Je viens de voir cette interview d'une sociologue qui parle des usages d'internet dans les familles modestes en France, ça colle pile poil au sujet 
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Veille Permanente Classisme
- Initiateur de la discussion DestyNova_
- Date de début
Pour l'accès à internet j'ai un petit doute, un nombre important des familles de mes élèves sont très pauvres et n'ont pas d'ordinateur ou internet.
Idem je bosse en bibliothèques dans un quartier assez défavorisé, et clairement je croise quasi quotidiennement des gens qui viennent utiliser nos ordis parce qu'ils n'en ont pas chez eux, ou qu'ils n'ont pas internet.
On a énormément de demandes d'aides aux démarches administratives/préfecture/pôle emploi etc. aussi.
Et puis quand bien même on est équipé (ordi, wifi), il faut encore avoir une certaine "culture" numérique (ce qu'on appelle la "littératie") qui implique de savoir facilement se débrouiller, trouver ce que l'on cherche, savoir se servir d'internet dans un but particulier (trouver un travail, etc.). Encore récemment une dame m'a demandé de lui expliquer comment rechercher ses horaires de bus sur internet, et pourtant elle avait l'air équipée puisqu'elle avait un smartphone.
On a énormément de demandes d'aides aux démarches administratives/préfecture/pôle emploi etc. aussi.
Et puis quand bien même on est équipé (ordi, wifi), il faut encore avoir une certaine "culture" numérique (ce qu'on appelle la "littératie") qui implique de savoir facilement se débrouiller, trouver ce que l'on cherche, savoir se servir d'internet dans un but particulier (trouver un travail, etc.). Encore récemment une dame m'a demandé de lui expliquer comment rechercher ses horaires de bus sur internet, et pourtant elle avait l'air équipée puisqu'elle avait un smartphone.
@LittleCerys Je rejoins @Lady Stardust sur le fait que je ne nie pas catégoriquement l'existence de la sapiosexualité (même si j'ai l'impression que les gens qui se disent sapiosexuels la définissent souvent en opposition à une image de la sexualité mainstream tout à fait fantasmée
), mais qu'en revanche je ne vois pas en quoi il s'agit d'une orientation sexuelle.Et c'est marrant que tu fasses le parallèle avec la demisexualité parce que je n'ai sincèrement jamais compris en quoi c'était une orientation sexuelle. Peut-être que j'ai raté un truc hein, mais pour moi, comme la sapiosexualité, la demisexualité exprime non pas une orientation, mais plutôt les "conditions" dans lesquelles l'attirance sexuelle peut avoir lieu. Ça n'a juste rien à voir. Donc bien sûr que chacun est libre d'adopter un mot pour définir sa sexualité, mais effectivement la terminaison en -sexuel induit en erreur là-dessus.
Et je te rejoins tout à fait sur le fait que les orientations sexuelles sont quand même un critère à priori plus net (bien que complexe) que quelque chose de flou comme "l'intelligence". Pour résumer et reprendre tes termes, la sapiosexualité et la demisexualité seront sur la carte visite de la sexualité de quelqu'un, non pas à la rubrique "orientation", mais plutôt à la rubrique "goûts / critères" ou "mode de fonctionnement".
@Lilou la licorne (et les autres dans ce sens)
En fait, le soucis je crois, dans le raisonnement disant qu'être demi ou sapio ne sont pas des orientations, c'est de penser que c'est sur le même spectre d'orientations que celle des attirances de genre.
Tout comme il y a des distinctions entre l'attirance sexuelle et romantique, et des degrés d'attirance sexuelle sur le spectre ace, il faut bien visualiser qu'il y a plusieurs spectres qui s'entrecroisent, et qui se modulent les uns les autres. Ils n'ont bien sur pas tous le même impact socialement, mais néanmoins, ces aspects conditionnent complètement le fonctionnement des relations, ce ne sont pas juste des goûts. Une personne demi, par exemple, ne pourra absolument pas être en capacité d'éprouver de l'attirance sexuelle envers un-e inconnue. C'est très différent d'avoir juste des "préférences".
