Tu penses que tu n’es « pas comme les autres filles » ? Ceci est pour toi
- Initiateur de la discussion Caroline Arénas
- Date de début
C'est un sujet très intéressant, et une "motivation" à s'identifier comme "pas comme les autres filles" que je n'ai pas vraiment vu citée est la compétition. Je trouve qu'on a souvent l'impression qu'il n'y a qu'une seule place pour les filles dans un rôle donné. Par exemple dans une classe il peut y avoir tout un groupe de garçons qui seront considérés come drôle, mais il n'y aura qu'une seule fille qui pourra être la "fille drôle de la classe". Il peut y avoir plein de garçons qui jouent au foot, mais qu'une seule fille "qui a le droit de jouer avec eux"... C'est l'impression que j'avais plus jeune (collège on va dire). Quand je faisais de l'humour j'avais l'impression qu'il fallait que je sois la seule à être entendue pour avoir ma place dans cet univers considéré comme masculin (parce que les filles c'est pas drôle bien sûr).
Sinon une des raisons pour lesquelles j'adore le film Legally Blonde c'est qu'il renverse justement ce stéreotype: Elle est une fille très clichée d'apparence (blonde, dans une sororité, s'habille très féminin...) mais dans sa classe de droit c'est elle qui n'est "pas comme les autres filles". Bon et c'est un super film sur la sororité
Sinon une des raisons pour lesquelles j'adore le film Legally Blonde c'est qu'il renverse justement ce stéreotype: Elle est une fille très clichée d'apparence (blonde, dans une sororité, s'habille très féminin...) mais dans sa classe de droit c'est elle qui n'est "pas comme les autres filles". Bon et c'est un super film sur la sororité
Jusqu'au lycée, j'avais les étiquettes de "garçon manqué", "intello" et "asociale" et ça ne m'était pas dit gentiment du tout. À côté de ça, je n'arrivais pas à me faire des ami.e.s donc je me disais que je n'étais pas comme les autres à la fois parce qu'on me le crachait au visage régulièrement et pour tenter de réparer ma confiance en moi complètement brisée. Un peu comme certaines femmes se réapproprient le mot "salope", quitte à être rejeter pour un truc autant le revendiquer à fond pour que les autres ne puissent plus s'en servir comme une arme. Et puis il y a pleins de choses que je n'osais pas faire malgré l'envie parce qu'on m'avait fait comprendre que ce n'était pas moi.
Au lycée par contre j'ai commencé à m'habiller de façon plus féminine et me maquiller. J'avais plutôt une image de rebelle qui en a rien à foutre de tout, plutôt que la geek intello. Et avec le recul je cachais pas mal le fait que je passais plusieurs heures par jour à jouer aux jeux vidéos. Là encore je me conformais à ma nouvelle étiquette.
Maintenant je dirais que je n'essaye plus de me conformer à une étiquette. Je prends ce qui me plaît et je ne cherche plus à me conformer au reste. Franchement si ça fait buguer quelqu'un que je joue aux jeux vidéos apprêtée comme pour un rencard en bouffant une pizza maison tout poils et tatouages dehors, ce n'est plus mon problème.
Personne n'est un stéréotype et personne n'est totalement différent. On est tous extrêmement complexe et je crois qu'en réalisant que j'avais le droit de l'être, j'ai enfin compris qu'on l'étais tous. Désormais j'accepte les autres pour ce qu'iels sont et plus pour ce que je croyais qu'iels étaient. Donc cette phrase je ne l'ai pas prononcé depuis des années et je ne compte pas recommencer.
À la rigueur, je dis peut être un peu trop souvent que je suis nocturne comme si c'était une fierté.
Au lycée par contre j'ai commencé à m'habiller de façon plus féminine et me maquiller. J'avais plutôt une image de rebelle qui en a rien à foutre de tout, plutôt que la geek intello. Et avec le recul je cachais pas mal le fait que je passais plusieurs heures par jour à jouer aux jeux vidéos. Là encore je me conformais à ma nouvelle étiquette.
