des difficultés à trouver du travail, avec pour conséquence que leur hypersensibilité pourrait être vue comme "un handicap" ou "discriminante" car ça rend la personne inadaptée à un rôle qu'une personne "non hyper sensible" pourrait obtenir. Dans mon cas, j'ai vraiment l'impression que si je vis une vie "classique", je meurs à petit feu, de l'intérieur. Je le ressens comme une vraie violence, permanente. Là je le dis comme ça car j'ai réfléchi à la question, mais en fait avant ça me menait à énormément d'incompréhensions avec mes proches et aussi d'incompréhensions envers moi-même : pourquoi ne suis-je pas capable de vivre comme tout le monde ? Pourquoi est-ce que mon sentiment de révolte est aussi vif ? Pourquoi suis-je aussi nulle ? Pourquoi je n'arrive pas à trouver un boulot normal ? Pourquoi suis-je une telle déception pour mes parents ?En revanche, je pense que ta manière de "te construire ton petit monde à toi" est justement à la fois un aveu d'échec (l'impossibilité de vivre ensemble et de faire corps avec les autres citoyens de ton territoire, j'ai moi-même souvent du mal !) et une preuve supplémentaire de privilège que d'autres n'ont pas.
Et quand tu parles de privilège, moi je vois aussi l'aspect où à un moment donné j'ai envié les personnes qui arrivaient à s'intégrer à ce système et à mener une vie normale, qui semblaient rassurées par toute la sécurité offerte par ce système (qui moi me fait l'effet d'une contrainte permanente et non un effet de sécurité), parce que moi j'en étais simplement incapable.
A force de lectures etc, j'ai fini par comprendre qu'en fait, déjà en tant qu'individu j'ai le droit de ressentir les choses différemment des autres personnes autour de moi (et donc inversement, bien sûr

Et ok ma situation sociale m'a permis de pouvoir faire ce choix-là à moi personnellement, mais je vis et je côtoie des gens qui sont issus de classes bien moins aisées, donc qui n'ont pas eu certains privilèges que moi j'ai eus, et juste : il n'y a pas forcément besoin d'être "privilégié" pour faire ce choix-là. On peut n'avoir pas un rond et quand même décider de tout lâcher pour "tenter une voie alternative", plein de gens le font, avec (de ce que je peux observer) le support "matériel", financier, justement des autres personnes + riches (+ privilégiées sur ce plan là) et avec les mêmes idées/envies, qui partagent de bon coeur "argent" contre "art des gens". Le rapport à l'argent peut être envisagé vraiment très différemment si on s'en laisse l'occasion.
Je comprends, en soi je pense pareilje préfère encore une fois la construction de solutions collectives, pas l'isolement dans une alternative ultra-marginale et non-généralisable.

Je cherche aussi des solutions collectives




Moi dans mon monde idéal


Dans la mesure où "mon monde idéal" s'inscrit actuellement dans une dimension d'autonomie vis à vis du système (puisque il est tout pourri, rappelons nous


Mais du coup dans ma conception du truc, à aucun moment je ne cherche à "imposer" "ma" façon de vouloir vivre ma vie, ce que j'aimerais ce serait plutôt que chaque personne puisse vivre "sa" façon d'être à "lui" (et c'est là que je raccroche sur tout le truc de "se chercher soi-même, se trouver, dans les méandres de la déconstruction d'un système patriarcal et capitaliste" et que je peux réengrainer sur la psychologie, les blessures inconscientes, et tout le bordel).
Là où je vous l'accorde, je suis ptêtre un peu obtue, c'est sur tout l'aspect "nature"/"culture". D'ailleurs merci pour les références, je ne pense pas les lire tout de suite mais je les note pour plus tard, c'est très intéressant.
J'ai effectivement une espèce d'impression que "fondamentalement" (et c'est là ptêtre où je donne l'impression de vouloir imposer un point de vue