Et pour les sapios (les vrai-es, encore une fois, comme déjà dit, le terme a été récupéré et galvaudé, je ne parle donc pas des relous snobinards) ne sont donc à priori pas en capacité non plus d'avoir de l'attirance pour une personne sans une admiration-crush intellectuel-le pour cette personne.
Après, je ne parle pas du degré d'opression, qui n'a rien à voir. Bien sur qu'un gars (vraiment) sapio, mais par ailleurs aussi hétéro et cis, n'aura pas trop de problèmes à gérer socialement.
Et n'aura pas trop sa place dans un groupe de soutien de personnes opprimées pour leurs orientations, à priori.
Le fait est qu'il y a des orientations qui sont socialement bien mieux admises que d'autres. Mais ce n'est pas l’oppression qui définit l'existence ou non d'une orientation.
(Bon après, on dévie pas mal du classisme, donc je ne vais pas développer davantage et je ne rebondirais pas pour éviter de prolonger le HS.
Juste si on pouvait éviter de dériver sur les vieux débats sur l'existence des différents spectres, et notamment le spectre ace, tout ça, vu comme je sens que ça commence à glisser par là (ici ou sur l'autre topic), ce serait chouette, merci
)
En fait, le soucis je crois, dans le raisonnement disant qu'être demi ou sapio ne sont pas des orientations, c'est de penser que c'est sur le même spectre d'orientations que celle des attirances de genre.
Tout comme il y a des distinctions entre l'attirance sexuelle et romantique, et des degrés d'attirance sexuelle sur le spectre ace, il faut bien visualiser qu'il y a plusieurs spectres qui s'entrecroisent, et qui se modulent les uns les autres. Ils n'ont bien sur pas tous le même impact socialement, mais néanmoins, ces aspects conditionnent complètement le fonctionnement des relations, ce ne sont pas juste des goûts. Une personne demi, par exemple, ne pourra absolument pas être en capacité d'éprouver de l'attirance sexuelle envers un-e inconnue. C'est très différent d'avoir juste des "préférences".
Et pour les sapios (les vrai-es, encore une fois, comme déjà dit, le terme a été récupéré et galvaudé, je ne parle donc pas des relous snobinards) ne sont donc à priori pas en capacité non plus d'avoir de l'attirance pour une personne sans une admiration-crush intellectuel-le pour cette personne.
Après, je ne parle pas du degré d'opression, qui n'a rien à voir. Bien sur qu'un gars (vraiment) sapio, mais par ailleurs aussi hétéro et cis, n'aura pas trop de problèmes à gérer socialement.
Et n'aura pas trop sa place dans un groupe de soutien de personnes opprimées pour leurs orientations, à priori.Le fait est qu'il y a des orientations qui sont socialement bien mieux admises que d'autres. Mais ce n'est pas l’oppression qui définit l'existence ou non d'une orientation.
(Bon après, on dévie pas mal du classisme, donc je ne vais pas développer davantage et je ne rebondirais pas pour éviter de prolonger le HS.
Juste si on pouvait éviter de dériver sur les vieux débats sur l'existence des différents spectres, et notamment le spectre ace, tout ça, vu comme je sens que ça commence à glisser par là (ici ou sur l'autre topic), ce serait chouette, merci
)
Un autre article sur la difficulté à maîtriser certaines démarches administratives en ligne et le possible rôle des bibliothèques dans tout ça en terme d'accès à internet et d'aide. C'est un article vraiment super intéressant, c'est exactement ce que tu décris @Spill !
