Un tiers des étudiants de fac auraient voulu être dans une autre filière
- Initiateur de la discussion Clemence Bodoc
- Date de début
Au contraire, moi je trouve ça bien qu'il n'y ait aucune sélection à l'entrée. Chacun a sa chance, sans prendre en considération (ou très peu) les résultats du lycée. Enfin s'il y avait eu une sélection à l'entrée, ou sur dossier, honnêtement je n'aurais jamais pu rentrer nulle part, j'étais bien trop nulle au lycée. Et puis finalement la liberté de la fac m'a plu, j'étais en fac de droit et je n'allais qu'à 20% des cours d'amphikxiop;4769646 a dit :Comme je suis en fac, les résultats du sondage ne me surprennent pas vraiment. Mais il aurait peut-être fallu aussi demander aux étudiants interrogés combien ont choisi leur orientation après mûre réflexion, par réel intérêt pour la filière, et combien se sont demandé s'ils avaient la maturité suffisante pour se gérer seuls.
Je suis toujours surprise quand j'entend des étudiants se plaindre du manque d'encadrement, des cours magistraux, en gros de ne pas être plus "poussé"; alors qu'au lycée j'ai toujours eu le sentiment que c'est une des choses dont on nous parlait le plus au lycée. Pour moi (pas taper) le principal problème de la fac c'est le manque de sélection à l'entrée. Ca ne rend service à personne, ni aux étudiants paumés qui se demandent ce qu'ils foutent là, ni
. Ca m'a pas empêché de réussir très correctement mes études, parce qu'à côté de je me suis découvert des talents insoupçonnés d'organisation.La fac n'est utile que pour ceux qui savent travailler seuls. J'ai enfin validé l'équivalent d'un DEUG en fac de droit et je m'en vais enfin! Finis les amphi de 6h de suite avec un prof qui lit son cours, adios les amphi de +600 personnes, hasta la vista les prof qui ne savent même pas que j'existe 
. Certains réussissent très bien à la fac, moi j'ai enfin pris la décision de partir en école de commerce et j'en suis très heureuse.
. Certains réussissent très bien à la fac, moi j'ai enfin pris la décision de partir en école de commerce et j'en suis très heureuse.
J'ai fait 5 ans de droit dans une petite fac (Douai). De 400 personnes (deux sections) on est passé à 200 en un mois et on a continué jusqu'à la licence quasi tous ensemble. On se connaissait et vu notre petit nombre, les profs et les chargés de td nous connaissaient aussi.
En td on avait des remarques adaptées à chacun et j'ai adoré les cours en amphi.
Ok, il y a toujours un prof pas terrible, voire nul, mais c'était rare. Bref je me suis éclatée et j'ai appris plein de choses.
J'ai fait un 2e M2 dans une grosse fac (Lille). Sacré décalage. Sans vouloir généraliser, je ne prends que l'exemple de mon M2, mais j'ai vraiment trouvé qu'on ne nous prenait même pas pour des numéros (même un numéro il faut réussir à le retenir) et surtout, je n'ai RIEN appris !!! Ça m'a fait bizarre et je me suis fait chier !
Contente de n'avoir fait qu'une année. Est-ce que les madz qui ont été dans une grosse fac l'ont mieux vécu ?
Là où c'est drôle c'est qu'avec le nom de ma petite fac sur le CV je galérais à trouver des stages alors que lorsqu'est apparu celui de la grosse fac, miracle ! J'ai même trouvé un job avant d'avoir mon dernier diplôme...
En td on avait des remarques adaptées à chacun et j'ai adoré les cours en amphi.
Ok, il y a toujours un prof pas terrible, voire nul, mais c'était rare. Bref je me suis éclatée et j'ai appris plein de choses.
J'ai fait un 2e M2 dans une grosse fac (Lille). Sacré décalage. Sans vouloir généraliser, je ne prends que l'exemple de mon M2, mais j'ai vraiment trouvé qu'on ne nous prenait même pas pour des numéros (même un numéro il faut réussir à le retenir) et surtout, je n'ai RIEN appris !!! Ça m'a fait bizarre et je me suis fait chier !
