@Salpêtre
Merci pour cette précision. J'avais cru comprendre de mon côté qu'en principe on ne condamnait pas les "fous", parce que pas d'intention criminelle, mais que dans la pratique, les magistrats et experts minoraient l'importance de la folie de l'accusé, et condamnaient quand même les fous. En bref, qu'il s'agissait d'un problème systémique d'application de la loi pénale, et non d'un problème de rédaction de la loi elle-même.
Et effectivement, les prisons françaises, déjà remplies au-delà de leur capacité d'accueil, sont des lieux où l'on mélange sans précaution les "fous" (je n'aime pas ce terme, mais je ne vois pas de notion de substitution, "aliénés" me paraît encore plus insultant en fait) et les délinquants, sans souci particulier de protection des uns et des autres. Cela ajoute de facto à la dureté de la peine, pour tous.
Merci pour cette précision. J'avais cru comprendre de mon côté qu'en principe on ne condamnait pas les "fous", parce que pas d'intention criminelle, mais que dans la pratique, les magistrats et experts minoraient l'importance de la folie de l'accusé, et condamnaient quand même les fous. En bref, qu'il s'agissait d'un problème systémique d'application de la loi pénale, et non d'un problème de rédaction de la loi elle-même.
Et effectivement, les prisons françaises, déjà remplies au-delà de leur capacité d'accueil, sont des lieux où l'on mélange sans précaution les "fous" (je n'aime pas ce terme, mais je ne vois pas de notion de substitution, "aliénés" me paraît encore plus insultant en fait) et les délinquants, sans souci particulier de protection des uns et des autres. Cela ajoute de facto à la dureté de la peine, pour tous.