En tant que bibliothécaire, on n'a pas un rapport administratif aux gens
"Laurène Pain-Prado est bibliothécaire, responsable du numérique à la bibliothèque Elsa-Triolet de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Elle est notamment en charge des dix ordinateurs en libre-service au premier étage du bâtiment. Un équipement qui constitue le seul point d’accès gratuit à l’informatique et Internet dans cette ville de 51 000 habitants. Mais le travail de Laurène Pain-Prado, 31 ans, va bien au-delà. Tous les jours, elle aide des usagers, souvent démunis, à remplir des demandes de prestations sociales. CAF, CMU, RSA, autant de sigles qui n’ont (presque) plus de secrets pour elle. Car si la dématérialisation des procédures s’accélère, la fracture numérique, elle, demeure. Tout autant bibliothécaire qu’assistante sociale, la jeune femme raconte à Libération ce bricolage permanent pour faire subsister un semblant de service public."
"La CAF vient de nous proposer de former dix bibliothécaires à faire des demandes sur leur site. Je ne pense pas qu’on devrait accepter."
"Cette fracture numérique peut-elle être accentuée par les sites des administrations eux-mêmes ?
C’est sûr. Certains sites sont de telles usines à gaz que même quand on maîtrise l’informatique, c’est compliqué, sans parler des bugs. A cet égard, le site de la préfecture est le pire. Les télédéclarations de revenus peuvent aussi s’avérer délicates. Par exemple, quand on clique sur «Je déclare», ça ouvre une nouvelle fenêtre. Les gens éloignés du numérique ne captent pas et cliquent plusieurs fois, sans comprendre ce qui se passe."
(J'ai envie de citer tout l'article)
En tant que bibliothécaire, on n'a pas un rapport administratif aux gens
"Laurène Pain-Prado est bibliothécaire, responsable du numérique à la bibliothèque Elsa-Triolet de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Elle est notamment en charge des dix ordinateurs en libre-service au premier étage du bâtiment. Un équipement qui constitue le seul point d’accès gratuit à l’informatique et Internet dans cette ville de 51 000 habitants. Mais le travail de Laurène Pain-Prado, 31 ans, va bien au-delà. Tous les jours, elle aide des usagers, souvent démunis, à remplir des demandes de prestations sociales. CAF, CMU, RSA, autant de sigles qui n’ont (presque) plus de secrets pour elle. Car si la dématérialisation des procédures s’accélère, la fracture numérique, elle, demeure. Tout autant bibliothécaire qu’assistante sociale, la jeune femme raconte à Libération ce bricolage permanent pour faire subsister un semblant de service public."
"La CAF vient de nous proposer de former dix bibliothécaires à faire des demandes sur leur site. Je ne pense pas qu’on devrait accepter."
"Cette fracture numérique peut-elle être accentuée par les sites des administrations eux-mêmes ?
C’est sûr. Certains sites sont de telles usines à gaz que même quand on maîtrise l’informatique, c’est compliqué, sans parler des bugs. A cet égard, le site de la préfecture est le pire. Les télédéclarations de revenus peuvent aussi s’avérer délicates. Par exemple, quand on clique sur «Je déclare», ça ouvre une nouvelle fenêtre. Les gens éloignés du numérique ne captent pas et cliquent plusieurs fois, sans comprendre ce qui se passe."
(J'ai envie de citer tout l'article)
Je venais justement ajouter quelque chose que j'avais oublié la dernière fois, mais @Chat-au-Chocolat justement 90% de Français qui ont accès à Internet ça fait tout de même 1 sur 10 qui ne l'a pas, je trouve que c'est loin d'être minuscule pour le coup...
Et puis je ne sais pas comment cette statistique est calculée, mais il faut voir ce qu'on entend par accès à Internet.
Je demande à mes élèves dans une fiche de début d'année s'ils ont accès à Internet en dehors de l'établissement, justement pour savoir si je peux leur donner des devoirs à la maison nécessitant de faire des recherches. Il y en a qui me répondent "oui bien sûr" comme si c'était une question stupide
, d'autres me répondent "oui mais difficilement" ou "pas longtemps" ; et dans certains foyers en effet, oui il y a une connexion, mais pour peu qu'il y ait un seul moyen d'accès (par exemple un seul ordinateur pour la famille et pas de smartphone), qu'ils soient nombreux à en avoir besoin (les familles nombreuses ça existe quand même) et qu'ils en aient tous besoin aux mêmes heures ben... après toutes ces divisions ça revient à pas bien long par personne, pas toujours suffisamment pour acquérir toute la culture numérique, les bons réflexes, etc.
