J'ai l'impression que les étudiants en première année (ceux qui ont répondu) ont imaginé que la fac avait le même système que celui des grandes écoles (donc sélective) 
Un tiers des étudiants de fac auraient voulu être dans une autre filière
- Initiateur de la discussion Clemence Bodoc
- Date de début
Je viens de finir ma licence d'anglais (LLCER) dans la petite fac de Perpignan. Au début du S1 on devait être une centaine et on a fini l'année à environ 40. Là, fin de L3 on est une vingtaine. Et c'est les mêmes profs d'une année sur l'autre (à peu près) du coup ils nous connaissent tous par nos prénoms, nos résultats et nos facilités/difficultés (et on connait leur vie, genre mon prof de trad/hétérologie/littérature gothique (oui, nos profs sont multitâches) a appelé son fils Edgar, pour Poe. Ce mec est fan de truc chelous, j'vous jure). Ca fait deux ans que j'ai pas eu un cours en amphi, et certains profs comptent les absences en CM (ok on est pas beaucoup mais y'a un moment où t'as 20 piges, si tu vas pas en cours c'est ton problème pas le leur).
Après c'est vrai que t'es un peu lâché dans la nature, et encore dans les petites facs, les profs te courent après quand ils voient que t'as pas rendus un devoir ou si c'était par terrible.
D'un autre côté, on a eu des préfabriqués pendant presque 10 ans qui prenaient la flotte quand il pleuvait un peu trop ^^"
Après c'est vrai que t'es un peu lâché dans la nature, et encore dans les petites facs, les profs te courent après quand ils voient que t'as pas rendus un devoir ou si c'était par terrible.
D'un autre côté, on a eu des préfabriqués pendant presque 10 ans qui prenaient la flotte quand il pleuvait un peu trop ^^"
C
cactusuar
Guest
Comme l'ont dit d'autres madz, le problème ce n'est pas l'université en soi (même si une petite réforme ne lui ferait pas de mal 
), mais l'orientation au lycée avec zéro encadrement justement : les profs qui ne sont pas spécialement au courant de ce qu'il se passe après (et qui n'y comprennent rien), les conseillers d'orientation qui ne servent pas à grand chose, et les parents qui sont aussi pommés que leurs gamins.
Je pense que ce qu'il faudrait c'est organiser une semaine ou deux dans l'année, pendant lesquelles les lycéens peuvent venir à la fac assister à différents CM et se confronter à l'université, (un peu comme des journées portes ouvertes sauf qu'au lieu de se vendre, les facs exposent la réalité de ce qu'il se passe chez eux) pour que celui qui dit "j'aime bien l'anglais, je vais aller en LLCE" sache ce qui l'attend, et que ceux qui sont perdus aient l'occasion d'explorer des pistes qu'ils n'auraient pas approfondi sans ça. Au final ça permettrait à certains de se rendre compte que l'université n'est peut-être pas la meilleure option pour eux, et de limiter d'une part le nombre de réorientations et la saturation de certaines filières par des gens qui la font par défaut.
Après ce que je ne comprends pas c'est ces gens insatisfaits des études qu'ils font mais qui les continuent quand même la fac propose plein de passerelles et de moyens de se réorienter, tu peux même te réorienter d'un semestre sur l'autre en L1 (ce qui m'a sauvée), alors pourquoi continuer dans une filière qui ne leur convient pas 
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), mais l'orientation au lycée avec zéro encadrement justement : les profs qui ne sont pas spécialement au courant de ce qu'il se passe après (et qui n'y comprennent rien), les conseillers d'orientation qui ne servent pas à grand chose, et les parents qui sont aussi pommés que leurs gamins.Je pense que ce qu'il faudrait c'est organiser une semaine ou deux dans l'année, pendant lesquelles les lycéens peuvent venir à la fac assister à différents CM et se confronter à l'université, (un peu comme des journées portes ouvertes sauf qu'au lieu de se vendre, les facs exposent la réalité de ce qu'il se passe chez eux) pour que celui qui dit "j'aime bien l'anglais, je vais aller en LLCE" sache ce qui l'attend, et que ceux qui sont perdus aient l'occasion d'explorer des pistes qu'ils n'auraient pas approfondi sans ça. Au final ça permettrait à certains de se rendre compte que l'université n'est peut-être pas la meilleure option pour eux, et de limiter d'une part le nombre de réorientations et la saturation de certaines filières par des gens qui la font par défaut.
