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Marrant comment le type qui défend Solange tourne en dérision la colère d'une des principales concernées.
Oui, mais alors pourquoi se donner la peine de lui demander puisque de toute façon, selon vous, elle n'en avait rien à faire, puisque c'était, encore d'après vous, "une volonté" ?? Pour le plaisir d'humilier cette femme ?? Je ne comprends pas cette argumentation, qui devrait au contraire plaider pour Solange. Et le fait qu'elle n'ait jamais reçu de réponse explique aussi pourquoi elle a passé outre - parce qu'il faut être naïf pour ne pas imaginer la situation et la pression de l'éditeur dans ce cas-là, qui est à l'origine du projet, sent le livre menacé et dit à son auteur : "Mais tu n'as rien à demander ! C'est ton travail, il t'appartient et juridiquement c'est inattaquable." Encore une fois, l'essentiel était de pérenniser ce travail qu'elle avait toujours considéré comme "le plus important", et qui consistait à faire circuler la parole des femmes. Et c'est ce que je reproche le plus à Catnatt, cette fureur vengeresse qui avait vocation à s'exprimer en privé, mais qu'elle s'est délectée de mettre sur la place publique dans les termes les plus excessifs, dans le seul but de se payer une "personnalité". C'est simplement dégueulasse, quand on connait Solange et ce qui l'a motivé à faire ce travail. Et vos messages continuent d'alimenter cette curie.Pourquoi lui demander à elle et pas aux autres qui ont témoignés ?
C'est donc une volonté et non une indélicatesse ou une maladresse !
Vous détenez la vérité, Neverland, drapée dans votre indignation. Mais là encore, que veut dire "s'est servie de sa notoriété pour diffuser des témoignages qui ne lui appartiennent pas." Elle s'est servie de sa notoriété pour faire connaitre ces situations que les femmes subissent.Elle avait confiance en Solange qui s'est servie de sa notoriété pour diffuser des témoignages qui ne lui appartiennent pas.
Lucile, elle, a raconté à Solange un traumatisme d’adolescence. « J’ai aussi parlé longtemps de mon rapport à la maternité - étant à l’époque en plein post-partum. (…) J’ai découvert le contenu du livre quand je l’ai reçu. J’ai retrouvé mes mots, mais je ne les ai pas reconnus. Il manquait ma voix, les silences, les intonations. J’ai eu un peu honte de ces mots juste jetés, retranscrits tels quel sur le papier et d’une autre époque. Je me suis dit qu’Ina [Solange] avait oublié de me prévenir », explique la jeune femme à 20 Minutes.
Elle a reconnu sa maladresse, elle a reconnu la souffrance des femmes et l'a regrettée. Que pouvait-elle faire de plus ? Se suicider ?