Il ne s'agit pas d'essayer de vous faire changer d'avis. J'étais - par hasard - mieux placé que vous pour savoir ce qui s'est réellement passé. Si Solange avait réellement franchi une ligne jaune, je ne l'aurais pas soutenue. Mais ce n'est pas le cas.
"Catnatt avait essayé de régler cette question avec Solange mais s'est vue obligée de rendre le conflit public car elle s'est heurtée à un mur. " écrivez-vous. C'est complètement faux, c'est une pure invention. Elle n'a rien essayé du tout. Elle a laissé parler sa colère, et l'a rendue publique immédiatement, sans réfléchir ni essayer de "régler le problème". Ça s'est passé le jour où Solange signait son bouquin au Salon du Livre. Ça commence par un échange de SMS qui en gros lui disaient : "T'AS OSÉ FAIRE ÇA ???" sur un ton qui n'avait rien de celle qui voulait "régler le problème". Et pendant que Solange signait ses livres, Catnatt mettait son article en ligne : j'étais avec Solange, elle m'avait demandé de faire quelques images de la rencontre, c'est moi qui suis tombé le premier sur le post en ouvrant Twitter, la haine s'y étalait déjà par centaines de messages, partout, c'était horrible.
C'était ça, "tomber sur un mur". Il est là, le mur. Et quand on en est là, on ne peut plus espérer "régler le problème". Ce n'est pas Solange qui érige les murs.
Si j'écris ici, ce n'est pas pour essayer de convaincre des gens qui ne peuvent pas être convaincus, je sais qu'il n'y a rien à faire, que leur camp est choisi. Juste rapporter - à ceux qui cherchent un peu plus loin, à ceux qui doutent - ce que moi je sais, ce que j'ai vu, et qui n'a rien à voir avec les racontars, les fantasmes et les caricatures malveillantes qu'on a fait d'elle et de son attitude : la vérité, c'est que c'est compliqué. Les torts sont à tout le moins partagés. La victime auto-proclamée s'est faite justice elle-même, et ça fait d'elle tout autant un bourreau. "Tu m'as fait mal donc je vais te faire le plus de mal possible, c'est mon droit". On va loin avec ça. On justifie le geste du mari qui cogne sa femme parce qu'il a découvert qu'elle l'a trompé. "C'est mon droit, je suis la victime"... Facile.
Et les gens comme vous, les vigiles de la bien-pensance et de la vertu, pensent que c'est leur devoir de perpétrer ça, je vous cite de nouveau : "Merci d'avoir fait remonter cette histoire, je trouve difficile de faire des mea culpa de sexisme, quand on ne sait même pas ce que c'est que le consentement."
Moi j'en ai marre de lire ça, qui revient sans arrêt, toutes les semaines, quelque part sur les internet. Alors je ne lâche rien, je fais comme vous. J'essaye de susciter la nuance et la réflexion en racontant ce que je sais, ce que j'ai vécu.
Je pense qu'avec ce qu'elle a pris elle a le droit qu'on lui foute enfin la paix et qu'on juge son travail sur pièce, au lieu de lui faire des procès d'intention à l'infini.
Bref, je suis heureux que vous décidiez d'en finir avec ce topic, même si personne ne vous a demandé de vous taire.
"Catnatt avait essayé de régler cette question avec Solange mais s'est vue obligée de rendre le conflit public car elle s'est heurtée à un mur. " écrivez-vous. C'est complètement faux, c'est une pure invention. Elle n'a rien essayé du tout. Elle a laissé parler sa colère, et l'a rendue publique immédiatement, sans réfléchir ni essayer de "régler le problème". Ça s'est passé le jour où Solange signait son bouquin au Salon du Livre. Ça commence par un échange de SMS qui en gros lui disaient : "T'AS OSÉ FAIRE ÇA ???" sur un ton qui n'avait rien de celle qui voulait "régler le problème". Et pendant que Solange signait ses livres, Catnatt mettait son article en ligne : j'étais avec Solange, elle m'avait demandé de faire quelques images de la rencontre, c'est moi qui suis tombé le premier sur le post en ouvrant Twitter, la haine s'y étalait déjà par centaines de messages, partout, c'était horrible.
C'était ça, "tomber sur un mur". Il est là, le mur. Et quand on en est là, on ne peut plus espérer "régler le problème". Ce n'est pas Solange qui érige les murs.
Si j'écris ici, ce n'est pas pour essayer de convaincre des gens qui ne peuvent pas être convaincus, je sais qu'il n'y a rien à faire, que leur camp est choisi. Juste rapporter - à ceux qui cherchent un peu plus loin, à ceux qui doutent - ce que moi je sais, ce que j'ai vu, et qui n'a rien à voir avec les racontars, les fantasmes et les caricatures malveillantes qu'on a fait d'elle et de son attitude : la vérité, c'est que c'est compliqué. Les torts sont à tout le moins partagés. La victime auto-proclamée s'est faite justice elle-même, et ça fait d'elle tout autant un bourreau. "Tu m'as fait mal donc je vais te faire le plus de mal possible, c'est mon droit". On va loin avec ça. On justifie le geste du mari qui cogne sa femme parce qu'il a découvert qu'elle l'a trompé. "C'est mon droit, je suis la victime"... Facile.
Et les gens comme vous, les vigiles de la bien-pensance et de la vertu, pensent que c'est leur devoir de perpétrer ça, je vous cite de nouveau : "Merci d'avoir fait remonter cette histoire, je trouve difficile de faire des mea culpa de sexisme, quand on ne sait même pas ce que c'est que le consentement."
Moi j'en ai marre de lire ça, qui revient sans arrêt, toutes les semaines, quelque part sur les internet. Alors je ne lâche rien, je fais comme vous. J'essaye de susciter la nuance et la réflexion en racontant ce que je sais, ce que j'ai vécu.
Je pense qu'avec ce qu'elle a pris elle a le droit qu'on lui foute enfin la paix et qu'on juge son travail sur pièce, au lieu de lui faire des procès d'intention à l'infini.
Bref, je suis heureux que vous décidiez d'en finir avec ce topic, même si personne ne vous a demandé de vous taire.