Après ce que je ne comprends pas c'est ces gens insatisfaits des études qu'ils font mais qui les continuent quand même
la fac propose plein de passerelles et de moyens de se réorienter, tu peux même te réorienter d'un semestre sur l'autre en L1 (ce qui m'a sauvée), alors pourquoi continuer dans une filière qui ne leur convient pas .
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taragray;4769938 a dit :
C'est très vrai ce que tu dis, on dirait que les étudiants s'attendent à aller se marrer quand ils vont en cours... Des études c'est pas la grosse poilade! Un exposé en amphithéâtre c'est pas un one-man show!
Et encore. La plupart des profs font un effort pour intéresser leurs élèves. Moi, à l'école, j'avais des profs qui se cassaient la tête pour nous proposer des textes intéressants à traduire. Vous croyez un seul instant que c'est le cas dans ma vie professionnelle? Parfois c'est tout juste si le flingue n'est pas livré avec le fichier
C'est la vie, c'est comme ça, la plupart d'entre nous ne s'éclateront pas dans leur boulot, même si on aime notre métier et qu'on l'a librement choisi...
Je suis tout à fait d'accord avec l'idée que le problème ce n'est pas la fac mais l'orientation au lycée. J'en fais moi-même l'expérience cette année.
Je m'explique. Au lycée, je voulais exercer un métier dans lequel je puisse parler anglais et voyager le tout dans le domaine du droit. On m'a alors proposé de faire une double licence anglais-droit. Le problème était que, étant une élève avec des notes moyennes, cette filière est très sélective. Donc, je me suis tournée vers une licence de droit en me disant que parler anglais et voyager serait juste une option. Dans ma fac, quand on fait droit on a un semestre commun avec les étudiants en économie-gestion et AES. J'ai travaillé et j'ai eu mon semestre. Mais en regardant les notes matières pas matières, j'ai remarqué que j'avais des très mauvaises notes dans les matières concernant le droit.
Cela m'a poussé à réfléchir sur une éventuelle réorientation. Comme j'ai fait une filière ES, j'ai pensé me réorienter en éco-gestion. Puis, par hasard, mes parents ont discuté avec une voisine qui a fait LEA. Ils m'en ont parlé et j'ai fait des recherches. Or il c'est avéré que cette filière correspondait exactement à mes attentes, même les débouchés me convenaient (entre temps je me suis dégoûtée du droit). Au lycée, on ne m'avait jamais parlé de la filière LEA, je pensais que l'étude des langues ne se faisait que d'une manière littéraire. De plus, plus je réfléchissais, plus cela me semblais évident car depuis le collège j'adore les langues mais sans avoir un profil littéraire. Ce choix correspond aussi à mes loisirs car je lis beaucoup en anglais.
Donc, je pense aussi qu'il faudrait améliorer le système d'orientation.
Au niveau de l'encadrement à la fac, j'aime beaucoup cette autonomie que nous permet le manque d'encadrement
Je m'explique. Au lycée, je voulais exercer un métier dans lequel je puisse parler anglais et voyager le tout dans le domaine du droit. On m'a alors proposé de faire une double licence anglais-droit. Le problème était que, étant une élève avec des notes moyennes, cette filière est très sélective. Donc, je me suis tournée vers une licence de droit en me disant que parler anglais et voyager serait juste une option. Dans ma fac, quand on fait droit on a un semestre commun avec les étudiants en économie-gestion et AES. J'ai travaillé et j'ai eu mon semestre. Mais en regardant les notes matières pas matières, j'ai remarqué que j'avais des très mauvaises notes dans les matières concernant le droit.
Cela m'a poussé à réfléchir sur une éventuelle réorientation. Comme j'ai fait une filière ES, j'ai pensé me réorienter en éco-gestion. Puis, par hasard, mes parents ont discuté avec une voisine qui a fait LEA. Ils m'en ont parlé et j'ai fait des recherches. Or il c'est avéré que cette filière correspondait exactement à mes attentes, même les débouchés me convenaient (entre temps je me suis dégoûtée du droit). Au lycée, on ne m'avait jamais parlé de la filière LEA, je pensais que l'étude des langues ne se faisait que d'une manière littéraire. De plus, plus je réfléchissais, plus cela me semblais évident car depuis le collège j'adore les langues mais sans avoir un profil littéraire. Ce choix correspond aussi à mes loisirs car je lis beaucoup en anglais.
