Suis-je bonne à marier ?

[Ramya]

C'est drôle que beaucoup de gens pense que se marier c'est forcément organiser des grandes réceptions hors de prix, avec 10 000 invités, porter une robe, etc...
Je ne vise aucun des deux "clans" (pro- et anti-mariage pour caricaturer) mais c'est l'idée qui ressort en tout cas.

Mes parents se sont mariés à la mairie vite-fait, avec 2 témoins pour invités, en tenue de tous les jours et sans fête organisée après.
Juste "parce que comme ça c'est plus facile d'acheter une maison ou pour les impôts, tu vois."

 

[Miss Marple]

Je vais faire la briseuse de rêves, mais pour celles qui veulent un beau mariage avec une robe qui dépote, n'oubliez pas que ça signifie aussi:

1) 6 mois/ 1 ans de préparation où tu te prends grave le choux avec ton chéri, où tu dois te coltiner toutes les semaines tes parents + tes beaux parents parce que c'est eux qui paient
2) un rétroplanning plus stressant que le plan de campagne d'un candidat à la présidence
3) un régime à base de salade verte et de surimi pour continuer à rentrer dans la robe (vu le prix qu'elle coûte, tu veux pas la craquer)
4) une nuit sans sommeil la veille
5) un réveil à 5h du matin (pour aller chez l'esthéticienne à 6h et chez le coiffeur à 7h)
6) une couche de fond de teint épaisse comme un tartine de pain de campagne
7) une journée avec une robe de 20kg et des talons aiguille que tu meurs d'enlever alors que tout le monde jure ses grands dieux que tu es resplendissante
8 ) une journée à courir pour prévenir le traiteur que tante Aldeberte est intolérante au glucose, rappeler le photographe qui est en retard, refaire le plan de table entre 13h et 13h15 pour séparer cousin Félix et sa femme qui viennent de divorcer, appeler une ambulance pour le fils de votre collègue Jessica qui a mangé le flippo du paquet de chips... (tout ça avec un sourire prétendument resplendissant + les talons et la robe susmentionnés)
9) ta 17e ampoule qui se déclare alors que tu dois ouvrir le bal avec une chorégraphie pourrie concoctée par ton amie d'enfance Joséphine (tu croyais qu'elle avait fait 7 ans de danse classique, mais il s'est avéré que c'était de la capoeira)
10) somnoler sur ta chaise à 23h en priant pour qu'ils se cassent tous parce que t'as pas dormi et que demain tu te lèves à 7h pour rendre la salle nettoyée à midi.
11) à 5h du matin, lors du 4e passage de "la danse des canards" par le DJ, tu te rappelles même plus du nom de ton mec mais par contre, tu as très clairement en tête le montant de la facture du traiteur et tu te demandes pour quelle put*** de raison tout le monde prétend que c'est censé être "le plus beau jour de ta vie"

Toujours envie, les petits chats?

(et encore, ça c'est la version sans catastrophe)

Sinon, pour faire plus simple, ça peut aussi se passer comme ça (testé et approuvé) :
1) Trois mois avant, se dire, bon alors, on le fait cette année, ou pas ? Ok, trouve une date, j'appelle la mairie. Laisser parents et beaux-parents en-dehors du coup, et organiser ça tout seuls comme des grands. Qu'on est, d'abord.

2) Pas de planning, juste une liste de trucs à faire.

3) Une robe jolie et qui va bien, mais qui ne coûte pas un rein. Et qu'on pourra même remettre, à l'occasion. (8 jours après, dans mon cas...)

4) Un super barbec avec les témoins et la famille déjà arrivée la veille.

5) Réveil à 8h cool cool, et aller réveiller les futurs témoins qui pioncent encore dans la salle à manger transformée pour l'occas' en dortoir.

6) Pas de coiffure particulière (pas possible, cheveux courts !), maquillage par la témoin.

7) Une journée entourée de la famille et des amis, tous proches. Dans une robe sympa qui vole un peu avec le vent, mais ça fait des jolies photos.

