@Sharon Stone
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Veille permanente grossophobie
- Initiateur de la discussion Alicia89
- Date de début
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- Mots-clés
- grossophobie veille
@AngelTen Richard II J'avais jamais vu les choses sous cet angle : le fait qu'une personne maquillée et habillée ressemble peut-être beaucoup plus à qui elle est réellement puisque c'est elle qui a choisit (dans la mesure du possible et avec ses contraintes) cette apparence. Merci beaucoup de m'avoir dit ça 
En plus je trouve ça super décomplexant de voir les choses de cette manière (pareil pour la suite de ton post, même si j'en avais déjà conscience ça fait toujours du bien d'avoir une piqûre de rappel quand ça ne va pas trop).
J'ai l'habitude de considérer le maquillage et les vêtements comme des choses qui faussent l'apparence, parce qu'on m'a tout le temps appris que c'est superficiel et que c'est tricher.
Je pense que j'ai été super conditionnée par le sexisme et par le fait que non seulement il faut être parfaite selon les canons esthétiques, mais en plus il faut l'être naturellement parce que sinon c'est comme si on cherchait à tromper les autres et à tromper la Nature (ce sacro saint truc qui ne veut pas dire grand chose dans le fond), mais malgré ça j'utilise du maquillage etc parce que je trouve que ça m'embellit. Il y a toujours des injonctions contradictoires.
Si je réfléchissais à ce que tu dis, les compliments me feraient beaucoup plus plaisir, parce que ça veut dire que la personne a kiffé mon outfit et l'apparence que je me suis construire parce que cette apparence me plait et parce que je trouve qu'elle me ressemble. Du coup c'est un compliment sur mon apparence mais aussi sur ma personnalité.
Et si on y réfléchit ça pourrait avoir plus de valeur qu'un compliment du genre : "t'es trop belle au réveil / au naturel", parce que ça on n'y est pour rien et on ne l'a pas décidé.
En plus je trouve ça super décomplexant de voir les choses de cette manière (pareil pour la suite de ton post, même si j'en avais déjà conscience ça fait toujours du bien d'avoir une piqûre de rappel quand ça ne va pas trop).J'ai l'habitude de considérer le maquillage et les vêtements comme des choses qui faussent l'apparence, parce qu'on m'a tout le temps appris que c'est superficiel et que c'est tricher.
Je pense que j'ai été super conditionnée par le sexisme et par le fait que non seulement il faut être parfaite selon les canons esthétiques, mais en plus il faut l'être naturellement parce que sinon c'est comme si on cherchait à tromper les autres et à tromper la Nature (ce sacro saint truc qui ne veut pas dire grand chose dans le fond), mais malgré ça j'utilise du maquillage etc parce que je trouve que ça m'embellit. Il y a toujours des injonctions contradictoires.
Si je réfléchissais à ce que tu dis, les compliments me feraient beaucoup plus plaisir, parce que ça veut dire que la personne a kiffé mon outfit et l'apparence que je me suis construire parce que cette apparence me plait et parce que je trouve qu'elle me ressemble. Du coup c'est un compliment sur mon apparence mais aussi sur ma personnalité.
Et si on y réfléchit ça pourrait avoir plus de valeur qu'un compliment du genre : "t'es trop belle au réveil / au naturel", parce que ça on n'y est pour rien et on ne l'a pas décidé.
Dernière édition :
@Sharon Stone
En vérité la valorisation du Naturel sur la beauté apprêtée est idéologique et date, en gros, du XIXe siècle. Avant c'était l'inverse : la beauté naturelle, c'était bon pour les péquenottes, en vrai, il fallait être maquillée et apprêtée pour être une jolie lady, et c'était l'artifice qui était cool.