Maintenant je dirais que je n'essaye plus de me conformer à une étiquette. Je prends ce qui me plaît et je ne cherche plus à me conformer au reste. Franchement si ça fait buguer quelqu'un que je joue aux jeux vidéos apprêtée comme pour un rencard en bouffant une pizza maison tout poils et tatouages dehors, ce n'est plus mon problème.
Personne n'est un stéréotype et personne n'est totalement différent. On est tous extrêmement complexe et je crois qu'en réalisant que j'avais le droit de l'être, j'ai enfin compris qu'on l'étais tous. Désormais j'accepte les autres pour ce qu'iels sont et plus pour ce que je croyais qu'iels étaient. Donc cette phrase je ne l'ai pas prononcé depuis des années et je ne compte pas recommencer.
À la rigueur, je dis peut être un peu trop souvent que je suis nocturne comme si c'était une fierté.
Aucune fille n'est une fille comme les autres. C'est ça qu'est beau.
Ça le rappelle "La revanche d'une blonde", le perso principal est une fille très clichée, blanche, blonde, belle, souriante, habillée en rose, aime le shopping et prendre soin de son apparence. Mais du coup, elle est rejetée, parce que absolument tout le monde la prend pour une conne alors qu'en fait c'est une vraie tronche. En plus, la "bully" du film, c'est justement la fille plus " bizarre", look d'intello, très sérieuse et tout.
J'avoue qu'au titre de l'article je m'attendais pas du tout à ça ! Parce que moi je me considère pas comme les autres filles oui, mais pas dans le sens "sentiment de supériorité". Par exemple si je vois des story de filles en boîte j'vais juste me dire que contrairement à moi qui préfère rester chez moi, elles elles ont une vie et moi qui n'aime pas les environnements bruyants ou l'alcool, je sais juste pas m'amuser. Pareille, j'ai 20 ans, je me doute que la plupart des filles autour de moi sont plus vierges, ou en tout cas ont déjà été en couple, et loin d'me sentir "pure", j'envie toutes ces filles pour qui tout semble facile alors que moi dans la vie je suis bien plus spectratrice qu'actrice. Tout ça pour dire que je me suis toujours sentie différente, mais plus dans le sens infériorité ou en tout cas dans le sens putain c'est chiant d'être moi j'peux pas être comme tout le monde. Je déteste le shopping, l'alcool, me suis jamais intéressée aux mecs, je suis pas du tout coquette et y a pas a être fière de tout ça, chaque fille est unique et chacune ses passions et centre d'intérêts.
Mention spéciale pour toi @Poirouche parce que je "souffre" de la même chose que toi, sur laquelle j'ai pu mettre des mots seulement dernièrement. Je me sens pas adulte, me prends pas au sérieux en tant qu'adulte, me sens encore moins femme... Je me sens pas "à ma place" dans les trucs d'adulte, de femme. Pour moi ça inclus conduire, travailler et même la sexualité. J'en ai pas encore parlé à ma psy moi par contre. Mais ça me soulage de voir que j'suis pas la seule à ressentir ça, parce que c'est quand même un ressenti pas banal que j'ai eu du mal à m'expliquer.
Mention spéciale pour toi @Poirouche parce que je "souffre" de la même chose que toi, sur laquelle j'ai pu mettre des mots seulement dernièrement. Je me sens pas adulte, me prends pas au sérieux en tant qu'adulte, me sens encore moins femme... Je me sens pas "à ma place" dans les trucs d'adulte, de femme. Pour moi ça inclus conduire, travailler et même la sexualité. J'en ai pas encore parlé à ma psy moi par contre. Mais ça me soulage de voir que j'suis pas la seule à ressentir ça, parce que c'est quand même un ressenti pas banal que j'ai eu du mal à m'expliquer.
