@Ghost wind
J'ai pas tout tout compris à l'article, mais en gros c'est d'une part par exemple les remarques des végans aux végétariens genre "Non mais si tu manges du miel tu es quand même un monstre" ? Ou bien "tu te dis écolo et pourtant... tu fais ci et ça de pas écolo, pff" ? Et d'autre part le côté "enragé" des militants ?
Si c'est bien ça
Pour le premier point, effectivement je suis plutôt partisane d'être "mesuré" dans ses propos car la perfection est tout simplement inatteignable. On vit dans un monde où on ne peut pas avoir réellement zéro impact (je parle du point de vue de la veille écolo hein), à moins de vraiment vivre dans la forêt et de se nourrir de racines sauvages. Bon, c'est pas que mais je le souhaite pas pour moi, alors je vais pas demander aux autres de le faire !
On a déjà parlé plusieurs fois ici justement de la difficulté à sensibiliser à l'écologie tout en faisant face aux remarques et critiques parfois violentes comme quoi "toi tu n'es pas parfaite, alors ne viens pas me faire la leçon". C'est sûr que c'est dur, parce que d'un côté on "sait" qu'il "faut" que les gens soient globalement + sensibles à l'impact de leurs modes de consommation, donc forcément on va avoir tendance à dire ce qu'il "vaut mieux faire" et ce qu'il "vaut mieux éviter", mais en même temps nous-mêmes on ne sera jamais parfaits et ça, les autres sont toujours là pour nous le rappeler. (
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Typiquement, c'est quand on me dit "oui t'as des panneaux solaires, mais eh, il a bien fallu extraire des ressources, rares qui plus est, pour le fabriquer ton panneau solaire ! et je parie qu'il est fait en Chine, par des ouvriers mal payés même si ça se trouve !
"
Bref je vais pas développer l'argumentaire pour "contrer" ça mais c'est sûr que c'est énervant. On fait un peu, face à des gens qui ne font rien, mais on se fait critiquer parce qu'on ne fait pas "absolument tout", toujours face à ceux qui ne font rien de rien...
Pour l'aspect "enragé", en grosse rageuse de la vie
je sais que ça m'énerve beaucoup de discuter avec des gens vraiment obtus. Mais pour ça j'essaie de me zénifier puisque ma parole sera + prise au sérieux si l'interlocuteur me voit posée et sereine (que rouge d'émotion et des sanglots dans la voix
). Globalement, je trouverais toujours légitime la colère des militants, mais je pense aussi que la colère, comme toute émotion négative, n'est pas "saine" et qu'il faut donc réussir à s'en débarrasser. Elle fait mal, à soi-même d'abord et finalement aussi à ceux qui la reçoivent. Il faut donc réussir à réellement en faire un moteur, l'utiliser "à bon escient", au final c'est de l'énergie, donc la canaliser pour la "sublimer", en faire quelque chose de beau et positif. (
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Bon j'ai pas la recette encore, si vous avez des pistes ...
(Désolée si je suis hors-sujet
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