je suis moi aussi atteinte de vaginisme primaire, suite à une première expérience foirée avec un compagnon peu compréhensif il y a bientôt 2 ans
j’ai retrouvé l’amour après (sincèrement je n’y croyais pas, pour moi l’amour et surtout le sexe n’était pas fait pour moi, et j’avais peur de me remettre avec quelqu’un parce que « je ne pouvais pas » faire l’amour)
au bois de 3 mois de relation j’ai décidé de prendre les choses en main.
Mon gynéco m’a donné le numéro d’un sexologue (psychiatre spécialité entre autres dans les mystères de la chose) qui m’a suivi pendant 5-6 mois , puis je suis allée voir une sage-femme
Elle m’a fait faire des exercices pour que « j’apprivoise » ce muscle et mieux le contrôler (car c’est le périnée, le « noeud » du problème) et petit à petit je me suis détendue ... dans les deux sens du terme ^^ cela fait maintenant 7 mois que je la vois une fois toutes le semaines, et je ne suis en bonne voie o/
Mon copain a été aussi une grande aide pour moi, et m’a fait comprendre que le sexe, c’est aussi les caresses, les baisers ... qu’un instant de plaisir n’est pas qu’une pénétration ! (le clito, le meilleur ami du couple )
Ça a été dur a comprendre, mais non la pénétration n’est pas forcément au centre du plaisir et qu’une relation sexuelle ne veut pas dire obligatoirement pénétration (je ne sais pas ce qu’en pense celles qui ont vécu le vaginisme, mais rien que de comprendre ça m’a beaucoup plus détendue! )
J’ai entendu parler de ces « écarteurs » , ça peut marcher, mais personnellement je m’en méfie... Je trouve que cette technique garde une conception « phallocentrée » du rapport sexuel, avec la condition nécessaire d’une pénétration, comme d’une « performance » ... beurk et de toute façon, je pense qu’avant de les utiliser, il faut l’avis du gynéco
je ne suis pas une anti pénétration, au contraire, mais maintenant que j’ai compris que le plaisir (son propre plaisir et celui de son partenaire) pouvait se faire autrement, je l’aborde avec beaucoup plus de sérénité, et j’en ai même envie (même si les essais ne sont pas encore très concluant)
Ce n’es pas à toi seule de régler se problème là, tu as besoin du soutien de ton partenaire, pour qu’il te rassure et qu’il te montre à quel point deux corps nus c’est beau !
Chère Swirl, je ne pense pas que cela puisse « passer tout seul » et qu’un jour ou un autre, il faudra que tu te dise « bon, faut que je m’y mette » , car le vaginisme est un problème complexe, une pelote de laine plein de noeuds psychologiques et musculaires (le frifri coincé dans une camisole de force quoi) mais ... se sera quand tu veux ; le déclic pour moi a été l’arrivée dans ma vie de quelqu’un d’extraordinaire, soit près d’un an après le verdict ! j’espère que toi aussi tu auras ce déclic ! bon courage =)
C’est un travail long sur soi même, mais que l’on ne peut pas faire seule (je pense en tout cas) . J’ai vu dans certains commentaires « j’espère que tu sortiras de ce blocage rapidement » mais je ne pense pas que cela puisse être le cas. Même avec un une aide supercomboquitue (sexologue+sage femme/gynéco + copain génial) cela m’a pris des mois et je ne suis pas « totalement guérie » !
Pour ce qui est du tampon, je n’ai presque jamais réussit à en mettre (j’ai réussit avec 1 net mini, soit le plus petit tampon du marché, mais je n’en n’utilise pas) mais c’est vrai que ce petit bout de coton que tu arrive ENFIN à mettre au moins une fois donne confiance! ^^
ce qui ressort aussi des divers témoignages (super intéressant d’ailleurs) c’est la « pression sociale » due à l’absence de rapport sexuel... c’est une chose qui m’a beaucoup bloquée aussi, et en soirée, quand viennent les blagues potaches et autres jeux « j’ai fais/pas fais » je ne me sens pas du tout à l’aise, car en matière de sexualité, je ne suis pas comme la plupart des autres, et du coup je passe pour la fille coincée !
