Huuuuu C'est toujours dur de devoir ouvrir les yeux sur nos séries favorites... Je connaissais déjà les tendances de Moffat et j'ai été une des premières à hurler contre le personnage d'Amy. D'autant plus que j'ai trouvé ça complètement inutile d'ajouter une ambiguité sexuelle entre Jenny ( personnage intéressant, avec madame Vastra ) et le docteur , ambiguité qui n'a VRAIMENT pas lieu d'etre. Pour ces séries, je suis une fervente défenseuse de Russell T Davies, et je trouve qu'elle baisse à tout les niveaux à partir de la saison 5... (malgré le charisme de Matt Smith, excellent acteur.).
Le seul sujet qui me fait tordre la bouche est la relation "homophobe" Sherlock-Watson. Le fait est que leur dynamique est basé sur cette ambiguité entre les deux personnes, et que si une relation aboutissait, le charme de la série en serait brisé... Bon, faire répéter à Watson, le faire hurler au monde entier "I'm not gay !" relève effectivement d'un comique de répétition gras et lourd. Mais cette dynamique fonctionne ( que le couple soit homo ou hétéro peu importe ) entre deux personnages et est difficile à tenir pour un scénariste dans le sens ou il faut toujours doser la relation, sans qu'ils ne soient trop distants et clairs sur le fait que ça n'arrivera jamais , et sans tomber dans du gras style "on s'embrasse pour déconner et plaire aux fans puis on hurle au monde que NON parce que haha".
Bon bref, Moffat est en train de glisser peu à peu sur des mécanismes qu'il met en place et répète par fainéantise. Et je lui en veux pour l'immense déception que m'a procuré l'épisode 3 de Sherlock. Mais ça c'est personnel.
Good job !