Contente de n'avoir fait qu'une année. Est-ce que les madz qui ont été dans une grosse fac l'ont mieux vécu ?
Là où c'est drôle c'est qu'avec le nom de ma petite fac sur le CV je galérais à trouver des stages alors que lorsqu'est apparu celui de la grosse fac, miracle ! J'ai même trouvé un job avant d'avoir mon dernier diplôme...
Totalement d'accord avec toi je pense pas que le problème provienne de la fac mais plutôt du lycée et du manque d'orientation.babytindy;4769501 a dit :
Je suis pas allée à la fac mais en prépa et école d'ingé (système où tu es trèèèèèèès encadrée) et au final beaucoup d'entre nous en sortant d'école se réorientent! Donc je pense pas que ce soit vraiment un problème d'encadrement, et à la limite quand tu sors de terminale si tu te sens pas de pas être encadré et d'être "trop" libre, tu peux toujours aller en DUT/BTS ou en prépa, qui sont des études qui ressemblent plus au lycée, scolairement parlant. Je pense qu'il y a un sérieux problème d'orientation au lycée!
Comment ça se fait qu'au lycée et collège on ne fasse qu'UN seul stage pro d'UNE semaine???!! SERIEUX vous trouvez pas ça scandaleux qu'en sept ans on n'a qu'UNE semaine pour voir ce qu'on veut faire plus tard dans la vie? Quand t'arrives en terminale que tu dois choisir une voie d'études mais que tu sais pas du tout à quoi ressemblent les métiers qui te semblent cool forcément y a beaucoup de chance pour que tu te plantes... Alors certes c'est pas évident après de motiver les entreprises à prendre des petits lycéens en stage quelques semaines, mais bon c'est pas la mer à boire, puis l'état peut bien trouver un truc pour les motiver (genre je sais pas des déductions sur leurs impôts,...).
Puis dans un second temps, je pense que l'autre problème de l'éducation française, c'est l'image des formations professionnelles. Je sais pas vous, mais moi je connais pas mal d'amis qui voulaient faire des CAP/BEP mais leurs parents ou leurs profs les ont influencé vachement en leur disant "non mais toi t'as vraiment trop de bonnes notes pour aller en lycée pro, va faire un bac général et des études t'as les capacités pour..." Genre faire si tu vas dans un lycée pro c'est que t'es trop nul, non mais c'est quoi cette mentalité ??! D'où on favorise pas les envies des élèves? A côté de ca j'en connais qui ont dit m*rde à ces gens là, qui ont fait leur formation pro et qui maintenant sont super contents de leurs vies! Et nous on se coltine des études jusqu'à 24 ans pour toujours pas savoir ce qu'on veut vraiment faire...
Vraiment je pense qu'il faut penser à changer le système scolaire collège/lycée et prendre exemple sur la Suisse (ou l'Allemagne), où les lycées pro représentent plus de la moitié des lycéens! Et où ces formations sont valorisées et non dénigrées.
Voilà c'est juste mon humble avis, mais j'espère qu'un jour les politiciens prendrant conscience de ce problème.
Clairement : rien de nouveau sous le soleil.
Je pense que ce dont on ne se rend pas compte quand on est en terminal, c'est que la fac n'est pas une poubelle.
Je suis en L3 lettres et clairement, si j'y suis c'est parce que je ne savais pas quoi faire de ma vie alors je me suis dit que c'était la "suite logique" d'un bac L. On est beaucoup beaucoup dans ce cas, et c'est vrai qu'en terminale, je me souviens avoir été complètement paniquée parce qu'on me demandait en gros, de choisir maintenant ce que j'allais faire pendant la majeure partie de ma vie.
Aujourd'hui, le système de la fac ne me convient pas du tout, j'ai l'impression de n'avoir rien appris, de ne rien savoir faire, et d'être arrivée jusqu'en L3 simplement par chance.
Ca fait 4 ans que je connais par coeur les rayons du pôle orientation, que je cherche une alternative et que je prends des rendez-vous avec des conseillers qui me demandent ce que j'aime bien et puis qui vont taper ces mots-là dans Google pour voir ce que ça dit (True Story.)
