Sur la notice, il n'est pas précisé que le SCT est dû à un oubli ou à un long temps. Ça dit juste qu'il y a un risque. A moins que ça ait été modifié de puis que j'ai mon DIU. Pour être clair, je ne dis pas que c'est un facteur non aggravant. Une ou un mad peut vérifier ?
Je trouve aussi ça assez malhonnête. Le SCT est due soit à une bactérie qui était présente à l'état dormant dans le corps et qui profite d'avoir un substrat pour proliféré en masse, et qui sera d'autant plus important que la protection reste en place longtemps, soit d'une bactérie qu'on introduit accidentellement dans le vagin par un défaut d'hygiène (pas de lavage des mains, cup qui a traînée dans le sac -et non un petit sachet en tissus ça n’empêche pas toutes les bactéries des alentours de venir se coller dessus...).
Ca n'a absolument AUCUN rapport avec les tampons et leur composition. Tu te collerais une éponge végétale que tu viens de stériliser dans le frifri que tu auras quand même le risque.
Et autre cas de malhonnêté : ils parlent du chlore. Or plus aucune entreprise de tampons n'utilise de chlore dans son procédé de fabrication depuis au moins 40 ans (si ce n'est plus). C'est rappelé régulièrement par les marques (vous pouvez même leur écrire à ce sujet pour vérifier.).
Quant aux produits toxiques... Faut aussi prendre en compte la dose. Quand on est capable de détecté des produits à 1ppm (une molécule sur un million), voir parfois beaucoup moins, on peut légitimement se poser la question du risque associé. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de risque, mais souvent ce genre de reportage alarmiste utilise des méthodes tellement poussées qu'on pourrait détecter a peu près n'importe quelle molécule (genre une molécule d'explosif, du carburant pour fusée, au moins un atome de chaque élément chimique...).
S'il y a un soucis au niveau des produits chimique, il est nécessairement insidieux (perturbateurs endocriniens, etc...). Mais ce n'est en aucun cas lié au SCT ou à la légende urbaine du chlore pour blanchir.
@fibs9 pour l'endométriose, même si pour le moment c'est encore flou, les quelques travaux montrent qu'il y a bien un risque avéré pour les tampons (même si faible) et pour la cup (un peu plus important), bien que ce ne soient pas les raisons #1
@Freehug A vrai dire les femmes des pays en voie des développement ont généralement moins de soucis à ce niveau là car elles utilisent des méthodes plus archaïques, comprendre "simples" : absorber le sang une fois qu'il est dehors. L'immense majorité des soucis (hors environnementaux) des protections vient du faire qu'on se colle un corps étrangé dans la moule (introduction de bactéries, de produits toxiques...), et qu'on laisse macérer le tout plusieurs heure à l'intérieur (SCT, endométriose). Bref on s'oppose à deux principes que le corps essai de mettre en place : aucun corps étranges dans le vagin (d'ou les pertes) et les règles doivent sortir du corps.