Une femme vend sa virginité pour 1,2 million d’euros
- Initiateur de la discussion Clemence Bodoc
- Date de début
Demande au STRASS, il est mieux placé que n'importe qui pour te répondre.
Pour le porno c'est plus le miroir d'une société qu'autre chose. Il a toujours existé, et existera probablement toujours; par contre il évolue. Tu prends des films par des réalisatrices féministes comme Erika Lust, ça n'a rien de comparable avec le gonzo de base.
Lol. Sur le site de Cinderella Escort, on peut lire que la fameuse Alexandra avait en fait un copain et donc elle a ete renvoye par l'agence quelques jours avant la rencontre avec le gars et n'a donc pas touche l'argent.
@Flowercream- Mais juste MERCI 
J'en ai marre aussi d'entendre toutes ces conneries sur la prostitution alors qu'on connaît les statistiques qui prouvent la violence de cette situation. J'en ai marre de voir ce délire "sex positive" qui nie la dimension systémique autour de la prostitution (situation majoritairement non choisie, subie par la classe femmes de par la classe hommes, par les femmes pauvres, non blanches...).
Et puis mince, faudrait quand même qu'on se mette d'accord sur un truc : l'intimité, le sexe, ça a une dimension particulière.
Vendre du pain ne veut pas dire la même chose que vendre un acte sexuel. Sinon je ne vois pas pourquoi on s'emmerderait à sensibiliser autant les gens à la question du viol et des attouchements ni pourquoi on en ferait un crime particulier.
On passe notre temps sur Madz à voir à quel point le consentement est important, et à quel point il est nécessaire que les personnes désirent mutuellement avoir une relation sexuelle. Mais quand le but d'une relation est utilitaire (= du fric, ou alors céder pour faire rester un mec, pour ne pas avoir d'ennuis, etc), peut-on vraiment parler de consentement libre et positif ?
Je pense qu'il faut retenir que le consentement, ça ne s'achète pas et ça ne se négocie pas. Le sexe des femmes n'est pas à vendre, et vous pourrez me sortir tous les arguments que vous voudrez, je ne trouve pas normal qu'un mec n'ait qu'à sortir des billets pour b*iser la femme de son choix. Ca ne fait que conforter l'idée que les femmes doivent être accessibles sexuellement et que c'est un dû masculin. Vous avez déjà entendu une femme vierge dire à ses amies "au pire j'irai aux p*tes pour me faire dépuceler" ? Ben non. Parce que la prostitution est un "service" qui profite aux hommes et qui est subi par les femmes, dans l'immense majorité des cas.
L'accès au sexe des femmes n'est pas un dû masculin. Le sexe est et devrait toujours être un choix libre, désiré et enthousiaste (donc non influencé par une contrainte financière).
Edit : Et d'ailleurs cette histoire de dû ça me rappelle beaucoup les Incels... Et cette idée répugnante, très répandue, selon laquelle la prostitution est nécessaire parce qu'il devrait y avoir un "réservoir" de femmes à b*iser pour les mecs frustrés qui n'ont pas accès au sexe autrement (histoire de "protéger" les autres femmes du viol). Ben non, on n'a pas à mettre des femmes à disposition des hommes pour leurs si précieux "besoins sexuels". S'ils ne peuvent pas baiser ils n'en mourront pas. Point.
J'en ai marre aussi d'entendre toutes ces conneries sur la prostitution alors qu'on connaît les statistiques qui prouvent la violence de cette situation. J'en ai marre de voir ce délire "sex positive" qui nie la dimension systémique autour de la prostitution (situation majoritairement non choisie, subie par la classe femmes de par la classe hommes, par les femmes pauvres, non blanches...).
Et puis mince, faudrait quand même qu'on se mette d'accord sur un truc : l'intimité, le sexe, ça a une dimension particulière.
Vendre du pain ne veut pas dire la même chose que vendre un acte sexuel. Sinon je ne vois pas pourquoi on s'emmerderait à sensibiliser autant les gens à la question du viol et des attouchements ni pourquoi on en ferait un crime particulier.
On passe notre temps sur Madz à voir à quel point le consentement est important, et à quel point il est nécessaire que les personnes désirent mutuellement avoir une relation sexuelle. Mais quand le but d'une relation est utilitaire (= du fric, ou alors céder pour faire rester un mec, pour ne pas avoir d'ennuis, etc), peut-on vraiment parler de consentement libre et positif ?
Je pense qu'il faut retenir que le consentement, ça ne s'achète pas et ça ne se négocie pas. Le sexe des femmes n'est pas à vendre, et vous pourrez me sortir tous les arguments que vous voudrez, je ne trouve pas normal qu'un mec n'ait qu'à sortir des billets pour b*iser la femme de son choix. Ca ne fait que conforter l'idée que les femmes doivent être accessibles sexuellement et que c'est un dû masculin. Vous avez déjà entendu une femme vierge dire à ses amies "au pire j'irai aux p*tes pour me faire dépuceler" ? Ben non. Parce que la prostitution est un "service" qui profite aux hommes et qui est subi par les femmes, dans l'immense majorité des cas.
L'accès au sexe des femmes n'est pas un dû masculin. Le sexe est et devrait toujours être un choix libre, désiré et enthousiaste (donc non influencé par une contrainte financière).
Edit : Et d'ailleurs cette histoire de dû ça me rappelle beaucoup les Incels... Et cette idée répugnante, très répandue, selon laquelle la prostitution est nécessaire parce qu'il devrait y avoir un "réservoir" de femmes à b*iser pour les mecs frustrés qui n'ont pas accès au sexe autrement (histoire de "protéger" les autres femmes du viol). Ben non, on n'a pas à mettre des femmes à disposition des hommes pour leurs si précieux "besoins sexuels". S'ils ne peuvent pas baiser ils n'en mourront pas. Point.