On est beaucoup à être à la fac parce qu'on sait pas vraiment comment s'orienter parce que les trucs "trop professionnalisants" font peur du fait qu'ils "ferment des portes".
Après, je suis d'accord sur le fait que si tu vas à la fac, tu dois savoir te prendre en main, et si tu veux cartonner il faut bosser, il n'y a pas de secret. Il faut être MOTIVÉ.
Mais je ne vois pas comment l'être quand on est à la fac par hasard
Je pense que ce dont on ne se rend pas compte quand on est en terminal, c'est que la fac n'est pas une poubelle.
Je suis en L3 lettres et clairement, si j'y suis c'est parce que je ne savais pas quoi faire de ma vie alors je me suis dit que c'était la "suite logique" d'un bac L. On est beaucoup beaucoup dans ce cas, et c'est vrai qu'en terminale, je me souviens avoir été complètement paniquée parce qu'on me demandait en gros, de choisir maintenant ce que j'allais faire pendant la majeure partie de ma vie.
Aujourd'hui, le système de la fac ne me convient pas du tout, j'ai l'impression de n'avoir rien appris, de ne rien savoir faire, et d'être arrivée jusqu'en L3 simplement par chance.
Ca fait 4 ans que je connais par coeur les rayons du pôle orientation, que je cherche une alternative et que je prends des rendez-vous avec des conseillers qui me demandent ce que j'aime bien et puis qui vont taper ces mots-là dans Google pour voir ce que ça dit (True Story.)
On est beaucoup à être à la fac parce qu'on sait pas vraiment comment s'orienter parce que les trucs "trop professionnalisants" font peur du fait qu'ils "ferment des portes".
Après, je suis d'accord sur le fait que si tu vas à la fac, tu dois savoir te prendre en main, et si tu veux cartonner il faut bosser, il n'y a pas de secret. Il faut être MOTIVÉ.
Mais je ne vois pas comment l'être quand on est à la fac par hasard
Je trouve ce constat alarmant mais objectivement, ou aller qd on est bon mais sans reel but pro...ce qui est courant a 18ans...
van-kasteel;4769624 a dit :
Ca tombe bien que tu en parles, j'ai moi-même fait des études de traduction en Belgique qui étaient ce qu'on appelle un "enseignement supérieur de type universitaire", qui donne droit à un diplôme universitaire de même valeur que les autres diplômes universitaires, mais avec un enseignement mixte fait de cours magistraux et de cours "classiques" en classes de 20-40 personnes.
Par contre, le hic, comme une de mes profs nous l'avait dit, c'est que cette filière a "les inconvénients de l'université" (gros travail personnel) "sans en avoir les avantages" (on avait jamais moins de 30 heures de cours par semaine... Même si c'était avant la réforme qui a fait passer les études de 4 à 5 ans).
Par contre moi je dois dire que je n'ai jamais ressenti les difficultés dont les étudiants du sondage se plaignent. Sans doute parce que j'avais été très bien préparée dans mon école secondaire. Quand j'ai commencé mes études supérieures, je savais prendre note super rapidement, j'étais capable de travailler de manière autonome sans devoir poser des questions au prof (c'est l'avantage caché d'être une peureuse qui n'ose jamais rien demander
) et les cours en amphithéâtre ne me faisaient pas peur, au contraire, ce sont ceux que je préférais...Quand à l'orientation, le problème, c'est toujours quand l'étudiant choisit ses études au lieu de choisir son métier. Moi, j'ai décidé de devenir traductrice en dernière année de lycée, je me suis ensuite renseignée sur les études et je m'y suis lancée. Ca a parfois été très difficile (j'ai loupé une année), mais vu que je n'ai jamais perdu de vue la finalité de ces études, cela a été beaucoup plus facile. A l'inverse, j'ai vu pas mal d'étudiants qui faisaient ces études sans vouloir faire de la traduction ensuite (ce que j'ai toujours eu du mal à comprendre: ce sont des études connues pour être très difficiles, si tu préfères enseigner ou faire un autre type de travail, il vaut mieux choisir une autre filière...), et pour eux, c'était pas trop la même chanson.