MAIS. y'a aussi tout l'aspect "culture". Qu'est-ce qui différence culture et nature, j'avoue que j'ai peu lu sur le sujet donc c'est ptêtre des réflexions basiques que je pose là. Comme ça, je pense aux 1er rites funéraires, (donc au passage des morts vers un "au-delà") et j'ai envie d'y associer presqu'immédiatement une dimension spirituelle : si on a ressenti le besoin de faire des rites à la mort de quelqu'un, on peut se demander pourquoi ? Juste une question d'hygiène ? Pourtant les objets enterrés dans les tombes (et les vagues infos que j'ai pu voir passer et qui alimentent ma réflexion) auraient tendance à me faire penser qu'il y a une dimension "d'accompagnement vers un autre lieu".
Culture, je pense aussi à tout ce qui est outil, intention de faire quelque chose. J'ai peu de connaissances là-dessus, je vous laisse rebondir si envie, j'enchaîne sur l'aspect de la culture qui me touche : tout ce qui est "à quel moment on a commencé à capitaliser" et "à quel moment on a commencé à décider que le père devait être au centre de la société" (mes marottes préférées, capitalisme et patriarcat


Alors j'ai failli faire une digression sur ce sujet mais j'ai tout effacé car ça me semblait trop HS dans mon post précédentDonc même si je trouve l'objectif souvent louable, personne ne s'extrait et ne peut se déresponsabiliser totalement du "système" et de nous pauvres mortels qui continuons à vivre dans "la société".


Je préfère dire que j'explore des modes de vie alternatifs à côté du système. Je ne cherche pas à le réparer, je ne cherche pas non plus particulièrement à le détruire, juste je fais ma vie à côté, en profitant encore de ses avantages et en me soumettant encore à ses inconvénients, puisque le fait est que je suis sur un territoire qui obéit à des règles, les lois, et que le contrat social est là. Et aussi le fait est que mon idéal d'autonomie, j'ai le sentiment que je ne l'atteindrais jamais (concrètement j'estime que je l'aurais atteint le jour où je coupe internet. Car avant ça j'aurais coupé mon compte en banque, car avant ça j'aurais atteint une autonomie alimentaire, énergétique, sanitaire qui me permettra de me passer d'argent... ouais donc bon d'ici là hein!

Donc voilà pour le point "extraction de la société" et aussi tous les paradoxes de "oui mais tu ne veux plus du système mais pourtant t'en profites encore, bouh tu n'as aucune cohérence". En métaphore, je dirais que je coupe petit à petit les fils qui me relient à la société, 1 par 1. Et yen a un paquet.
C'est marrant ça. Moi je le dis cash, "je suis complotiste", ça me fait rire de voir l'effet que ça fait aux gens. J'ai pas une passion pour les complots hein, à la base je m'en fous. Mais en lisant et me documentant, petit à petit je me suis aperçue que les trucs que je lisais et les opinions que je développais faisait que les gens me taxaient de complotiste.en gros parce que les gens alternatifs que j'admirais, que je les connaisse dans la vraie vie ou pas, se sont presque tous révélés no-vax et ou complotistes à des degrés plus ou moins élevés

En fait je trouve que l'appellation complotiste est une façon de tuer le débat "par association d'idée" : on parle d'un sujet, ça rappelle un truc complotiste, bim on est taxé de complotiste et immédiatement tous les propos de la personne sont délégitimés (je sais pas si ça se dit


Et je ne peux qu'observer que dans mon milieu marginal et alternatif, à peu près tous les gens que je fréquente pensent des choses qui peuvent être taxées de complotistes, donc ça ne m'étonne pas du tout que ce soit le cas pour tes amis. De toutes façons c'est logique, on ne croit plus au système, on le considère toxique, forcément que cette population se retrouve dans le groupe "complotiste" (après y'a des degrés divers, je dirais que la base de ce que je retrouve autour de moi c'est "le gouvernement a un plan [lequel, ça varie] et manipule les foules pour [faire quoi, ça varie]". Après les opinions un peu + fouillées, c'est très divers et variés ^^
J'ai vite fait expliqué le truc un peu paradoxal de la croyance "en se changeant soi-même on change le monde" : j'ai pas besoin d'être active à l'extérieur de moi pour changer le monde (selon cette croyance).Puisque tu dis aussi par ailleurs que ton projet n'est pas de changer le monde, à un niveau global, mais de créer ton petit monde à toi ? Pour cela, je me demande si le titre du topic est vraiment approprié.
Le nouveau monde, ben, je pense que la société va radicalement changer d'ici quelques années, dizaines d'années au +. Parce que notre mode de vie n'est pas durable (cf crise écologique et travaux de collapsologie). A partir de là, pour moi le "nouveau monde", c'est évidemment vague et je ne sais pas quelle forme il prendra, mais je pense qu'à un moment donné nous n'aurons plus un accès facile par exemple au pétrole, or c'est le pétrole qui est la "clé de voûte" de nos modes de vie actuels, donc si le pétrole vient à manquer, clairement notre vie va changer radicalement (qu'on le veuille ou non