D'ailleurs je ne l'ai pas encore ouvert mais le dernier magazine envoyé par ma mutuelle (oui bon paye tes sources) affiche un article sur "l'illectronisme", j'irai jeter un oeil.
Et puis je ne sais pas comment cette statistique est calculée, mais il faut voir ce qu'on entend par accès à Internet.
Je demande à mes élèves dans une fiche de début d'année s'ils ont accès à Internet en dehors de l'établissement, justement pour savoir si je peux leur donner des devoirs à la maison nécessitant de faire des recherches. Il y en a qui me répondent "oui bien sûr" comme si c'était une question stupide
, d'autres me répondent "oui mais difficilement" ou "pas longtemps" ; et dans certains foyers en effet, oui il y a une connexion, mais pour peu qu'il y ait un seul moyen d'accès (par exemple un seul ordinateur pour la famille et pas de smartphone), qu'ils soient nombreux à en avoir besoin (les familles nombreuses ça existe quand même) et qu'ils en aient tous besoin aux mêmes heures ben... après toutes ces divisions ça revient à pas bien long par personne, pas toujours suffisamment pour acquérir toute la culture numérique, les bons réflexes, etc.D'ailleurs je ne l'ai pas encore ouvert mais le dernier magazine envoyé par ma mutuelle (oui bon paye tes sources) affiche un article sur "l'illectronisme", j'irai jeter un oeil.
Cette discussion sur la fracture numérique me permet de prendre conscience à quel point j'ai vécu une situation absurde...
J'étais en 3e secondaire, et donc en 1999... on devait faire un travail en géo, de collecte d'informations. Le prof cite Encarta et autres trucs informatiques. Chez moi on avait notre premier PC depuis 3 ans mais un PC qui avait environ 10 ans, sous DOS. Autrement dit, internet et Encarta, c'était pas possible. Le prof me dit que ça n'est pas un souci, je peux photocopier des articles d'encyclopédie et autres ouvrages en bibliothèque. Déjà la bibliothèque c'était à 10-12km de chez moi... mais effectivement je fais ça. Je photocopie, découpe, colle (littéralement!)
. Résultat, le prof a relevé les parties sombres et inesthétiques des photocopies (logique, une encyclopédie c'est impossible de l'ouvrir à plat) et j'ai clairement eu des moins bons points que ceux qui avait copié/collé les infos d'Encarta, imprimé en couleur leur travail, avec des wordart (les années 90' ) en guise de titre. Quelques mois plus tard, ma famille envisage de passer à une technologie plus récente, windows 95 nous voilà (d'occasion forcément et je sais que c'était pas rien pour mes parents! - avec le recul, je pense que ma mère avait été un peu choquée par la réaction du prof... mais bien sûr sans être capable d'identifier que c'était de la discrimination). Travail du même genre, que je peux imprimer couleur avec un wordart en guise de titre, et les points ont suivi.
Avec le recul, je trouve ça vraiment honteux... déjà aujourd'hui c'est injuste mais alors en 1999!
J'étais en 3e secondaire, et donc en 1999... on devait faire un travail en géo, de collecte d'informations. Le prof cite Encarta et autres trucs informatiques. Chez moi on avait notre premier PC depuis 3 ans mais un PC qui avait environ 10 ans, sous DOS. Autrement dit, internet et Encarta, c'était pas possible. Le prof me dit que ça n'est pas un souci, je peux photocopier des articles d'encyclopédie et autres ouvrages en bibliothèque. Déjà la bibliothèque c'était à 10-12km de chez moi... mais effectivement je fais ça. Je photocopie, découpe, colle (littéralement!)