Comme on a invité ni tante Aldeberte, ni le cousin Félix et encore moins Jessica et son mioche, pas de soucis avec le traiteur ou le plan de table. Le photographe ? Y'en a deux en fait : des invités. Ca coute rien et les photos sont bien plus jolies. (véridique. Suffit d'avoir du matos correct, et du temps pour développer les fichiers numériques)

9) On danse pas ! Pas de place au resto. Par contre, les ampoules, oui, inévitable au bout de plusieurs heures debout dans des chaussures à talons (même si on les porte depuis 2 ans)

10) Tout le monde va se coucher gentiment vers 1 ou 2h du mat', et on laisse la salle à nettoyer au restaurateur.

11) A 5h du mat', tu dors depuis longtemps, et à 8h tu iras de nouveau réveiller les témoins, qui dorment toujours dans la salle à manger et t'empêchent de prendre ton petit-dej !


J'suis pas un petit chat, mais si c'était à refaire... oui, oui, et... oui !
Faut juste se dire que c'est NOTRE mariage, et qu'on ne se marie pas pour faire plaisir à papa/maman/mamie ou je ne sais qui d'autre...
On voulait un mariage simple, qui nous ressemble.
Et c'était très réussi.
C'était un beau mariage, simple mais beau. Et la robe, ben je ne ressemblais pas à une meringue, elle m'a pas coûté 6 mois de salaire, mais elle m'allait mieux qu'au mannequin dans la vitrine, et je l'aime ma robe !

 

[Malone.]

Sans moi. L'idée même du mariage me rebute. Ou alors quand j'aurais 60 ans, histoire de.

 

[Ladyriver]

C'était ironique ou c'est sérieusement lourd ?

Ouh, ce n'etait ni serieux, ni ironique dailleurs... juste une joke.

Apparemment vexante, ou exasperante! Mea culpa

 

[theweilina]

Ha, et imaginez! Celles qui doivent se marier deux fois parce que leur fiancé est d'une autre nationalité!! Deux fois plus de bonheur, ou deux fois plus de galères...C'est ce qui m'attend pour l'année prochaine! Le cauchemard des ''anti-mariage'' héhé...

Pour moi mariage c'est de s'abandonner complétement à l'autre, de se montrer qu'on est pret a affronter les bonnes choses comme les mauvaises...car en étant pas mariée, il est ''beaucoup plus simple'' (*a nuancer quand meme) de prendre la fuite...

 

[Gros-Câlin]

J'ai pas trop apprécié l'article, je trouve que c'est du blabla et du cliché pour rien en fait comme souvent de ces articles là.

Sinon je vous trouve bien sur la défensive les filles, c'est un sujet sensible le mariage ?

Faut se détendre quand même un peu, j'ai trouvé le post de mdame assez excessif (de manière volontaire) et ironique, et puis ce qu'elle dit peut arriver dans certains cas, c'est comme un sketch, c'est de l'humour, ça arrive pas à tout le monde et ça veut pas dire que ça arrivera à tout le monde... Bref.

Bon, sinon pour le moment j'ai pas d'avis sur le mariage dans le fond !

 

[Plumstead]

Je me suis mariée l'an dernier, parce qu'on en avait envie, tout simplement, et parce qu'on voulait en quelque sorte marquer le "point de départ" d'une vraie vie de famille : on a fait notre fils dans la foulée.
Je ne dis pas qu'on a besoin d'être mariés pour constituer une famille, mais nous c'est comme ça que ça nous plaisait de faire.

Donc juste pour dire 2 choses :

- On peut faire un mariage organisé de longue date (1 an à l'avance), avec beaucoup d'invités, un grand repas, etc... sans que ce soit une monstruosité à organiser.
Franchement, ça n'a pas été une corvée pour nous, on y a passé très peu de temps au final. Et on était heureux de faire la fête avec notre famille et nos amis. On a fait comme on voulait : dans notre petit village du Périgord fétiche, on a organisé un grand match de foot le matin, on a chanté (on a des guitaristes, percutionnistes, chanteurs dans la famille), dansé, picolé... Il faut être un peu hystérique de nature pour penser que c'est si terrible d'organiser un mariage... On l'a vraiment fait à la cool, et malgré tout, tout a été fait comme on le souhaitait. Surtout, dans l'ambiance que l'on souhaitait : une journée belle, symbolique, de rassemblement, sans chichis, où tout le monde s'ouvre aux autres (pas de tables séparées, de "clans", tout le monde a discuté et ri avec tout le monde...). C'est si affreux que ça de faire la fête?