Enfin voilà, si j'avais un conseil à donner aux lycéens qui doivent choisir leurs futures études, c'est d'axer leur réflexion sur le futur métier qu'ils veulent faire... Mon lycée a eu cette démarche et je ne les remercierai jamais assez!
Ayant fait un BTS et une L3 arts je vois bien la différence entre le système lycée et la fac. Les objectifs sont totalement différents.
Je rejoins donc plusieurs mad' : C'est au lycéens de faire leurs recherches et aux lycées de les aider. Quelqu'un qui ne saura pas travailler en autonomie et incapable d'écouter un cours magistral pendant 2h n'a aucune chance en fac.
Etant de nature anxieuse et pas très concentrée le BTS était vraiment le meilleur choix pour moi.
Je rejoins donc plusieurs mad' : C'est au lycéens de faire leurs recherches et aux lycées de les aider. Quelqu'un qui ne saura pas travailler en autonomie et incapable d'écouter un cours magistral pendant 2h n'a aucune chance en fac.
Etant de nature anxieuse et pas très concentrée le BTS était vraiment le meilleur choix pour moi.
Comme certaines l'ont déjà dit, je ne pense pas que c’est la fac le plus gros problème (et ça dépend vachement des fac aussi) mais plus le lycée et l'orientation surtout.
Parce que c'est très difficile de choisir quand on a 18 ans ou moins parfois, on ne voit surtout pas où ça peut nous mener, les métiers qui sont au bout.
Un exemple rapide (enfin... presque): je suis en histoire de l'art et je n'ai découvert qu'en master toutes les possibilités de métiers qui s'offrent a moi.
Les conseillers d'orientation ou les brochures ne m'en ont jamais parlé, du moins, pas avec cette étendue. On me répétait juste, que: " c'est dur comme filière y a pas beaucoup de poste", ce que je ne nie pas. Mais une vraie information sur les métiers, qu'est-ce qu'ils impliquaient, les domaines d'action c'était souvent vite fait.
Je conçois que les conseillers d'orientation ne peuvent pas être des experts dans chaque domaine, mais il faudrait que ce soit mieux fait.
Et il ne faut pas oublier ce qui est cool à la fac c’est qu'on peut changer de filière si ça ne nous plait pas. Je ne comprends pas pourquoi la réorientation est montrée du doigt alors que c'est un des meilleurs trucs.
Parce que c'est très difficile de choisir quand on a 18 ans ou moins parfois, on ne voit surtout pas où ça peut nous mener, les métiers qui sont au bout.
Un exemple rapide (enfin... presque): je suis en histoire de l'art et je n'ai découvert qu'en master toutes les possibilités de métiers qui s'offrent a moi.
Les conseillers d'orientation ou les brochures ne m'en ont jamais parlé, du moins, pas avec cette étendue. On me répétait juste, que: " c'est dur comme filière y a pas beaucoup de poste", ce que je ne nie pas. Mais une vraie information sur les métiers, qu'est-ce qu'ils impliquaient, les domaines d'action c'était souvent vite fait.
Je conçois que les conseillers d'orientation ne peuvent pas être des experts dans chaque domaine, mais il faudrait que ce soit mieux fait.
Et il ne faut pas oublier ce qui est cool à la fac c’est qu'on peut changer de filière si ça ne nous plait pas. Je ne comprends pas pourquoi la réorientation est montrée du doigt alors que c'est un des meilleurs trucs.
Les critiques émises par les étudiants rejoignent en plein la conversation que j'ai eue ce matin avec une prof de +/- mon âge. (Pour contextualiser mon propos: je viens de reprendre des études après avoir obtenu un diplôme et bossé).
Mon université n'est pas en France mais les critiques sont similaires... Or les moyens techniques mis à dispositions des étudiants ont vachement augmenté ces dernières années (évidement je parle toujours pour mon ptit pays) et les étudiants râlent de plus en plus...
Pas plus tard que la semaine dernière, quelques heures après un de nos examens, les étudiants fustigeaient la prof sur les réseaux sociaux pour avoir posé des questions aussi vaches... Mais bordel c'était que des éléments dont elle a dit 10000 fois pendant le cours qu'ils étaient hyper importants! Aucun pièges, rien de vicieux! Si c'est trop demander que de bosser/réfléchir un minimum...