. Résultat, le prof a relevé les parties sombres et inesthétiques des photocopies (logique, une encyclopédie c'est impossible de l'ouvrir à plat) et j'ai clairement eu des moins bons points que ceux qui avait copié/collé les infos d'Encarta, imprimé en couleur leur travail, avec des wordart (les années 90' ) en guise de titre. Quelques mois plus tard, ma famille envisage de passer à une technologie plus récente, windows 95 nous voilà (d'occasion forcément et je sais que c'était pas rien pour mes parents! - avec le recul, je pense que ma mère avait été un peu choquée par la réaction du prof... mais bien sûr sans être capable d'identifier que c'était de la discrimination). Travail du même genre, que je peux imprimer couleur avec un wordart en guise de titre, et les points ont suivi. Avec le recul, je trouve ça vraiment honteux... déjà aujourd'hui c'est injuste mais alors en 1999!
@Ada or ardor Merci pour l'article ! Je me retrouve beaucoup dans ce qui est dit, la situation est très similaire à ce qu'il se passe dans ma bibliothèque.
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@thalieacanthe : Je veux bien que tu développe un peu plus ton raisonnement car je ne suis pas sure de bien te suivre. pour moi, la citation n'a pas été tronquée (mais tu dis ne pas avoir vu l'émission, comment sais-tu qu'elle l'est ?)
Notre classe n'est pas du tout déterminée uniquement par notre job, un job d'été de sucroit (parce que si Jean-Eude va faire un mois de vendange pour s'acheter un playstation, ce sera uniquement pour un mois : après il pourra faire HEC). D'ailleurs, moi j'avais plutôt l'impression que pour faire des job d'été il fallait avoir du piston/des parents qui connaissaient des gens. J'ai bossé dans des institutions culturelles, c'était clairement parce que je savais qu'ils recrutaient, et une étudiante de surcroit. Je crois typiquement, que le job d'été en soi est un truc plutôt privilégié, puisque c'est un été.
Je pense pas que tous les artistes appartiennent à la même classe (salut les intermittents du spectacle), d'ailleurs il faut arrêter de penser que la classe sociale est uniquement détérminée par l'argent gagné, c'est faux.
Notre classe n'est pas du tout déterminée uniquement par notre job, un job d'été de sucroit (parce que si Jean-Eude va faire un mois de vendange pour s'acheter un playstation, ce sera uniquement pour un mois : après il pourra faire HEC). D'ailleurs, moi j'avais plutôt l'impression que pour faire des job d'été il fallait avoir du piston/des parents qui connaissaient des gens. J'ai bossé dans des institutions culturelles, c'était clairement parce que je savais qu'ils recrutaient, et une étudiante de surcroit. Je crois typiquement, que le job d'été en soi est un truc plutôt privilégié, puisque c'est un été.
Je pense pas que tous les artistes appartiennent à la même classe (salut les intermittents du spectacle), d'ailleurs il faut arrêter de penser que la classe sociale est uniquement détérminée par l'argent gagné, c'est faux.
Dernière édition :
Tronqué ou pas son intervention était répugnante.
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi; j'ai commencé à travailler les étés dès que j'ai été en âge de le faire (15-16ans). C'est un truc de privilégié quand, comme tu le dis toi-même, tu arrives à avoir une place grâce au piston (ça m'est arrivé d'avoir cette chance!) mais, clairement, bosser les étés ça me permettait de m'acheter des trucs qui me feraient plaisir tout au long de l'année, y compris pour les anniversaires et les cadeaux de Noël, sans taper dans la poche des mes parents, qui ne permettait pas vraiment de le faire (sinon au prix de confort alimentaire).
Dans mon coin les boulot d'été ce sont plus des jobs agricoles (Vendanges, castration du maïs et récoltes fruitières en particulier), les services à la personnes (surtout le soin aux personnes âgées), agent.e de service (ménage) dans les camping et les hôtels, et quelques postes techniques dans le spectacle ou l'évènementiel.