- Le coup du "je réalise mes fantasmes le jour de mon enterrement de vie de jeune fille"... franchement, no comment. Que je sache, avant d'être mariée, on est déjà en couple... Et si on est partis sur des bases d'exclusivité, c'est déjà le cas au sein de ce couple non marié. Donc, si je résume le truc, sous prétexte qu'on va se marier avec son mec on s'octroie le droit de le cocufier à loisir pendant toute une soirée? Désolée, mais je trouve ça débectable comme mentalité. Ca me rappelle un pote à moi qui est allé à l'enterrement de vie de garçon de son cousin, qui a eu comme "cadeau" de ses potes... une pute. Ouah, génial, non franchement y a pas à dire tu fais bien de te marier, ta meuf a beaucoup de chance de t'avoir, t'es un mec sensas'...
Et ce poncif du "Es-tu prête à laisser ta "vie de jeune fille" derrière toi?"... Mais quelle bêtise...
Non mais sérieusement, c'est quoi une "vie de jeune fille"? Au risque d'en surprendre certaines, tout le monde entre 20 et 30 ans ne rêve pas exclusivement de partouzes, soirées en club échangiste et fistage par inconnus. Est-si dur de concevoir que pour pas mal de gens, il n'y a PAS de foutu "renoncement"?
Que se marier ne signe pas une entrée au couvent?
Que bien des mademoiselles ont des vies 100 fois plus à chier que des madames?
Ca me gave que, quand en soirée je suis amenée à dire que je suis mariée, on me sorte des : "ah, respect" (... ah parce que si j'étais pas mariée tu ne me respecterais pas?), "oh, t'es sage alors" (Ben ça dépend ce que tu appelles sage. Si tu entends par là que je ne baise qu'avec mon mari, oui. Mais c'était déjà le cas quand c'était pas mon mari..." ou encore pire : "ah et ton mari te laisse sortir sans lui? Il a pas peur que tu te fasses draguer?"... WTF?? J'ai épousé l'homme que j'aime, pas engagé un maton, m*rde!!

Enfin bref, ici ou ailleurs, je lis et entends en permanence des clichés pas possibles sur le mariage qui me font bondir...

`

Tu as résumé exactement ce que je pense.
Le monde va vraiment de travers

 

[Gros-Câlin]

Mais je vois toujours pas ce qui bloque avec le mariage supposé "obliger" la fidélité. Des mariages libres, y'en a un paquet et autant que je sache, la loi ne vient pas fourrer son nez là-dedans.

Juste parce que je fais du droit (au moins vous le saurez ), dans le mariage, (même à la mairie), il y a une obligation de fidélité (art 212 du code civil), qui fait que normalement on se doit fidélité, et c'est donc une cause de divorce.
Après, les juges du fond, dans certains cas précis, édulcorent cette obligation, mais en tout cas je tiens à signaler qu'elle existe légalement.

Après, concrètement, chacun fait ce qu'il veut, et tant qu'il n'y a pas de conflit contentieux dans un couple, la loi ne s'en mêle pas, les gens font ce qu'ils veulent.
Mais, voilà, faut quand même savoir que se marier est un contrat, donc avec des droits et des devoirs, et là y'a un devoir de fidélité.
( je précise que je ne prends pas partie sur l'opportunité ou non de cette obligation "impérative" inscrite dans le code civil, je précise juste qu'elle existe.)