Donc voilà le "nouveau monde" à mes yeux il va venir, y'a rien à faire (à part se préparer

Cela dit pour le changement de titre, pourquoi pas, ptêtre un truc genre "Considérations philosophiques sur la Société" par exemple ? c'est un peu pompeux mais au moins c'est bien plus vaste

Mais admet dans ce cas que si ton monde idéal se fait dans l'ordre des choses, telles qu'elles se présentent, alors ce sera au détriment d'une catégorie de la population à qui bien des avancées médicales ont permis à ce jour une espérance de vie plus longue.
Oui, dans le fond oui, je suis d'accord avec toi, ma "philosophie" intègre une sélection naturelle. Et je dois bien admettre que je n'ai pas de souci avec ce mécanisme biologique même si je sens que c'est une opinion qui choque (pourtant c'est pas le but, je ne suis pas dans la provoc', j'essaie d'être honnête dans ma réponse).
En fait quand je vois le covid, je vois un virus qui s'attaque davantage à des gens qui ont des "comorbidités". Et je m'interroge sur ces comorbidités, d'où viennent-elles ? Mon avis (certes non sourcé mais vous avez l'habitude) c'est que le virus vient mettre l'accent sur combien notre mode de vie global nous rend vulnérables à quelque chose qui, si nous étions tous et toutes en bonne santé globale, aurait vraiment peu d'impact (pas + qu'une grippe, et pour laquelle je n'ai jamais râlé contre le vaccin destiné aux personnes à risque, étant donné qu'il s'agissait toujours d'une vaccination proposée ou recommandée, et pas obligatoire). Qu'est-ce que ça dit de notre société ça ? Moi je me dis, à quel moment on va chercher les racines de nos problèmes de santé plutôt que d'essayer de "réparer/guérir" les multiples problèmes de santé engendrés par ces racines ? (et quand je vois que beaucoup de gens n'ont aucun problème avec l'idée d'avancer dans une société dans laquelle on se vaccinera de + en +, dans laquelle on essaiera chimiquement d'éviter le plus de maladies possibles, sans oublier tout l'aspect technologique "je laisse des applications gérer ma santé, m'indiquer ma perte de calories, m'expliquer comment me nourrir pour mieux gérer mon cholesterol, etc etc etc jusqu'au transhumanisme) je me dis que je vais vraiment à contre-sens du monde !...)
Et donc je me demande, quelles sont les racines ?
(Alimentation de mauvaise qualité, stress permanent, pollution de l'air et de l'eau, perturbateurs endocriniens, tout ce qui a été étudié et qui montre l'impact de notre mode de vie sur nos corps et notre environnement) + (tout ce qui concerne l'aspect psychologique en débutant par les traumatismes de l'enfance, les liens inter générationnels, la façon dont ces choses-là se manifestent dans le corps physique à travers des maladies) ce qui me rappelle "un esprit sain dans un corps sain" comme le disait je ne sais plus qui il y a fort fort longtemps.

D'ailleurs je refais une précision par rapport à la santé : quand je dis "toutes les maladies proviennent des émotions", ma phrase est bien trop courte et oublie la partie "corps sain", car je pense qu'on peut travaille tant qu'on veut sur les blessures émotionnelles, si on se nourrit avec de la mauvaise qualité, qu'on fume, qu'on boit, etc., on ne pourra jamais atteindre la "parfaite santé". Je pense que les 2 axes sont nécessaires (et je dis ça, je fume, je bois et je mange moyennement sain, je précise juste pour dire que je ne me place pas au-dessus de tout le monde ou quoi, tout ça c'est de la théorie).
J'ai une autre théorie (qui risque de vous faire réagir mais j'ose



A partir de là


A partir de là, vous comprendrez peut-être mieux mon point de vue "philosophique", "spirituel", ou de "très grand arrière plan", quand j'en viens à dire : j'ai l'impression que quand on empêche une âme de continuer son voyage, donc quand on "empêche" une maladie d'emporter un corps physique, par exemple à travers la vaccination contre les maladies infantiles (s'il vous plaît essayons de rester sur le plan de l'Idée et de ne pas penser tout de suite aux réels êtres humains que nous connaissons et que nous sommes sur le plan juste terrestre