(merci à Madmoizelle pour le smiley culotte, il est génial !!!
j’ai retrouvé l’amour après (sincèrement je n’y croyais pas, pour moi l’amour et surtout le sexe n’était pas fait pour moi, et j’avais peur de me remettre avec quelqu’un parce que « je ne pouvais pas » faire l’amour)
au bois de 3 mois de relation j’ai décidé de prendre les choses en main.
Mon gynéco m’a donné le numéro d’un sexologue (psychiatre spécialité entre autres dans les mystères de la chose) qui m’a suivi pendant 5-6 mois , puis je suis allée voir une sage-femme
Elle m’a fait faire des exercices pour que « j’apprivoise » ce muscle et mieux le contrôler (car c’est le périnée, le « noeud » du problème) et petit à petit je me suis détendue ... dans les deux sens du terme ^^ cela fait maintenant 7 mois que je la vois une fois toutes le semaines, et je ne suis en bonne voie o/
Mon copain a été aussi une grande aide pour moi, et m’a fait comprendre que le sexe, c’est aussi les caresses, les baisers ... qu’un instant de plaisir n’est pas qu’une pénétration ! (le clito, le meilleur ami du couple )
Ça a été dur a comprendre, mais non la pénétration n’est pas forcément au centre du plaisir et qu’une relation sexuelle ne veut pas dire obligatoirement pénétration (je ne sais pas ce qu’en pense celles qui ont vécu le vaginisme, mais rien que de comprendre ça m’a beaucoup plus détendue! )
J’ai entendu parler de ces « écarteurs » , ça peut marcher, mais personnellement je m’en méfie... Je trouve que cette technique garde une conception « phallocentrée » du rapport sexuel, avec la condition nécessaire d’une pénétration, comme d’une « performance » ... beurk et de toute façon, je pense qu’avant de les utiliser, il faut l’avis du gynéco
je ne suis pas une anti pénétration, au contraire, mais maintenant que j’ai compris que le plaisir (son propre plaisir et celui de son partenaire) pouvait se faire autrement, je l’aborde avec beaucoup plus de sérénité, et j’en ai même envie (même si les essais ne sont pas encore très concluant)
Ce n’es pas à toi seule de régler se problème là, tu as besoin du soutien de ton partenaire, pour qu’il te rassure et qu’il te montre à quel point deux corps nus c’est beau !
Chère Swirl, je ne pense pas que cela puisse « passer tout seul » et qu’un jour ou un autre, il faudra que tu te dise « bon, faut que je m’y mette » , car le vaginisme est un problème complexe, une pelote de laine plein de noeuds psychologiques et musculaires (le frifri coincé dans une camisole de force quoi) mais ... se sera quand tu veux ; le déclic pour moi a été l’arrivée dans ma vie de quelqu’un d’extraordinaire, soit près d’un an après le verdict ! j’espère que toi aussi tu auras ce déclic ! bon courage =)
C’est un travail long sur soi même, mais que l’on ne peut pas faire seule (je pense en tout cas) . J’ai vu dans certains commentaires « j’espère que tu sortiras de ce blocage rapidement » mais je ne pense pas que cela puisse être le cas. Même avec un une aide supercomboquitue (sexologue+sage femme/gynéco + copain génial) cela m’a pris des mois et je ne suis pas « totalement guérie » !
Pour ce qui est du tampon, je n’ai presque jamais réussit à en mettre (j’ai réussit avec 1 net mini, soit le plus petit tampon du marché, mais je n’en n’utilise pas) mais c’est vrai que ce petit bout de coton que tu arrive ENFIN à mettre au moins une fois donne confiance! ^^
ce qui ressort aussi des divers témoignages (super intéressant d’ailleurs) c’est la « pression sociale » due à l’absence de rapport sexuel... c’est une chose qui m’a beaucoup bloquée aussi, et en soirée, quand viennent les blagues potaches et autres jeux « j’ai fais/pas fais » je ne me sens pas du tout à l’aise, car en matière de sexualité, je ne suis pas comme la plupart des autres, et du coup je passe pour la fille coincée !
(merci à Madmoizelle pour le smiley culotte, il est génial !!!
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