Donc bizarrement, ceux qui m'aident à penser ça, c'est des vieux croûtons et croûtonnes du 17e siècle
(sérieusement, je pense sincèrement qu'il faut qu'on apprenne tous à piocher le positif dans les manières de penser du passé ; tout n'est pas à jeter et c'est bon parfois de s'en souvenir)
En vérité la valorisation du Naturel sur la beauté apprêtée est idéologique et date, en gros, du XIXe siècle. Avant c'était l'inverse : la beauté naturelle, c'était bon pour les péquenottes, en vrai, il fallait être maquillée et apprêtée pour être une jolie lady, et c'était l'artifice qui était cool.
Donc bizarrement, ceux qui m'aident à penser ça, c'est des vieux croûtons et croûtonnes du 17e siècle
(sérieusement, je pense sincèrement qu'il faut qu'on apprenne tous à piocher le positif dans les manières de penser du passé ; tout n'est pas à jeter et c'est bon parfois de s'en souvenir)
@Sharon Stone t'as pensé à vérifier ta thyroïde? parce que la prise de poids soudaine et inexpliquée souvent ça vient de là... surtout si en plus tu es sur les nerfs, crevée...
pour info à cause d'hashimoto j'ai pris 45kg en un an... je te laisse imaginer les dégâts
pour info à cause d'hashimoto j'ai pris 45kg en un an... je te laisse imaginer les dégâts
@Arhiyana29 hum, est-ce que c'est possible d'avoir ce problème si je suis en forme et pas fatiguée du tout ?
Parce que je vais bien par ailleurs, je suis stressée depuis toujours, mais pas fatiguée quand je dors normalement.
Par contre j'ai le syndrome de l'intestin irritable.
Je me demande si c'est à cause du SII que j'ai pris du poids, parce que ça a commencé il y a 5 ans quand j'étais en terminale, et la prise de poids et ce truc là sont arrivés en même temps. 
Mais je connais une personne qui a la même chose que moi et elles est très mince, donc je sais pas.
Parce que je vais bien par ailleurs, je suis stressée depuis toujours, mais pas fatiguée quand je dors normalement.
Par contre j'ai le syndrome de l'intestin irritable.
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Mais je connais une personne qui a la même chose que moi et elles est très mince, donc je sais pas.
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Un petit post vite fait de mon mobile (donc pas de lien désolée).
Apparemment Thierry Ardisson a fait une remarque bien grossophobe à propos de Valérie Damidot qui participe à DALS, comme quoi son partenaire ne pourrait pas la soulever (qu'est-ce qu'il est original ce garçon...).
Et Valérie Damidot a réagi à sa manière, avec humour, et j'ai trouvé ça bien cool
Apparemment Thierry Ardisson a fait une remarque bien grossophobe à propos de Valérie Damidot qui participe à DALS, comme quoi son partenaire ne pourrait pas la soulever (qu'est-ce qu'il est original ce garçon...).
Et Valérie Damidot a réagi à sa manière, avec humour, et j'ai trouvé ça bien cool
@Sharon Stone parfois il n'y a que peu de symptômes... parce que j'ai été découverte ça a poussé certaines de ma familles (dont ma grand mère) ont fait le test, et ma grand mère en l'occurence n'a aucun symptômes! mais aucun traitement non plus, c'est ce qui est dur et rend l'acceptation de cette maladie par les médecins difficile: ça varie énormément selon les personnes... et les pseudo normes labo, ben c'est de la merde... parce que je les ai jamais dépassé et pourtant j'ai presque déjà plus de thyroïde... donc bon voilà quoi...
haaaa ouiiiii j'ai vu la réponde de Valérie! super humoristique mais bien cassante en même temps!
et en plus ça rebondit sur hashimoto: elle aussi elle l'a! et elle le mentionne d'ailleurs car elle a réussi à perdre 9 kilos mais elle sait très bien que ça sera tant que sa thyroïde lui foutra la paix...
haaaa ouiiiii j'ai vu la réponde de Valérie! super humoristique mais bien cassante en même temps!
et en plus ça rebondit sur hashimoto: elle aussi elle l'a! et elle le mentionne d'ailleurs car elle a réussi à perdre 9 kilos mais elle sait très bien que ça sera tant que sa thyroïde lui foutra la paix...