Donc, je pense aussi qu'il faudrait améliorer le système d'orientation.
Au niveau de l'encadrement à la fac, j'aime beaucoup cette autonomie que nous permet le manque d'encadrement
Ma première année de fac a été un cauchemar, d'ailleurs j'arrête dès la 1ère année. Tout ce qui est décrit là est bien vrai mais il faut aussi se dire qu'aller à la fac c'est être responsable et automne et surtout : motivée. Ce qui n'a pas été mon cas, surtout que j'ai choisir une filière parce qu'il fallait choisir quelque chose avant l'arrivée du bac, par défaut donc.
Bref mon 1er semestre a été une horreur, une vie sociale (presque) inexistante, j'attendais les week-end avec impatience pour rentrer chez mes parents, et surtout je n'allais plus au cour et je dormais toute la journée, j'ai fait une riquiqui déprime je crois bien. Ce qui ne va pas dans le système du lycée c'est qu'on est pas assez informés ni préparés, on se base sur un cliché de la fac comme quoi c'est tranquille, soirée à gogo, etc.
Donc au madZ qui sont encore au lycée : choisissez bien votre filière, faites des test d'orientation ou aller voir des conseillers : faites le maximum pour vous éviter une année pour rien, du temps, de l'énergie et de l'argent (beaucoup) de perdu... ça vous évitera aussi des petites tensions avec vos parents
bisous
Bref mon 1er semestre a été une horreur, une vie sociale (presque) inexistante, j'attendais les week-end avec impatience pour rentrer chez mes parents, et surtout je n'allais plus au cour et je dormais toute la journée, j'ai fait une riquiqui déprime je crois bien. Ce qui ne va pas dans le système du lycée c'est qu'on est pas assez informés ni préparés, on se base sur un cliché de la fac comme quoi c'est tranquille, soirée à gogo, etc.
Donc au madZ qui sont encore au lycée : choisissez bien votre filière, faites des test d'orientation ou aller voir des conseillers : faites le maximum pour vous éviter une année pour rien, du temps, de l'énergie et de l'argent (beaucoup) de perdu... ça vous évitera aussi des petites tensions avec vos parents
bisous
Je me retrouve totalement dans cet article. En septembre j'avais entamer une l1 de droit que j'ai vite arrêté. De même pour mes camarades. Nous étions un groupe de 8, il en restait plus que 2 qui travaillaient au deuxième semestre.
Dans mon lycée on nous avait mis en garde par rapport à la fac. La majorité y est allé, je connais personne de ma classe de Terminale ayant validé sa L1. C'est assez alarmant.
Sortir d'un cocoon bien chaud où on nous dit quoi faire ça fait drôle arrivé en fac. On nous met pas assez la réalité en face. Comme dit Cosmolatte on voit la fac presque comme un terrain de jeu. D'ailleurs pendant mon année j'ai eu beaucoup de "en fac vous faites rien , vous avez pas à vous plaindre pour la masse de travail". J'aurai bien aimé qu'ils soient à ma place pour voir.
Sur la question des grosses fac. Je trouve que ça y joue car c'est bien ce qui m'a fait fuir. Ils font de la sélection naturelle.
En tout nous étions 7200 dont 1000 et des poussières en L1. Les professeurs étaient très secs avec nous. Au lieu de nous encourager à la réussite ils nous parlaient déjà des 70% d'échecs. Le doyen lors de la rentrée nous a accueilli en prenant une rangée, pointé du doigt les élèves et tous les 5 il disait "toi tu passes, le reste à la trappe" *super ambiance*
D'un côté la fac n'est pas un mauvais système. J'ai aimé cette autonomie. Cela nous rend plus responsable et mature je trouve. Les emplois du temps sont assez aménagés pour travailler.
Je ne suis pas mécontente d'avoir testé car maintenant je sais quelle idée je dois m'en faire. Je peux me ré orienter sans avoir le regret de ne pas avoir essayé.