KtyKonéko
adulte à temps partiel & autrice de fanfiction
@marierogers
on dirait moi à ton âge 
je me suis toujours sentie différente, mais surtout moins compétente, moins belle, moins intéressante, moins intelligente moins-moins-moins.../...que les autres
J'ai eu la chance de rencontrer mon chéri et on a tout fait sans y penser, car lui aussi souffrait d'un gros sentiment d’infériorité... j'avais 20 ans, et il n'y a jamais eu personne avant lui
j'ai aujourd'hui presque la cinquantaine, et si j'avais un seul conseil à donner : commence par t'aimer toi-même et arrête de te faire du mal à te comparer aux autres (c'est en fait le plus dur à apprendre dans nos situations) Crois-moi, personne n'est parfait
Sois fière de ce que qui tu es !
Traque les petits bonheurs et savoure-les !
je me ne sens toujours pas adulte. J'm'en fou. J'assume mes responsabilités et pour le reste quelle importance?
tu n'es pas coquette? Et alors? Est-ce indispensable?
prends ton temps, va à ton rythme.
SOIS JUSTE TOI
on dirait moi à ton âge je me suis toujours sentie différente, mais surtout moins compétente, moins belle, moins intéressante, moins intelligente moins-moins-moins.../...que les autres
J'ai eu la chance de rencontrer mon chéri et on a tout fait sans y penser, car lui aussi souffrait d'un gros sentiment d’infériorité... j'avais 20 ans, et il n'y a jamais eu personne avant lui
j'ai aujourd'hui presque la cinquantaine, et si j'avais un seul conseil à donner : commence par t'aimer toi-même et arrête de te faire du mal à te comparer aux autres (c'est en fait le plus dur à apprendre dans nos situations) Crois-moi, personne n'est parfait
Sois fière de ce que qui tu es !
Traque les petits bonheurs et savoure-les !
je me ne sens toujours pas adulte. J'm'en fou. J'assume mes responsabilités et pour le reste quelle importance?
tu n'es pas coquette? Et alors? Est-ce indispensable?
prends ton temps, va à ton rythme.
SOIS JUSTE TOI
Après aujourd'hui est-ce nécessaire de se sentir adulte à 20 ans ?
J'ai 28 ans et je me suis sentie adulte que vers mes 25 ans. Pour moi adulte rimait surtout avec fin des études, avoir un salaire régulier, payer des impôts (la loooose quoi), bref ce genre de trucs chiants mais où tu n'as pas trop le choix d'y passer quand tu es à un certains âge et que tu rentres dans le monde du travail.
Aller en boîte j'ai du faire ça que une ou deux fois, c'était pas les meilleures soirées de ma vie, c'était pas vraiment mon milieu. Mais j'ai eu la chance d'avoir toujours un groupe d'amis dans mon délire : quand j'étais plus jeune (j'ai 28 ans), j'étais vice-présidente d'une asso de cosplay (qui existe toujours mais dont je ne gère plus depuis longtemps car j'ai changé de ville mais j'ai des news par ma meilleure porte qui en est toujours la présidente). En sortant du bac, j'ai fait un iut info donc j'étais dans mon milieu geek (que j'ai abandonné pour devenir infirmière après). Depuis quelques années je côtoie des gens du milieu du jeu de rôle grandeur nature. Bref finalement je suis jamais sortie de mon milieu geek quoi. Et des femmes différentes il y en a pleins. Des personnes pas cis, des NB, des qui aiment se maquiller et d'autres qui sont à fond dans le bio, des qui aiment sortir et d'autres qui sont plus asociales comme moi et qui préfèrent les soirées discord à la maison. Et c'est pas plus mal parce qu'on est tous différents et on apporte tous quelques choses dans une relation.
C'est vrai qu'à 20 ans les gens sont souvent moins deconstruits quand on est militant donc c'est difficile de vivre ça parce que toi tu as plus les lunettes roses quoi. Et que dans certaines villes se trouvaient un groupe qui partage les mêmes passions c'est aussi difficile, surtout si tu es réservée comme moi.