M
Membre supprimé 226135
Guest
Raaaaaah.
J'ai une patiente qui s'est prise des remarques grossophobes de la part d'une aide soignante. Elle souffre de diabète et surpoids, pourtant elle ne mange pas assez et elle a toujours suivi strictement un régime contre le diabète dès qu'elle l'a su. Et la "soignante" lui a dit "ben dis donc, vous remplissez bien vos pantalons HEIN, vous mangez bien ici non?" et en la déplaçant sur son fauteuil lui a signifié à quel point elle était lourde.
Franchement j'étais outrée, je n'ai pas minimisé, on a bien décanté la situation parce que ça lui a fait beaucoup de mal:" je me sentais laide, inutile, je me demandais ce que je pourrais manger en moins le midi, mais je mange déjà presque rien. Et puis le kine me dit que je me dépense déjà beaucoup avec lui..."
Il faut savoir que cette personne est en surpoids, invalide et amputée d'un bras.
Franchement, mais quelle grosse connë l'autre.
Je raconte ça à ma mère le soir, réaction énergique : "en même temps elle a pas compris que sa priorité c'était le diabète? Si elle est énorme et qu'elle a du diabète, elle a intérêt à se bouger, c'est quand même bien plus grave que ces réflexions, faut qu'elle revoit ses priorités cette dame. C'est normal qu'ils lui parlent de sa santé."
- mais tu comprends rien, aucun soignant n'a à s'adresser à un patient avec si peu de respect. T'es incroyable, tu piges que dalle aux rapports humains de base. Heureusement que tu bosses pas là bas. Ces réflexions sont graves, elles dépriment les gens, les enfoncent dans leur mal être, d'autant plus quand c'est dit aussi naturellement. Le résultat c'est que cette dame refuse de communiquer avec l'équipe en dehors de moi parce qu'elle a peur des réflexions à la va vite qui lui brisent le coeur.
Ma mère qui fait la moue "enfin c'était pas méchant..."
Quand elle se dit modèle d'empathie, ça me sciera toujours autant. Moi j'ai pas beaucoup d'empathie mais j'ai plus de remise en question et j'espère faire moins de mal...
En tous cas ça fait plusieurs patients qui se confient beaucoup à moi, ce qui m'aide à intercéder auprès des médecins, et sans la déconstruction sexisme, validisme, racisme, grossophobie, je n'aurais jamais pu obtenir de tels résultats, c'est certain. [je lis madmoizelle, c'est pour le travail]
J'ai une patiente qui s'est prise des remarques grossophobes de la part d'une aide soignante. Elle souffre de diabète et surpoids, pourtant elle ne mange pas assez et elle a toujours suivi strictement un régime contre le diabète dès qu'elle l'a su. Et la "soignante" lui a dit "ben dis donc, vous remplissez bien vos pantalons HEIN, vous mangez bien ici non?" et en la déplaçant sur son fauteuil lui a signifié à quel point elle était lourde.
Franchement j'étais outrée, je n'ai pas minimisé, on a bien décanté la situation parce que ça lui a fait beaucoup de mal:" je me sentais laide, inutile, je me demandais ce que je pourrais manger en moins le midi, mais je mange déjà presque rien. Et puis le kine me dit que je me dépense déjà beaucoup avec lui..."
Il faut savoir que cette personne est en surpoids, invalide et amputée d'un bras.
Franchement, mais quelle grosse connë l'autre.
Je raconte ça à ma mère le soir, réaction énergique : "en même temps elle a pas compris que sa priorité c'était le diabète? Si elle est énorme et qu'elle a du diabète, elle a intérêt à se bouger, c'est quand même bien plus grave que ces réflexions, faut qu'elle revoit ses priorités cette dame. C'est normal qu'ils lui parlent de sa santé."