Et vas-y que ça rouspète non-stop mais bordel, des fois j'ai l'impression que certains croient qu'ils vont obtenir un diplôme sans rien foutre. Pour moi c'est le job d'un étudiant de bosser ses cours et s'il y a des profs/des cours chiants c'est un bon entraînement pour la vie active: dans un boulot y a des boss chiants, des tâches chiantes des collègues chiants. Je dis pas qu'il fait faire que ça de sa vie, loin de la mais fait bouger un minimum son c**!
Voilà, c'était mon coup de gueule couplé à mon instant "veille conne".
Mon université n'est pas en France mais les critiques sont similaires... Or les moyens techniques mis à dispositions des étudiants ont vachement augmenté ces dernières années (évidement je parle toujours pour mon ptit pays) et les étudiants râlent de plus en plus...
Pas plus tard que la semaine dernière, quelques heures après un de nos examens, les étudiants fustigeaient la prof sur les réseaux sociaux pour avoir posé des questions aussi vaches... Mais bordel c'était que des éléments dont elle a dit 10000 fois pendant le cours qu'ils étaient hyper importants! Aucun pièges, rien de vicieux! Si c'est trop demander que de bosser/réfléchir un minimum...
Et vas-y que ça rouspète non-stop mais bordel, des fois j'ai l'impression que certains croient qu'ils vont obtenir un diplôme sans rien foutre. Pour moi c'est le job d'un étudiant de bosser ses cours et s'il y a des profs/des cours chiants c'est un bon entraînement pour la vie active: dans un boulot y a des boss chiants, des tâches chiantes des collègues chiants. Je dis pas qu'il fait faire que ça de sa vie, loin de la mais fait bouger un minimum son c**!
Voilà, c'était mon coup de gueule couplé à mon instant "veille conne".
Dernière édition :
@Coclicot, mais mais mais... Ca existe des facs comme ça ?
Un TD pour chaque CM ça me parrait assez rationnel, c'est comme ça dans ma fac aussi (et on a aussi des TD sans CM lié). Aucun CM, ma foi, pourquoi pas.
Une salle de spectacle, pareil ça me semble pas incroyable, même si je suis surprise par "un spectacle tous les midis". Bon, cela dit, il y a des spectacles de temps en temps dans ma fac, sauf que je n'ai jamais eu de pause entre midi et deux, donc pas moyen d'y aller.
Mais alors un foyer par UFR, une pièce pour manger quoi, c'est BEAU ! Nous ils nous ont supprimé les micro-ondes à disposition (un pour l'ensemble de la fac) cette année, et pour manger c'est dehors, ou dans les couloirs, ou dans une salle si t'as la chance d'en trouver une vide. Pareil pour bosser : faut passer la moitié de ton heure libre à chercher une salle vide.
Si tu m'annonces qu'en plus vos amphis sont chauffés l'hiver, je ne te croirais plus tellement ça sera trop beau pour être vrai.
Attention ironie, je ne cherche pas à mettre ta parole en doute. Sache simplement que c'est rare, les facs comme la tienne, en tout cas parmi les facs publiques... Et que je viendrais volontiers t'y rejoindre !
Par contre pour ceux qui déplorent le manque d'encadrement, je ne suis pas d'accord. La fac est aussi un moyen de nous apprendre l'autonomie, et à réfléchir par nous même.
C'est plus au niveau de la présentation des filières qu'il y a un souci, c'est à dire en amont - au lycée, ou lors des portes ouvertes des facs : si on présente la fac comme "une filière ou vous aurez 16h de cours dans la semaine" il faut s'attendre à voir débarquer des gens pas motivés et pas préparés pour l'autonomie. Forcément. En revanche, si on dit "A la fac il y a peu de cours mais énormément de boulot perso, et personne viendra vous tenir la main" c'est plus honnête.
S'il y a des progrès à faire, à mon sens, c'est plus sur les conditions de travail : dans ma fac comme dans beaucoup d'autres, la BU est régulièrement saturée, il faudrait des salles de travail pour ceux qui n'ont pas le temps de rentrer entre deux cours, ou qui préfèrent l'ambiance studieuse au volume sonore d'une chambre étudiante mal isolée.