 

[Andrinople]

Le mariage, c'est aussi ce qu'on en fait et la manière dont on le voit/perçoit/vit. Par rapport au schéma patriarcal, malheureusement on doit se bagarrer tous les jours pour certaines choses, mais je me dis que même si je devais être la seule à le faire, ca peut simplifier les choses pour un autre couple (hétéro ou homo !) un jour, notamment en refusant un certain nombre de petits actes qui ne sont ni plus ni moins qu'un effacement banalisé de la femme en tant qu'individu propre au détriment d'une figure soumise à une autorité masculine. Inutile de raconter la crise de rage que j'ai eu en voyant mon relevé des impôts cette année...


Effectivement, à la mairie, on te fait jurer fidélité. Concept qui me pose problème pour diverses raisons que je n'étalerais pas ici. Quand je me suis mariée, j'ai demandé au maire pourquoi on nous faisait juré fidélité alors que le divorce pour adultère est aboli depuis 1975 (et que pour moi ce sont des critères moraux rattachés à certaines religions, monothéistes notamment parce que le polyamour et les mariages homosexuels sont possibles dans d'autres schémas de croyances). Le gars a tiré une tête pas possible, m'a dit qu'effectivement, il ne savait pas, et m'a invité à écrire à ? (je ne me souviens plus) mais m'a dit que si ca me posait problème, je ne pouvais pas signer. C'est là où ca blesse pour moi : c'est une notion d'ordre privé, et on peut très bien être mariés et avoir décidé de se permettre des écarts, ou des relations triangulaires sans qu'elles n'impliquent forcément des éléments sexuels. D'où un certain nombre d'éléments "philosophiques" : à quel moment l'infidélité commence ? Que prendre en compte ? Et ce genre de paramètre dépend d'un couple, parfois d'accords au sein du couple et j'estime que l'état n'a pas à fourrer son nez là dedans.

Autre chose, la mention obligatoire des enfants (ca et la notion du chef de famille etc, qui fait qu'on n'a pas autorisé les homos à se marier, ce qui me révolte comme pas permis) m'a fait pas mal grincer des dents, le code napoléonien n'a pas tellement évolué, dans les textes pour certains aspects, dans les mentalités pour d'autres (passons sur les administrations qui me collent le nom de mon mari et la leçon de morale par le préposé de guichet aux Impôts "Ben si vous aurez des enfants, c'est comme ça" et "pourquoi il ne vous plait pas le nom de votre mari?").

Ce qui est à mon sens ultra relou, c'est d'un côté, c'est ce discours ambivalent sur le mariage, lié à la culture judéo-chrétienne, une espèce de valorisation du mariage ou au contraire de dépréciation, mais qui s'accompagne par ailleurs de critiques envers ceux qui se marient mais vivent le mariage autrement. Combien de fois j'ai entendu "ben si tu veux pas être fidèle, te marie pas" : et si mon mari et moi on décide, pour des raisons personnelles qui ne regardent personne, de se laisser une certaine liberté, qu'est-ce que ca peut faire ? Je n'oblige personne à faire ce qu'elle n'a pas envie de faire, en retour, j'attends la même ouverture d'esprit à mon égard. Je n'ai pas à subir un discours de normalisation sur le nom d'usage que l'on doit prendre, les enfants qu'il faut avoir ou l'unique personne (de sexe mâle, of course !) que je dois avoir dans mon plumard jusqu'à ce que mort s'en suive (et je n'ai pas à le faire subir non plus ^^).

Par rapport aux coutumes à propos du mariage, rien n'oblige à les respecter si on n'a pas envie, c'est d'ailleurs dommage de le faire. Je connais quelqu'un qui a passé plusieurs années à dire qu'elle voulait se marier en vert pour X raisons pour finalement dire "non je vais me marier en blanc, ca ne fait pas mariage sinon" Ce sont des questions d'ordres personnels. Perso, je me suis mariée en short noir, doc martens et t-shirt bondage parce que ca me faisait bien chier de mettre une robe pour signer un registre, pour la suite j'étais en robe mais pas blanche. D'ailleurs la configuration particulière de notre mariage nous aura valu l'éviction de sa famille. Nous ne nous sommes pas mariés comme Moche-maman voulait et en plus nous ne voulons pas d'enfants et par ce choix nous "la privons de l'affection à laquelle une femme de son âge à droit" (sic!) donc ca ne vaut vraiment pas la peine de rester en contact avec nous.