- mais tu comprends rien, aucun soignant n'a à s'adresser à un patient avec si peu de respect. T'es incroyable, tu piges que dalle aux rapports humains de base. Heureusement que tu bosses pas là bas. Ces réflexions sont graves, elles dépriment les gens, les enfoncent dans leur mal être, d'autant plus quand c'est dit aussi naturellement. Le résultat c'est que cette dame refuse de communiquer avec l'équipe en dehors de moi parce qu'elle a peur des réflexions à la va vite qui lui brisent le coeur.
Ma mère qui fait la moue "enfin c'était pas méchant..."
Quand elle se dit modèle d'empathie, ça me sciera toujours autant. Moi j'ai pas beaucoup d'empathie mais j'ai plus de remise en question et j'espère faire moins de mal...
En tous cas ça fait plusieurs patients qui se confient beaucoup à moi, ce qui m'aide à intercéder auprès des médecins, et sans la déconstruction sexisme, validisme, racisme, grossophobie, je n'aurais jamais pu obtenir de tels résultats, c'est certain. [je lis madmoizelle, c'est pour le travail]
M
Membre supprimé 226135
Guest
@Acathe
Merci! C'est clair que je suis investie, mais je me sens bien, j'aime ce travail. En fait j'ai remarqué un autre truc, c'est qu'il y a des patients qui se renferment parce que les discussions avec les soignants sont trop superficielles (manque de temps, la distance dû aux rôles sociaux soignant/patient que j'évite pas mal grâce à mon statut de service civique), et aussi quand les patients sont dans une phase déprimée, ou qu'ils sont énervés, on nous apprend à toujours leur soutenir l'inverse, à voir le positif, minimiser, relativiser (sans pour autant donner de faux espoirs) du coup il reste de la gène, et puis des banalités d'usage qui n'aide pas à se sentir compris ou entendu. J'ai pris le contre pied de ça, et j'encourage mes patients à dire ce qu'ils ont sur le coeur devant moi, à pleurer s'ils en ont besoin et je ne pars pas. "Vous avez des raisons d'être en colère", "il y a des jours avec et des jours sans, c'est votre droit le plus strict de rester seul.e si c'est votre humeur, vous avez le droit d'être déprimée et de ne pas vouloir d'aide" (généralement en évitant le forcing de cette manière, ils se sentent respectés et écoutés et les jours suivant ils sont heureux de me retrouver). Mon manque d'empathie fait que je supporte bien ça, et que je sais que ça les soulage. Je leur explique également le système de l'hôpital, comment fonctionnent les métiers des gens qui travaillent auprès d'eux, et aussi le positionnement des uns et des autres et du coup ils comprennent mieux les rapports qu'ils peuvent entretenir et que c'est pas par manque d'intérêt que les autres se montrent pas aussi familiers que moi, mais que c'est la manière dont on leur apprend le métier et le positionnement. C'est tout con mais de verbaliser des codes implicites, parfois difficilement perçus par les personnes en difficulté, ça change leur rapport à l'équipe.