A partir de là, je me demande : qu'advient-il de l'âme qui est "empêchée" de partir continuer son voyage ?
Parce que je vois ce que les générations précédentes ont subi et je commence le raisonnement avec une différence faite entre une mort "naturelle" disons "en accord avec le cheminement de l'âme" et une mort "non naturelle" à savoir donc "pas en accord avec le cheminement de l'âme". Mais du coup, à partir de quand on peut juger de ce qui est l'un ou de ce qui est l'autre ? Parce que moi je n'aime pas juger. Et c'est là où je raccroche avec le concept de "tout est un" et "on ne peut jamais savoir ce qui est bien ou mal [on ne peut que suivre la voie du coeur, l'étincelle qui nous rend joyeux]". Qui peut juger de si c'est une mort naturelle ou non, à part "son soi intérieur".
Et là je raccroche avec les blessures émotionnelles générationnelles, qui ont impacté et impactent encore les gens que nous sommes aujourd'hui, et qui en fait représentent toutes ces blessures que l'âme vient guérir (peut-être ?), ou alors est-ce que l'âme disons "pure" au départ (pure énergie, je sais pas comment dire, j'en sais rien


Pfiouuuu bravo à celles qui sont arrivées jusque là.
Et donc à partir de là, eh bien y'a un peu tout qui se mélange quand on commence à me parler d'une maladie potentiellement mortelle mais surtout pour les personnes qui subissent des comorbidités qui sont la résultante d'un système de société qui rend littéralement malade les gens de mille façons, et ce depuis des siècles (et là je fais une mini digression sur l'évolution globale de l'être humain, des premiers hommes dont le cerveau était concentré sur globalement 1 tâche : survivre dans un monde hostile, puis tout ce qui s'est passé ensuite, qui a permis par moments, pour certains, à certaines époques, d'avoir le confort nécessaire pour se poser deux minutes et juste écouter son coeur, son âme, se poser ces questions existentielles d'où on vient, qu'est-ce qu'on fait là et où on va, (je pense par exemple à l'Antiquité et globalement tous.tes les grand.es philosophes/scientifiques/etc de chaque époque) qui aujourd'hui ont des pensées qui resurgissent sous mille formes à travers toutes les civilisations, cultures de par le monde et à travers les époques) et je crois que j'y vois une certaine évolution cohérente mais je vais arrêter là la digression pour le moment

mais du coup si les maladies sont issues des émotions, est-ce que j'ai vraiment envie de m'empêcher d'avoir une maladie alors qu'elle peut m'indiquer quelque chose, quelque part, et qui peut choisir pour moi ? et qui suis-je pour choisir pour les autres ? y'a plus de jugement sur "ce que font les autres", si c'est "bien ou mal", si ils "devraient" faire ci ou ça, j'ai plus aucune raison de penser de cette façon, tout ça est bien trop grand pour que mon avis sur l'action des autres ait la moindre importance (et du coup l'avis des autres sur mon action m'importe peu - dans une certaine limite néanmoins qui est celle des autres).
C'est pour ça que quand on me parle d'espérance de vie plus longue et de permettre à tout prix à des gens de vivre le plus longtemps possible, ça ne me parle pas trop, mais je comprends que cela puisse être un peu "direct" sans développement.
Petite aparté : j'ai répondu en long et en large en citant juste 1 ou 2 personnes, je vais continuer à lire les messages postés et essayer d'y répondre mais du coup je ne vais pas répondre à des trucs dont ma réponse est déjà contenue dans ce que je viens de développer là.


En effet, mais je voudrais rebondir : je suis catégorisée dans les antivax. Quand on parle des antivax, je fais partie du lot, peu importe toute ma pensée derrière.j'ai pas l'impression que tu sois très représentative des antivax/réfractaires au vaccin là dessus![]()
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(@Jessie. du coup je rebondis pas sur les trucs qui font redondant avec ce que j'ai dit au-dessus

Disons que je vois la dérive autoritaire qui se met potentiellement en place, ce qui me fait être réticente au pass (mais tout comme plein d'autres choses hein! c'est pas juste le pass, c'est "un détail de +"). Après, honnêtement je m'en fous qu'il y en ait ou non, moi je m'adapte donc effectivement dans mon cas bah, je fais avecJ'aurais tendance à penser que du coup il s'adapte plutôt bien aux gens dans ta situation, puisque ça vous laisse la possibilité de choisir de ne pas vous vacciner et de plutôt adapter légèrement vos comportements ? Donc tu aurais vu les choses comment




(je cite juste une phrase mais je prends en compte ton paragraphe dans la réponse hein)(c'est pour "alléger"je ne trouverai pas ça très juste d'imposer ta vision au final par la force des choses.