Dans mon lycée on nous avait mis en garde par rapport à la fac. La majorité y est allé, je connais personne de ma classe de Terminale ayant validé sa L1. C'est assez alarmant.
Sortir d'un cocoon bien chaud où on nous dit quoi faire ça fait drôle arrivé en fac. On nous met pas assez la réalité en face. Comme dit Cosmolatte on voit la fac presque comme un terrain de jeu. D'ailleurs pendant mon année j'ai eu beaucoup de "en fac vous faites rien , vous avez pas à vous plaindre pour la masse de travail". J'aurai bien aimé qu'ils soient à ma place pour voir.
Sur la question des grosses fac. Je trouve que ça y joue car c'est bien ce qui m'a fait fuir. Ils font de la sélection naturelle.
En tout nous étions 7200 dont 1000 et des poussières en L1. Les professeurs étaient très secs avec nous. Au lieu de nous encourager à la réussite ils nous parlaient déjà des 70% d'échecs. Le doyen lors de la rentrée nous a accueilli en prenant une rangée, pointé du doigt les élèves et tous les 5 il disait "toi tu passes, le reste à la trappe" *super ambiance*
D'un côté la fac n'est pas un mauvais système. J'ai aimé cette autonomie. Cela nous rend plus responsable et mature je trouve. Les emplois du temps sont assez aménagés pour travailler.
Je ne suis pas mécontente d'avoir testé car maintenant je sais quelle idée je dois m'en faire. Je peux me ré orienter sans avoir le regret de ne pas avoir essayé.
T
terrific-fluffy-bunny
Guest
melan8;4770108 a dit :
J'ai une réponse très très longue... si ça peut t'intéresser, je l'ai mise en spoiler pour ne pas gâcher le fil par un pavé.
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Je sais que chez nous on a la réputation d'être des râleurs... mais là j'ai vécu ça comme un gros foutage de gueule.
Je m'accrochais parce que le diplôme paraissait utile. Mais en fait, même pas.
Bref, du travail pour pas grand chose.
Maintenant que j'arrive en bout de ma licence, j'ai envie d'en recommencer une autre en histoire de l'art ou en histoire... tout court.
Je n'arrive pas à décider de ce que je veux faire de ma vie.
Je vais juste commencer en faisant l'emmerdeuse mais il y a quelques problèmes de conjugaison qui commencent dès le titre...
En effet, il aurait fallu écrire "qu'un tiers des étudiants de fac AURAIT voulu être dans une autre filière" et non auraient car c'est le tiers qui aurait voulu et non les étudiants !
Idem pour les autres phrases dès qu'on parle de la moitié, du tiers ou du quart des étudiants.
Voilà voilà ! Sinon l'article était plutôt intéressant mais je pense que le problème vient principalement du fait qu'en France, les élèves manquent de conseils et d'encadrement dans le choix de leur orientation au lycée (et dès le collège d'ailleurs). Du coup, de trop nombreux lycéens choisissent la fac et leur filière sans aucune idée de ce que c'est.
En disant ça, je parle aussi de ce que je connais parce que je suis en fac de droit et qu'à la fin de la terminale, le droit était un peu le choix de ceux qui ne savaient pas trop quoi faire et qui se disaient qu'avec le droit, on peut tout faire (dont moi).
Donc le problème n'est pas surtout la fac pour moi mais surtout le choix initial de la filière car forcément, quand on choisit une mauvaise filière, on décroche et on ne se sent pas soutenu, encore moins à la fac où on est qu'un étudiant parmi beaucoup d'autres...
En effet, il aurait fallu écrire "qu'un tiers des étudiants de fac AURAIT voulu être dans une autre filière" et non auraient car c'est le tiers qui aurait voulu et non les étudiants !
Idem pour les autres phrases dès qu'on parle de la moitié, du tiers ou du quart des étudiants.
Voilà voilà ! Sinon l'article était plutôt intéressant mais je pense que le problème vient principalement du fait qu'en France, les élèves manquent de conseils et d'encadrement dans le choix de leur orientation au lycée (et dès le collège d'ailleurs). Du coup, de trop nombreux lycéens choisissent la fac et leur filière sans aucune idée de ce que c'est.