Ainsi j'ai un patient présent depuis un an qui m'a dit qu'il n'avait rien dit à son médecin et compagnie et toujours fait semblant de s'en sortir, alors qu'il ne... voit pas! Il a besoin de lunettes et il est passé à travers les mailles du filet. Avec son accord j'ai transmis le message à l'assistante sociale et au médecin, qui ont tout mis en ordre et qui n'en revenaient pas d'être passés à côté. Et pourtant c'est vraiment une bonne équipe, je crache pas dessus, au contraire. L'aide soignante dont j'ai parlé fait figure d'exception. Bref, je suis vraiment dans une position et un état d'esprit idéal pour résoudre les conflits/ameliorer le quotidien de ces patients âgés et j'en profite un max
Merci! C'est clair que je suis investie, mais je me sens bien, j'aime ce travail. En fait j'ai remarqué un autre truc, c'est qu'il y a des patients qui se renferment parce que les discussions avec les soignants sont trop superficielles (manque de temps, la distance dû aux rôles sociaux soignant/patient que j'évite pas mal grâce à mon statut de service civique), et aussi quand les patients sont dans une phase déprimée, ou qu'ils sont énervés, on nous apprend à toujours leur soutenir l'inverse, à voir le positif, minimiser, relativiser (sans pour autant donner de faux espoirs) du coup il reste de la gène, et puis des banalités d'usage qui n'aide pas à se sentir compris ou entendu. J'ai pris le contre pied de ça, et j'encourage mes patients à dire ce qu'ils ont sur le coeur devant moi, à pleurer s'ils en ont besoin et je ne pars pas. "Vous avez des raisons d'être en colère", "il y a des jours avec et des jours sans, c'est votre droit le plus strict de rester seul.e si c'est votre humeur, vous avez le droit d'être déprimée et de ne pas vouloir d'aide" (généralement en évitant le forcing de cette manière, ils se sentent respectés et écoutés et les jours suivant ils sont heureux de me retrouver). Mon manque d'empathie fait que je supporte bien ça, et que je sais que ça les soulage. Je leur explique également le système de l'hôpital, comment fonctionnent les métiers des gens qui travaillent auprès d'eux, et aussi le positionnement des uns et des autres et du coup ils comprennent mieux les rapports qu'ils peuvent entretenir et que c'est pas par manque d'intérêt que les autres se montrent pas aussi familiers que moi, mais que c'est la manière dont on leur apprend le métier et le positionnement. C'est tout con mais de verbaliser des codes implicites, parfois difficilement perçus par les personnes en difficulté, ça change leur rapport à l'équipe.
Ainsi j'ai un patient présent depuis un an qui m'a dit qu'il n'avait rien dit à son médecin et compagnie et toujours fait semblant de s'en sortir, alors qu'il ne... voit pas! Il a besoin de lunettes et il est passé à travers les mailles du filet. Avec son accord j'ai transmis le message à l'assistante sociale et au médecin, qui ont tout mis en ordre et qui n'en revenaient pas d'être passés à côté. Et pourtant c'est vraiment une bonne équipe, je crache pas dessus, au contraire. L'aide soignante dont j'ai parlé fait figure d'exception. Bref, je suis vraiment dans une position et un état d'esprit idéal pour résoudre les conflits/ameliorer le quotidien de ces patients âgés et j'en profite un max
En ce moment, une collègue qui a l'âge de ma mère fait un "régime" fasting qui fonctionne sur un système de jeûne. L'autre jour, elle vient me voir, me montre ses progrès et me dit un truc comme "quand on vieillit, on devient moche et gros". Elle a dans les 55 ans, elle vient en vélo tous les matins au travail, elle part en vacances faire le chemin de Compostelle à pieds. Elle est en bonne santé, du coup, j'ai un peu de mal avec cette obsession de "faire un 38 max. à 55 ans". Et l'autre jour, elle me disait "mais vous devriez essayer" (comment dois-je le prendre ? 
), je lui ai dit qu'avec mes TCA, le jeûne ça va pas être possible 
(j'ai bien fait d'être sincère, elle ne m'a plus jamais reproposé 
).
), je lui ai dit qu'avec mes TCA, le jeûne ça va pas être possible (j'ai bien fait d'être sincère, elle ne m'a plus jamais reproposé ).
Dernière édition :
Le journal "métro" (un quotidien gratuit dans les gares et métros belges) m'a bien énervée
. Lundi dernier, article sur l'obésite en Europe avec pour illustration : une fille affalée dans le canapé devant la télé 
et mardi, article sur le surpoids des belges au boulot . . . Titre : le belge se laisse aller (très recherché, très analytique). Contenu : les travailleurs belges présentent du surpoids, surtout dans les domaines de l'industrie , la construction et des transports (pénibilité, horaires de cinglé quelque part ? Non? Non.) et c'est parce qu'ils mangent mal et ne font pas assez de sport. Les courageuses entreprises mettent en place des initiatives pour les inciter à manger mieux et bouger plus. Aucune réflexion plus en amont. J'étais en mode 
. Lundi dernier, article sur l'obésite en Europe avec pour illustration : une fille affalée dans le canapé devant la télé et mardi, article sur le surpoids des belges au boulot . . . Titre : le belge se laisse aller (très recherché, très analytique). Contenu : les travailleurs belges présentent du surpoids, surtout dans les domaines de l'industrie , la construction et des transports (pénibilité, horaires de cinglé quelque part ? Non? Non.) et c'est parce qu'ils mangent mal et ne font pas assez de sport. Les courageuses entreprises mettent en place des initiatives pour les inciter à manger mieux et bouger plus. Aucune réflexion plus en amont. J'étais en mode 
Hier, je suis allée à mon rendez-vous annuel chez le médecin. Je le dis tout de suite, je n'aime pas mon médecin, c'est une femme froide à qui il est difficile de se confier. Quand j'y vais, je préfère en finir au plus vite.
