Personnellement, j'ai bien aimé ce dernier épisode même si j'ai trouvé l'ensemble de la saison assez bâclé. Finalement, la fin reflète bien la pensée moraliste américaine, pour laquelle le tueur ne peut triompher : il préfère se punir pour ses péchés à coups de solitude et de hache dans les séquoias.
Bon, j'ai vraiment pas eu de chance, la fin de ma série préférée de la Terre entière a été cruellement gâchée par une "amie" qui a trouvé "rigolo" de m'envoyer tôt ce matin le message suivant : "Deb meurt !!!" (elle ne va plus entendre parler de moi pendant quelques temps). Quelle ne fût pas ma surprise au réveil en le lisant... j'ai versé une larme de tristesse tellement le spoil a été douloureux.
Bref, tout ça pour dire que malgré ça, j'ai chialé comme une madeleine pendant presque tout l'épisode, parce que Debra, je l'aimais d'amour.
J'aurais rêvé d'une fin Dexter + Debra = coeur coeur coeur. J'aurais rêvé d'une Hannah killée par Saxon, parce que finalement tout le monde savait qu'elle était méchante et qu'elle dénaturait notre serial killer préféré. J'aurais aimé que Dexter se fasse pécho, puis qu'il prenne la fuite ou qu'il soit confronté à la justice (au choix). J'aurais bien aimé que la fin laisse un doute sur une possible relève d'Harrisson (qui aurait inconsciemment reçu des choses de son père malgré toutes ses précautions). Et éventuellement, ça aurait été pas mal que Quinn, Batista ou que la fille de Masuka apportent quelque chose à toute cette histoire.
Mais il n'empêche que j'ai trouvé, au moins, que la force de la relation Deb/Dexter ressortait bien dans ce dernier épisode. On voit enfin Dexter (presque) pleurer. Il lui dit qu'il l'aime. Puis désemparé, abattu par la tristesse, il lui fait ses adieux à sa façon, seul avec elle (mais ça leur a toujours suffit), et la dépose dans l'océan là où il jetait ses victimes, sauf que cette fois-ci il n'y a plus besoin d'artifices, de découpage ou de cellophane, il y a juste Deb qui quitte à tout jamais les bras de son frère pour rejoindre les fonds marins. Moi, désolée, mais ça me touche. Bouhouhouh...