Je suis en train de relire
La Horde du Contrevent et bon dieu, ce bouquin fait tellement d'échos en moi qu'il en devient parfois presque douloureux à lire. J'éclate en larmes sur certains passages sans que je puisse en identifier vraiment la raison ; je trouve ce livre beau, puissant, infiniment triste et pourtant optimiste. Je sais pas. Je me retrouve toute seule, toute perdue, toute petite. C'est une tempête d'émotions encore plus grande que lors de ma première lecture.
Tout ça pour dire que je suis heureuse de savoir que je porterai toute ma vie
La Horde encrée sur ma peau. Et les autres. J'avais peur de me faire tatouer des bouquins parce que "les goûts changent" et qu'à 24 ans j'ai encore un paquet d'histoires à lire, d'autres coups de coeur littéraires à venir. Parce que j'avais peur que ce soit un peu "trop" de se faire tatouer des romans. La peur du ridicule, évidemment. Très peu de personnes connaissent la signification des fleurs sous mes clavicules, mais je suis heureuse qu'elles soient là. Ce sont tellement plus que de simples pages tournées... Mes petites histoires.