Tout ce que je peux dire c'est qu'avec l'âge, on fait des rencontres différentes et que ça peut changer. Sinon moi à 20 ans j'avais pas vraiment d'amis et du coup j'en ai développé sur internet, à travers les forums rpg par exemple. J'ai eu la chance quand même d'avoir une constante d'une ou deux amis que j'ai toujours aujourd'hui et avec qui je partageais les mêmes choses.
Bref pleins de courages et de soutiens pour ces années difficiles.
J'ai 28 ans et je me suis sentie adulte que vers mes 25 ans. Pour moi adulte rimait surtout avec fin des études, avoir un salaire régulier, payer des impôts (la loooose quoi), bref ce genre de trucs chiants mais où tu n'as pas trop le choix d'y passer quand tu es à un certains âge et que tu rentres dans le monde du travail.
Aller en boîte j'ai du faire ça que une ou deux fois, c'était pas les meilleures soirées de ma vie, c'était pas vraiment mon milieu. Mais j'ai eu la chance d'avoir toujours un groupe d'amis dans mon délire : quand j'étais plus jeune (j'ai 28 ans), j'étais vice-présidente d'une asso de cosplay (qui existe toujours mais dont je ne gère plus depuis longtemps car j'ai changé de ville mais j'ai des news par ma meilleure porte qui en est toujours la présidente). En sortant du bac, j'ai fait un iut info donc j'étais dans mon milieu geek (que j'ai abandonné pour devenir infirmière après). Depuis quelques années je côtoie des gens du milieu du jeu de rôle grandeur nature. Bref finalement je suis jamais sortie de mon milieu geek quoi. Et des femmes différentes il y en a pleins. Des personnes pas cis, des NB, des qui aiment se maquiller et d'autres qui sont à fond dans le bio, des qui aiment sortir et d'autres qui sont plus asociales comme moi et qui préfèrent les soirées discord à la maison. Et c'est pas plus mal parce qu'on est tous différents et on apporte tous quelques choses dans une relation.
C'est vrai qu'à 20 ans les gens sont souvent moins deconstruits quand on est militant donc c'est difficile de vivre ça parce que toi tu as plus les lunettes roses quoi. Et que dans certaines villes se trouvaient un groupe qui partage les mêmes passions c'est aussi difficile, surtout si tu es réservée comme moi.
Tout ce que je peux dire c'est qu'avec l'âge, on fait des rencontres différentes et que ça peut changer. Sinon moi à 20 ans j'avais pas vraiment d'amis et du coup j'en ai développé sur internet, à travers les forums rpg par exemple. J'ai eu la chance quand même d'avoir une constante d'une ou deux amis que j'ai toujours aujourd'hui et avec qui je partageais les mêmes choses.
Bref pleins de courages et de soutiens pour ces années difficiles.
Dans le téléfilm Le geek charmant, l'héroïne, Dylan, est une fille populaire de son lycée qui a la panoplie qui va avec: elle sort avec un footeux, a une belle voiture, des vêtements de marque, a des amies un peu gourdes, veut être élue reine du printemps et fait elle -même semblant d'être écervelée et superficielle. Josh, qui la filme afin de monter un documentaire sur elle, tombe des nues en réalisant qu’elle est en fait très intelligente mais doit faire semblant du contraire car personne ne voterait pour une reine geek (elle va jusqu'à cacher le fait qu’elle a besoin de lunettes, et nie la présence de ses lentilles de contact) . Ça joue avec le cliché des filles populaires qui se ressembleraient toutes: en réalité c'est au prix d'efforts pour rentrer dans le moule. Et voilà comment on est tous et toutes le "monstre" de quelqu'un d'autre...