Et s'il y a des inégalités, elles viennent bien plus de la nécessité de bosser en plus des cours que du manque d'accompagnement.
Autre souci, les difficultés à se payer les quantités d'ouvrages exigées par les prof ("Coucou, je suis un dico de Grec Ancien et je viens dévorer ta bourse"). Cette année j'ai eu bien du mal à payer les 200€ de livres exigés, et je ne suis pas dans la filière la plus exigeante en matière de bouquins ! Mais à 35€ le livre de civilisation américaine, ça chiffre vite.
Et enfin, un étudiant habitant à 10mn à pieds de la fac aura moins de mal à trouver le temps d'étudier que celui qui fait 2h de car pour venir (celui-là, il doit choisir entre dormir et travailler ses cours).
La solution à ça ? Généraliser les bourses et augmenter les places en cité U. Comment ça pas de moyens ? Ah oui, j'avais oublié...
Un TD pour chaque CM ça me parrait assez rationnel, c'est comme ça dans ma fac aussi (et on a aussi des TD sans CM lié). Aucun CM, ma foi, pourquoi pas.
Une salle de spectacle, pareil ça me semble pas incroyable, même si je suis surprise par "un spectacle tous les midis". Bon, cela dit, il y a des spectacles de temps en temps dans ma fac, sauf que je n'ai jamais eu de pause entre midi et deux, donc pas moyen d'y aller.
Mais alors un foyer par UFR, une pièce pour manger quoi, c'est BEAU ! Nous ils nous ont supprimé les micro-ondes à disposition (un pour l'ensemble de la fac) cette année, et pour manger c'est dehors, ou dans les couloirs, ou dans une salle si t'as la chance d'en trouver une vide. Pareil pour bosser : faut passer la moitié de ton heure libre à chercher une salle vide.
Si tu m'annonces qu'en plus vos amphis sont chauffés l'hiver, je ne te croirais plus tellement ça sera trop beau pour être vrai.
Attention ironie, je ne cherche pas à mettre ta parole en doute. Sache simplement que c'est rare, les facs comme la tienne, en tout cas parmi les facs publiques... Et que je viendrais volontiers t'y rejoindre !
Par contre pour ceux qui déplorent le manque d'encadrement, je ne suis pas d'accord. La fac est aussi un moyen de nous apprendre l'autonomie, et à réfléchir par nous même.
C'est plus au niveau de la présentation des filières qu'il y a un souci, c'est à dire en amont - au lycée, ou lors des portes ouvertes des facs : si on présente la fac comme "une filière ou vous aurez 16h de cours dans la semaine" il faut s'attendre à voir débarquer des gens pas motivés et pas préparés pour l'autonomie. Forcément. En revanche, si on dit "A la fac il y a peu de cours mais énormément de boulot perso, et personne viendra vous tenir la main" c'est plus honnête.
S'il y a des progrès à faire, à mon sens, c'est plus sur les conditions de travail : dans ma fac comme dans beaucoup d'autres, la BU est régulièrement saturée, il faudrait des salles de travail pour ceux qui n'ont pas le temps de rentrer entre deux cours, ou qui préfèrent l'ambiance studieuse au volume sonore d'une chambre étudiante mal isolée.
Et s'il y a des inégalités, elles viennent bien plus de la nécessité de bosser en plus des cours que du manque d'accompagnement.
Autre souci, les difficultés à se payer les quantités d'ouvrages exigées par les prof ("Coucou, je suis un dico de Grec Ancien et je viens dévorer ta bourse"). Cette année j'ai eu bien du mal à payer les 200€ de livres exigés, et je ne suis pas dans la filière la plus exigeante en matière de bouquins ! Mais à 35€ le livre de civilisation américaine, ça chiffre vite.
Et enfin, un étudiant habitant à 10mn à pieds de la fac aura moins de mal à trouver le temps d'étudier que celui qui fait 2h de car pour venir (celui-là, il doit choisir entre dormir et travailler ses cours).
La solution à ça ? Généraliser les bourses et augmenter les places en cité U. Comment ça pas de moyens ? Ah oui, j'avais oublié...
Discussions similaires