à un plus haut tu as dis
Je trouve que ça c'est valable dans les 2 sens : si """ j'ai raison """ (mais je ne "crois" pas qu'il y ait de tort ou de raison, donc c'est un postulat faux pour moi de baseet il s'avèrerait que beaucoup de ces personnes avaient tort (ce que j'essaye d'exprimer c'est qu'une réflexion plutôt valable à l'échelle personnelle, peut être bien plus problématique à l'échelle d'une population)



En me disant que je dois me vacciner pour la santé collective, j'ai l'impression que c'est votre vision des choses que l'on m'impose (incluant les pages et les pages de données scientifiques de pourquoi c'est la meilleure manière de gérer cette pandémie).
Moi je crois que certaines âmes poussent à faire vacciner leur corps physique, d'autres non, et ça ne veut pas dire que ceux non vaccinés vivront + longtemps, ou que les vaccinés se "font avoir" d'une façon ou d'une autre, je ne pourrais jamais inventer une corrélation qui pourraient permettre de faire un calcul pour arriver à donner la piste de comment procéder pour faire une étude scientifiquement valable. Si ta petite voix ("tu" général) te dit de te faire vacciner, ou n'importe quel autre choix, vas-y, go. (Après le truc c'est de savoir écouter sa petite voix, personnellement je pense que ça passe par tout le truc de déconstruction/psychanalyse etc etc, mais ça c'est parce que moi je mentalise énormément, chaque personne n'a pas forcément besoin de passer par "mon" chemin pour arriver à entendre sa petite voix : pour des gens c'est naturel, ça peut être quand on prend une décision d'un coup et qu'on sait que c'est la bonne, toutes ces fois où n'importe qui écoute son intuition (se faire une tasse de thé quand on en a envie, ça peut être aussi simple que ça, pendant une balade prendre à gauche plutôt qu'à droite sans se poser la question), bref moi j'ai réussi à écouter ma petite en lisant énormément de choses, en explorant des sujets vastes et en me laissant aller à mon imagination. Mais ça m'appartient, chacun son truc

Bref.
(Je passe sur le reste de ce que tu dis car je pense qu'avec ce que j'ai développé, tu comprendras mon point de vue ou tu pourras l'imaginer

Bah perso, j'essaie d'y réfléchirA l'heure actuelle on en est super loin donc on fait quoi ?![]()


En fait ça foisonne tout le temps dans ma tête et je n'arrivais pas à écrire, j'avais un blocage, et à travers ce forum, je ressens que j'ai envie de venir car en répondant à vos "contradictions" à "mes théories", là j'arrive à écrire et à exprimer (relativement) clairement ce qui foisonne dans ma tête.
Voilà ce que moi je fais

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Je suis contente de lire ça, j'ai aucun doute sur le fait que plein de gens savent tout ça et font ce qu'ils peuvent avec les moyens du bord. Rien n'est tout noir ou tout blanc, heureusement ! Peut-être que si la conception des choses que je propose était connue de + de gens, ça influerait sur les politiques et les choix budgétaires, sur "la société" en général (En école d'infirmière, on insiste lourdement sur la prise en charge holistique du patient.

(Et pour que cette conception des choses soit connue de davantage de gens, j'en parle, et je me heurte à mille résistances dont j'ai l'impression de "comprendre vaguement intuitivement la cause" (tout le blabla psychologique&co) et qui me mettent aussi face à mes propres contradictions, etc etc, bref

Je penche globalement pour cette raison.Ou ce manque vient-il juste d'une perversion de la médecine moderne par notre logique productiviste pas du tout adaptée au domaine de la santé ?
(Sur un certain plan

(Non je n'ai pas écouté le podcast sur les HPI, mais ok je note je l'écouterai à l'occase!!)
Voilà j'ai passé un temps infini à écrire ce message, merci pour mon aprem![]()

Merci à vous de "jouer le jeu" que je propose sur ce topic, vraiment je me régale de lire vos posts et votre vision des choses

Du coup je vais poster ça et commencer un autre post pour continuer à répondre, je crois que je vais pas me refréner, après tout s'il y a des personnes qui n'ont pas envie de se taper toute cette lecture, elles n'ont pas d'obligation à le faire (oui non parce que je culpabilise un peu de vous balancer de tels pavés