Tout à fait! Si un homme vous trouve pas comme les autres pour vous séduire, demandez si c'est de cette façon...
en fait, j'avoue ne pas trop aimer les memes "me vs other girls" MAIS AUSSI "me vs other people".....mais bon, parfois c'est marrant, et parfois même ça me rassure si je me reconnais mais il y a quand meme qqchse qui me gêne, pas tellement dans les memes mais plus dans le discours "je ne suis pas comme les autres filles" que j'ai déjà entendu : en fait perso ce qui me gene c'est pas la fille réellement différente, qui pourrait etre rejetée, penalisée par cela, et a le droit de se construire avec ce que d'autres ont estimé etre ses faiblesses, c'ets plutôt la fille à la "cameron diaz dans mary a tout prix" : fun, sexy, d'accord avec tout, barbie quand il faut, meilleur pote du mec quand il faut, etc...un peu comme dans le film "Gone girl" (tiré d'un livre) et ce fantastique passage où elle parle de la "cool girl" en gros, une sorte de fantasme masculin....
en fait dans le discours "je suis différente des autres filles" peut parfois effectivement s'entendre une vraie souffrance, une vraie différence, etc...mais .....dans certains cas ô combien de mysoginie
- "les femmes au boulot, c'est plus des coups dans le dos"
- "les autres filles elles aiment le shopping moi je m'en fous je suis plus intelligente"
etc!!!
en fait c'est aussi dans certains cas TRES hypocrite car les femmes qui utilisent ce masque "not like other girls" dans des buts de séduire sont en fait souvent très au courant des frontières à ne pas franchir pour rester "bonne" aux yeux de leur groupe de pote mec : roter en riant ok, mais etre fine, un gros pull, ok mais seulement si ça les met en valeur, etc etc etc etc...je veux dire, une madz precedemment soulignait que une fille de 16 ans qui dit "je ne suis pas comme les autres filels" ca pouvait etre plus "facile" au vu de sa jeunesse et de sa fraicheur qu'une femme de 50 ans.....
c'est un sujet intéressant en tous les cas, et j'ai beaucoup aimé lire les réponses des madz, moi qui jugeait plus durement les filles se disant "pas comme els autres filles" là j'ai pu me rendre compte de l'étendue des raisons du pourqoi du comment
puis j'admets que j'ai eu aussi ma periode "je ne suis pas comme les auuuuutres" (j'ai des gouts plus cools, je suis plus intelligente etc) mai en fait moi je visais tout le monde!!!garçons et filles !
HS : Lana del Rey ets pour moi très intéressante à ce sujet : son extreme utilisation de codes féminins la rend tout à fait haissable et indésirable pour certains mecs qui se disent des mecs "biens" : ils voudront une fille jolie, oui, mais qui ne le montre pas trop, juste un peu, juste dans certaines occasions mais qui se conforme quand meme aux codes d'un groupe de mecs..... et Lana, en s'habillant comme ça, a reçu beaucoup de haine de mecs qui se veulent "intelligents" et "sensibles" : trop de trucs hyper féminins, il faut d'une certaine manière comme tjrs satisfaire au truc sexy mais pas trop, féminine mais pas trop, etc etc etc....
en fait dans le discours "je suis différente des autres filles" peut parfois effectivement s'entendre une vraie souffrance, une vraie différence, etc...mais .....dans certains cas ô combien de mysoginie
- "les femmes au boulot, c'est plus des coups dans le dos"
- "les autres filles elles aiment le shopping moi je m'en fous je suis plus intelligente"
etc!!!
en fait c'est aussi dans certains cas TRES hypocrite car les femmes qui utilisent ce masque "not like other girls" dans des buts de séduire sont en fait souvent très au courant des frontières à ne pas franchir pour rester "bonne" aux yeux de leur groupe de pote mec : roter en riant ok, mais etre fine, un gros pull, ok mais seulement si ça les met en valeur, etc etc etc etc...je veux dire, une madz precedemment soulignait que une fille de 16 ans qui dit "je ne suis pas comme les autres filels" ca pouvait etre plus "facile" au vu de sa jeunesse et de sa fraicheur qu'une femme de 50 ans.....
c'est un sujet intéressant en tous les cas, et j'ai beaucoup aimé lire les réponses des madz, moi qui jugeait plus durement les filles se disant "pas comme els autres filles" là j'ai pu me rendre compte de l'étendue des raisons du pourqoi du comment
puis j'admets que j'ai eu aussi ma periode "je ne suis pas comme les auuuuutres" (j'ai des gouts plus cools, je suis plus intelligente etc) mai en fait moi je visais tout le monde!!!garçons et filles !