En disant ça, je parle aussi de ce que je connais parce que je suis en fac de droit et qu'à la fin de la terminale, le droit était un peu le choix de ceux qui ne savaient pas trop quoi faire et qui se disaient qu'avec le droit, on peut tout faire (dont moi).
Donc le problème n'est pas surtout la fac pour moi mais surtout le choix initial de la filière car forcément, quand on choisit une mauvaise filière, on décroche et on ne se sent pas soutenu, encore moins à la fac où on est qu'un étudiant parmi beaucoup d'autres...
@Terrific-fluffy-bunny Je suis pas de Nancy. La licence était aussi proposée à Toulouse. Donc j'ai mon année de droit à Pau, qui est plus proche de chez moi. Quant à la licence LEA, elle a pour but de rendre les étudiants bilingues dans au moins 2 langues, avec une maîtrise de leurs cultures. On devra aussi avoir les bases d'une 3ème langue. De plus, dans cette licence on a aussi des cours au choix dans le domaine de l'économie, du droit et de la gestion. Et la meilleur, c'est qu'en L3 il y a un stage obligatoire à l'étranger d'au moins 5 mois.
Ce qui m'a attiré dans cette licence, c'est justement le fait qu'on étudie les langues mais aussi d'autres domaines. Ensuite, on peut s'orienter vers des masters en rapport avec le commerce, mais aussi vers des masters en traduction, car dès la 2nde année on a de la version et de la traduction.
Ce qui m'a attiré dans cette licence, c'est justement le fait qu'on étudie les langues mais aussi d'autres domaines. Ensuite, on peut s'orienter vers des masters en rapport avec le commerce, mais aussi vers des masters en traduction, car dès la 2nde année on a de la version et de la traduction.
Pour avoir bon nombre d'amis étudiantes en LEA (Langues Etrangères Appliquées) dans une grande fac publique, je peux dire que si, il y a un sérieux problème au niveau de l'organisation de la fac, et aussi un problème concernant certains enseignants. Mes amies ont failli ne pas pouvoir aller en Erasmus parce que leur professeur référent se foutait totalement de l'organisation de leur séjour, elles étaient donc livrées à elles-mêmes pour savoir où loger, en ayant seulement l'e-mail d'une espagnole en guise de contact, espagnole qui n'avait jamais le temps de répondre. L'enseignant n'a jamais pris la peine de les aider dans leur démarche (en première année), de les guider, de les conseiller etc.
Conclusion ? Elles se sont retrouvées dans une galère une fois en Espagne, plein d'informations ne leur avaient pas été données, et j'en passe. Quant aux cours, ils étaient inutiles et n'avaient aucun rapport avec leur filière. Plusieurs amies m'ont avoué qu'elles ont l'impression d'avoir été trompées, parce que le contenu de leurs cours n'a rien à voir avec les métiers que justement le cursus est censé préparer. Et elles l'ont bien vu durant leurs stages, car leur employeur était effaré de voir qu'elles ne savaient pas effectuer telle tâche en étant dans telle filière. Ce qui fait qu'au final, elles n'apprennent rien, ou presque rien, qui ne les intéresse.
De mon côté, je suis dans une petite faculté privée, mais évidemment c'est un choix de vie étudiante qui m'est personnel. Résultat, je suis en Lettres Modernes, et cette année nous ne sommes que 2 élèves en 2ème année, donc en clair nos cours sont carrément des cours particuliers, on a un stage, on multiplie les TD, les professeurs ont un putain de bagage derrière eux, j'ai l'impression d'apprendre à m'en faire péter la cervelle et j'adore ça. Alors c'est sûr pour le coup ça devient cliché, mais la différence est là, moi je me plais, on m'apprend, les profs sont pédagogues et à disposition, tandis que mes camarades sont livrées à elles-mêmes alors que le monde universitaire leur était jusqu'ici inconnu. Pour moi, il y a une nette différence entre pousser les élèves à être autonomes et les lâcher dans une fosse aux lions sans armes. Donc c'est pas normal, à mes yeux, qu'un prof n'en ai rien à carrer de la réussite des élèves, et qu'il se montre anti-pédagogue et inaccessible...