Dernière édition :
@just_in_case : Des femmes estiment qu'elles font un choix (comme celle de l'article), mais tu refuses d'accepter leur décision au nom du consentement ? Tu ne trouves pas cela paradoxal ? Elles ne seraient pas capable de décider pour elles mêmes ou de se rendre compte de si elles consentent ou pas ? J'ai l'impression que tu appose ta morale personnelle, et l'expérience des victimes de traffic d'êtres humains à des situation qui n'ont rien à voir avec l'un ou l'autre.
D'ailleurs, parfois les femmes consentent à participer à des activités liées au sexisme. Ça peut être le cas s'agissant de la prostitution (qui même si elle est mixte est dans la pratique principalement le fait de femmes) mais également de plein d'autres choses que tous.tes sur ce forum faisont probablement.
D'ailleurs, parfois les femmes consentent à participer à des activités liées au sexisme. Ça peut être le cas s'agissant de la prostitution (qui même si elle est mixte est dans la pratique principalement le fait de femmes) mais également de plein d'autres choses que tous.tes sur ce forum faisont probablement.
@CaraNougat La question qu'on peut se poser c'est est-ce que cette femme aurait fait ce choix s'il n'y avait pas la contrainte financière ? Parce que hors misère financière c'est quand même sacrément alléchant 1 million d'euros, et pourtant on ne voit pas ce genre de cas tous les jours...
@CaraNougat Oui elles font un choix, tout comme 95% des femmes font le "choix" de s'épiler et d'obéir aux exigences de beauté de la société (se maquiller, vouloir maigrir..). Je pense qu'il faut aussi se rendre compte que quel que soit le domaine, la notion de choix est assez illusoire, et ça concerne absolument tout le monde. C'est un peu HS donc je ne vais pas rentrer dans le détail à ce sujet mais je crois que la notion de choix est vraiment à relativiser. Surtout quand la personne est une femme pauvre (je le rappelle : la grande majorité des cas). Sans parler des sans-papiers qui n'ont pas la possibilité de faire un travail légal, ni des femmes victimes de trafic.
Je pense que leur situation et la violence qu'elles subissent est plus importante en termes de priorité que celle des personnes qui ont le choix (une minorité) et qui de toute façon ne souffrent pas de la prostitution puisque c'est leur choix. Si elles changent de métier elles n'en mourront pas. Par contre les personnes qui ont subi des violences sexuelles tout au long de leur vie en garderont de graves séquelles et c'est inacceptable de tolérer ça.
De toute façon on l'a dit, quand on parle en termes de statistiques, les femmes qui font véritablement le choix de se prostituer sont très minoritaires. Je ne vois pas pourquoi on parle sans arrêt en leur nom au lieu d'écouter la majorité.
Edit : de toute façon il suffit de relire mon message, c'était très clair : "un choix libre, désiré et enthousiaste (donc non influencé par une contrainte financière)."
Je pense que leur situation et la violence qu'elles subissent est plus importante en termes de priorité que celle des personnes qui ont le choix (une minorité) et qui de toute façon ne souffrent pas de la prostitution puisque c'est leur choix. Si elles changent de métier elles n'en mourront pas. Par contre les personnes qui ont subi des violences sexuelles tout au long de leur vie en garderont de graves séquelles et c'est inacceptable de tolérer ça.
De toute façon on l'a dit, quand on parle en termes de statistiques, les femmes qui font véritablement le choix de se prostituer sont très minoritaires. Je ne vois pas pourquoi on parle sans arrêt en leur nom au lieu d'écouter la majorité.
Edit : de toute façon il suffit de relire mon message, c'était très clair : "un choix libre, désiré et enthousiaste (donc non influencé par une contrainte financière)."
@HeloJo : Sans contrainte financière beaucoup ne travaillerait surement jamais (moi comprise). Puis, on ne reçoit pas ce type d'offre tout les jours non plus.
@just_in_case : Se battre contre la précarité et le traffic et se battre contre la prostitution sont des choses différentes. Puis justement, je pensais aussi à l'épilation, au maquillage etc. Ce sont des activités qui s'inscrivent dans un cadre sexiste, pour autant, devrions nous retirer aux femmes l'option d'y avoir recours au nom du féminisme ? Je ne pense pas. Je suis d'avis que tant que les personnes sont conscientes des tenants et aboutissants de la situation, elles sont libres de choisir l'option qu'elles veulent. Le problème avec ce type de comportement, c'est que souvent ils sont encouragés par une forme de désinformation autour (les poils féminins sont plus sales, les visages non maquillés sont une forme de négligence, la virginité est un symbol de pureté) et c'est cette désinformation qu'il faut déconstruire. S'attaquer à l'activité en elle-même, pour moi c'est se tromper de cible et potentiellement brider des femmes.
@just_in_case : Se battre contre la précarité et le traffic et se battre contre la prostitution sont des choses différentes. Puis justement, je pensais aussi à l'épilation, au maquillage etc. Ce sont des activités qui s'inscrivent dans un cadre sexiste, pour autant, devrions nous retirer aux femmes l'option d'y avoir recours au nom du féminisme ? Je ne pense pas. Je suis d'avis que tant que les personnes sont conscientes des tenants et aboutissants de la situation, elles sont libres de choisir l'option qu'elles veulent. Le problème avec ce type de comportement, c'est que souvent ils sont encouragés par une forme de désinformation autour (les poils féminins sont plus sales, les visages non maquillés sont une forme de négligence, la virginité est un symbol de pureté) et c'est cette désinformation qu'il faut déconstruire. S'attaquer à l'activité en elle-même, pour moi c'est se tromper de cible et potentiellement brider des femmes.
Discussions similaires