HS : Lana del Rey ets pour moi très intéressante à ce sujet : son extreme utilisation de codes féminins la rend tout à fait haissable et indésirable pour certains mecs qui se disent des mecs "biens" : ils voudront une fille jolie, oui, mais qui ne le montre pas trop, juste un peu, juste dans certaines occasions mais qui se conforme quand meme aux codes d'un groupe de mecs..... et Lana, en s'habillant comme ça, a reçu beaucoup de haine de mecs qui se veulent "intelligents" et "sensibles" : trop de trucs hyper féminins, il faut d'une certaine manière comme tjrs satisfaire au truc sexy mais pas trop, féminine mais pas trop, etc etc etc....
Dernière édition :
Alors clairement j'ai eu au lycée une phase où je me suis sentie différente, je ne me souviens plus par contre si j'en faisais une fierté où si je l'exprimais comme ça, même inconsciemment... Mais ça m'a plus pourri la vie qu'autre chose.
J'étais différente de la norme, parce que je ne me maquillais pas, je n'étais pas du tout intéressée par la mode, et je ne faisais pas de shopping. Et ça pour le coup, c'est pas un truc dont je me suis privée juste pour me rendre intéressante, parce que des années après je ne maquille toujours pas et je ne fais pas de shopping non plus.
Et bah qu'est ce qu'on a pu me faire chier avec ça à l'époque. C'était clairement une souffrance pour moi de ne pas avoir des goûts pour ces trucs connotés féminins. Aujourd'hui je sais qu'il y a plein de femmes comme moi donc je le vis beaucoup mieux, mais je me serais bien passée de ça au lycée. Et le pire c'est que dans le cercle d'amis que j'avais, en dehors de 2 amies lesbiennes (qui clairement en ont encore plus bavé que moi), même de la part des 2 mecs nerds du groupe, qui en plus se sentaient bien bien supérieurs au reste du monde, j'ai entendu des choses presque pire que de la part du reste de ma classe. Alors qu'en plus eux étaient au courant que j'allais mal et que je me blessais.
Donc effectivement je me suis sentie différente des autres filles parce qu'on me l'a bourré dans le crâne, et si j'en ai tiré un sentiment de fierté à un moment, c'était probablement plus par mécanisme de défense qu'autre chose. Et ce n'est de toute façon plus le cas aujourd'hui.
J'étais différente de la norme, parce que je ne me maquillais pas, je n'étais pas du tout intéressée par la mode, et je ne faisais pas de shopping. Et ça pour le coup, c'est pas un truc dont je me suis privée juste pour me rendre intéressante, parce que des années après je ne maquille toujours pas et je ne fais pas de shopping non plus.
Et bah qu'est ce qu'on a pu me faire chier avec ça à l'époque. C'était clairement une souffrance pour moi de ne pas avoir des goûts pour ces trucs connotés féminins. Aujourd'hui je sais qu'il y a plein de femmes comme moi donc je le vis beaucoup mieux, mais je me serais bien passée de ça au lycée. Et le pire c'est que dans le cercle d'amis que j'avais, en dehors de 2 amies lesbiennes (qui clairement en ont encore plus bavé que moi), même de la part des 2 mecs nerds du groupe, qui en plus se sentaient bien bien supérieurs au reste du monde, j'ai entendu des choses presque pire que de la part du reste de ma classe. Alors qu'en plus eux étaient au courant que j'allais mal et que je me blessais.
Donc effectivement je me suis sentie différente des autres filles parce qu'on me l'a bourré dans le crâne, et si j'en ai tiré un sentiment de fierté à un moment, c'était probablement plus par mécanisme de défense qu'autre chose. Et ce n'est de toute façon plus le cas aujourd'hui.
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