Pour rebondir sur le mariage et le PACS : pour moi c'est vraiment un argument bidon de dire que les couples homos ont le PACS et que c'est pareil, parce que si c'était réellement la même chose, il n'y aurait pas besoin de faire une distinction entre mariage et PACS.


Pardon pour le pavé et si je ne suis pas toujours cohérente, j'essaierai d'expliquer au besoin.

 

[Andrinople]

Effectivement, l'adultère est toujours une cause de divorce (pour fautes). 1975 est la date à partir de laquelle l'adultère a cessé d'être un délit pénal et le divorce autorisé automatiquement, mais il demeure légalement un motif de rupture du mariage.

D'ailleurs, lu sur un site

Le juge peut retenir l’infidélité d’un époux en raison d’un comportement particulièrement humiliant pour le conjoint, comme entretenir une relation épistolaire ambigüe avec une tierce personne, s’inscrire dans un club de rencontres, etc.

Erf.

 

[Andrinople]

Je suis sans doute terriblement vieux jeu, mais je ne trouve pas ça dommage qu'on puisse retenir l'adultère comme une faute.

Comme pour tout, cela dépend de son avis personnel. Je trouve ca personnellement dommage dans le cas où par exemple un couple décide de se laisser une certaine liberté et qu'un jour l'un des deux se retourne contre l'autre.
Après, intrinsèquement, c'est inhérent à chaque couple, chaque vision, chaque relation. C'est vrai le cas où il y a une prise de pouvoir (et non de liberté parce que décidée latéralement et non unilatéralement) et que l'un des partenaire abuse et trompe l'autre à tour de bras, le faisant souffrir alors que ce n'était pas l'optique de base, c'est une toute autre affaire.
Ce n'est pas parce qu'on est pour ou contre un truc pour soi que c'est forcément vieux jeu, c'est juste sa vision personnelle, tant qu'on ne tente pas de l'imposer de force ou par les insultes à autrui, chacun sa vie. :raie:

 

[Gros-Câlin]

Comme pour tout, cela dépend de son avis personnel. Je trouve ca personnellement dommage dans le cas où par exemple un couple décide de se laisser une certaine liberté et qu'un jour l'un des deux se retourne contre l'autre.

Je veux juste préciser qu'en général en cas de divorce contentieux, (donc par ex divorce pour faute), les juges vont rechercher quand même s'il y a vraiment faute, enfin ce que je veux dire c'est que si un couple se laisse des libertés, d'un commun accord, et qu'il y a des éléments tangibles qui prouvent cela, alors le juge ne retiendra peut-être pas l'adultère comme faute, car effectivement ce serait trop facile d'être d'accord et puis quand ça va mal, pour de mauvaises raisons (obtenir un meilleur divorce tout en usant de mensonges), de dire finalement que l'autre n'est pas difèle et tout alors qu'on était d'accord, donc là en l'occurence y'a pas faute pour adultère, les juges adaptent quand même l'obligation de fidélité à la réalité du couple.

Sur cette obligation j'ai des difficultés d'appréciation, d'un coté je suis contre, car pour moi c'est une question qui regarde chaque couple, et en même temps dans certains cas l'adultère est très violent et pas du tout consenti de la part de l'autre, bref c'est une protection, la majorité des gens le vivent très mal.

(et oui, l'adultère c'est coucher avec quelqu'un d'autres, mais effectivement y'a des cas où la jurisprudence (JP) retient le manquement à l'obligation de fidélité (je cite mon prof) " Et à côté de l?infidélité physique, la JP a aussi sanctionné un comportement d?adultère moral, intellectuelle, comme avec des lettres, numériques, platoniques, mais ambigües, qui peuvent témoigner d?une certaine tromperie de l?autre.
13 février 1986 : une épouse avait entretenu une relation très ambigüe avec un archevêque. La JP n?a pas retenu les relations sexuelles avec l?archevêque mais l?adultère platonique."