Bonjour !
On a eu un cours sur "l'argumentation au XVIIIe siècle" avec une prof géniale, où j'ai appris plein de choses sur la rhétorique anti-féministe. On a eu comme devoir une heure et demi où on devait écrire et défendre les femmes (la professeure nous a longuement présenté "l'autre côté" et je crois qu'elle n'a pas eu la cruauté de nous imposer d'entre dans la tête d'un sexiste, j'y serai pas arrivée de toute façon).
Voici ce qu'une de mes camarades a fait et que je trouve admirable. Attention, c'est sans concession mais ça a le mérite d'être clair !
Après les horreurs du nazisme et du communiste au XXe siècle, ces derniers ont cédé le pas au patriarcat capitaliste, qui est bien plus insidieux.
Les ventes de textile se porteraient mal, si l'on n'avait imposé un dogme de l'esthétique féminine pour contraindre les habitantes à acheter des vêtements.
Les hommes centrent leur vie autour de leur phallus ; et leur absence de règles les rend de façon quasi systématique peu compassionnels et intolérants.
On ne peut ignorer que notre civilisation, censée lutter contre la pauvreté, les épidémies et la moralité infantile, ne l'a en réalité fait que pour ses individus mâles.
Le réveil des femmes à l'égalité de leurs droits est si universel qu'au Canada, auparavant un bastion machiste et oppresseur, on interdit désormais aux hommes l'accès à certains bâtiments universitaires afin de préserver le reste de la population.
Une étude scientifique coréenne du Sud, l'un des pays les plus avancés dans l'égalité hommes/femmes, a récemment démontré que le cerveau masculin prédisposait près de neuf hommes sur dix à justifier leur comportement sexiste par l'invention de croyances biologiques favorisant la création de stéréotypes genrés.
Une preuve que la société porte atteinte à l'indépendance féminine se retrouve dans les prix des serviettes hygiéniques et des chaussures à talons ; dans d'autres pays plus égalitaires, la fragilisation économique des femmes n'existe pas.
Il est impossible de ne pas voir l'omniprésence de l'oppression du patriarcat parce que, si nous supposions qu'il n'y a pas d'oppression sociétale, on commencerait à croire que nous sommes nous-mêmes des oppresseurs.
Des petits esprits nous reprochent injustement de ne pas nous préoccuper du sort des femmes d'Afrique et du Moyen-Orient : nous sommes conscients que la situation n'y est pas parfaite, mais l'égalité passe avant tout par la tolérance culturelle, et la distance géographique et émotionnelle nous empêche d'émettre tout jugement objectif et raisonnable.
On a eu un cours sur "l'argumentation au XVIIIe siècle" avec une prof géniale, où j'ai appris plein de choses sur la rhétorique anti-féministe. On a eu comme devoir une heure et demi où on devait écrire et défendre les femmes (la professeure nous a longuement présenté "l'autre côté" et je crois qu'elle n'a pas eu la cruauté de nous imposer d'entre dans la tête d'un sexiste, j'y serai pas arrivée de toute façon).
Voici ce qu'une de mes camarades a fait et que je trouve admirable. Attention, c'est sans concession mais ça a le mérite d'être clair !
Après les horreurs du nazisme et du communiste au XXe siècle, ces derniers ont cédé le pas au patriarcat capitaliste, qui est bien plus insidieux.
Les ventes de textile se porteraient mal, si l'on n'avait imposé un dogme de l'esthétique féminine pour contraindre les habitantes à acheter des vêtements.
Les hommes centrent leur vie autour de leur phallus ; et leur absence de règles les rend de façon quasi systématique peu compassionnels et intolérants.
On ne peut ignorer que notre civilisation, censée lutter contre la pauvreté, les épidémies et la moralité infantile, ne l'a en réalité fait que pour ses individus mâles.
Le réveil des femmes à l'égalité de leurs droits est si universel qu'au Canada, auparavant un bastion machiste et oppresseur, on interdit désormais aux hommes l'accès à certains bâtiments universitaires afin de préserver le reste de la population.
Une étude scientifique coréenne du Sud, l'un des pays les plus avancés dans l'égalité hommes/femmes, a récemment démontré que le cerveau masculin prédisposait près de neuf hommes sur dix à justifier leur comportement sexiste par l'invention de croyances biologiques favorisant la création de stéréotypes genrés.
Une preuve que la société porte atteinte à l'indépendance féminine se retrouve dans les prix des serviettes hygiéniques et des chaussures à talons ; dans d'autres pays plus égalitaires, la fragilisation économique des femmes n'existe pas.
Il est impossible de ne pas voir l'omniprésence de l'oppression du patriarcat parce que, si nous supposions qu'il n'y a pas d'oppression sociétale, on commencerait à croire que nous sommes nous-mêmes des oppresseurs.
Des petits esprits nous reprochent injustement de ne pas nous préoccuper du sort des femmes d'Afrique et du Moyen-Orient : nous sommes conscients que la situation n'y est pas parfaite, mais l'égalité passe avant tout par la tolérance culturelle, et la distance géographique et émotionnelle nous empêche d'émettre tout jugement objectif et raisonnable.
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