Alors c'est sûr qu'avec des profs aussi motivants qu'un mur, on finit par ne plus compter le nombre de jeunes en position de perdition, complètement à l'Ouest, qui ne savent plus quoi faire parce qu'ils constatent simplement les dégâts...
Conclusion ? Elles se sont retrouvées dans une galère une fois en Espagne, plein d'informations ne leur avaient pas été données, et j'en passe. Quant aux cours, ils étaient inutiles et n'avaient aucun rapport avec leur filière. Plusieurs amies m'ont avoué qu'elles ont l'impression d'avoir été trompées, parce que le contenu de leurs cours n'a rien à voir avec les métiers que justement le cursus est censé préparer. Et elles l'ont bien vu durant leurs stages, car leur employeur était effaré de voir qu'elles ne savaient pas effectuer telle tâche en étant dans telle filière. Ce qui fait qu'au final, elles n'apprennent rien, ou presque rien, qui ne les intéresse.
De mon côté, je suis dans une petite faculté privée, mais évidemment c'est un choix de vie étudiante qui m'est personnel. Résultat, je suis en Lettres Modernes, et cette année nous ne sommes que 2 élèves en 2ème année, donc en clair nos cours sont carrément des cours particuliers, on a un stage, on multiplie les TD, les professeurs ont un putain de bagage derrière eux, j'ai l'impression d'apprendre à m'en faire péter la cervelle et j'adore ça. Alors c'est sûr pour le coup ça devient cliché, mais la différence est là, moi je me plais, on m'apprend, les profs sont pédagogues et à disposition, tandis que mes camarades sont livrées à elles-mêmes alors que le monde universitaire leur était jusqu'ici inconnu. Pour moi, il y a une nette différence entre pousser les élèves à être autonomes et les lâcher dans une fosse aux lions sans armes. Donc c'est pas normal, à mes yeux, qu'un prof n'en ai rien à carrer de la réussite des élèves, et qu'il se montre anti-pédagogue et inaccessible...
Alors c'est sûr qu'avec des profs aussi motivants qu'un mur, on finit par ne plus compter le nombre de jeunes en position de perdition, complètement à l'Ouest, qui ne savent plus quoi faire parce qu'ils constatent simplement les dégâts...
Je garde un excellent souvenir de mes années fac, j'adorais la variété des cours (même si parfois je voyais pas trop le rapport avec ma filière on apprenait des trucs et tout c'était chouette) mais quand même je trouve que c'est vraiment hard...
Déjà le problème de l'orientation bien sur... C'est un vrai labyrinthe. Quand on voit qu'en un mois une bonne partie des étudiants abandonnent déjà...
Le problème des horaires. Oui ça facilite l'autonomie et tout mais si c'était progressif ça serait quand même mieux non? Personnellement dans ma filière de la première à la troisième année j'avais le même nombre d'heure. Ca aurait été bien de rajouter des heures la première année pour une transition plus douce sans dénaturer ce qui fait le charme de l'université.
Le gros soucis d'organisation... Je sais pas si c'est partout pareil mais quand pendant tout un semestre, tout les jeudi matin, tu galopes partout dans le campus avec ta promo et ton prof parce que l'amphi est pris par une autre promo...
Les cours qui s'annulent, qui disparaissent, le soit disant intranet jamais à jour, les profs absent jamais remplacé, ect ect... Ca démotive!
Déjà le problème de l'orientation bien sur... C'est un vrai labyrinthe. Quand on voit qu'en un mois une bonne partie des étudiants abandonnent déjà...
Le problème des horaires. Oui ça facilite l'autonomie et tout mais si c'était progressif ça serait quand même mieux non? Personnellement dans ma filière de la première à la troisième année j'avais le même nombre d'heure. Ca aurait été bien de rajouter des heures la première année pour une transition plus douce sans dénaturer ce qui fait le charme de l'université.
Le gros soucis d'organisation... Je sais pas si c'est partout pareil mais quand pendant tout un semestre, tout les jeudi matin, tu galopes partout dans le campus avec ta promo et ton prof parce que l'amphi est pris par une autre promo...
Les cours qui s'annulent, qui disparaissent, le soit disant intranet jamais à jour, les profs absent jamais remplacé, ect ect... Ca démotive!Discussions similaires