Elle décide donc de me faire monter sur la balance (non, elle ne le fait systématiquement, c'est quand ça lui tente faut croire). Verdict : t'as du poids à perdre. C'est pas une surprise qu'elle le constate, elle me suit depuis l'âge de 5 ans, depuis le début de ma vie adulte, fin de l'adolescence, je me trouve toujours dans le même spectre de poids, mais la question serait : ah bon, mais pourquoi? Juste parce que le chiffre sur la balance ne correspond pas à ce qui est santé? Elle ne m'a posé aucune question sur mes habitudes de vie. Ma pression, mon pouls et ma respiration étaient normaux. Après les avoir pris, elle juste dit « Monte sur la balance... tu dois perdre du poids ». Et ensuite niet. Je bouillonnais, je me demandais allait-elle me demander si je faisais du sport et si je m'alimentais bien... Non, il a fallut que je me manifeste :
« Ben je m'entraîne 4 jours par semaine... »
« Ah ok, c'est bien, et tu manges bien »
« Je pense que oui, et je pense que je ne suis pas en mauvaise santé, le poids, c'est une chose... »
« Ah mais oui, tu peux être en bonne santé, c'est juste qu'il faut faire attention, c'est en vieillissant parfois que les problèmes apparaissent. »
Oui super docteur, si le surpoids est causé par des habitudes malsaines, oui, il est possible d'avoir des problèmes en vieillissant, mais là, vous avez décidé arbitrairement que je pouvais être en mauvaise santé uniquement à cause de mon poids sans vous soucier de mes habitudes de vie qui, scoop, sont saines. Je pense sincèrement que si j'avais pesé 120 livres, elle n'aurait fait aucun commentaire, et ça j'appelle ça de la grossophobie. Parce qu'avoir pesé le poids «santé» mais avec des habitudes de vie de merde tout ça parce que j'aurais eu un métabolisme rapide n'aurait pas fait de moi une personne en santé. Mais c'est pourtant ce mon médecin aurait cru et ce que tout le monde croit.
Elle a quand même admis que ça pouvait être familial ou hormonal, et je pense que dans mon cas, y a beaucoup du premier et un peu du deuxième. Mais peu importe, j'ai pas à me justifier ou tenter de prouver que je suis en santé.
Je lui ai dit que j'étais bien avec mon poids et j'ai quitté le bureau en disant que je m'en allais courir 5 km comme je le fais à chaque semaine, que le poids c'est bien beau mais y a pas que ça.
Elle décide donc de me faire monter sur la balance (non, elle ne le fait systématiquement, c'est quand ça lui tente faut croire). Verdict : t'as du poids à perdre. C'est pas une surprise qu'elle le constate, elle me suit depuis l'âge de 5 ans, depuis le début de ma vie adulte, fin de l'adolescence, je me trouve toujours dans le même spectre de poids, mais la question serait : ah bon, mais pourquoi? Juste parce que le chiffre sur la balance ne correspond pas à ce qui est santé? Elle ne m'a posé aucune question sur mes habitudes de vie. Ma pression, mon pouls et ma respiration étaient normaux. Après les avoir pris, elle juste dit « Monte sur la balance... tu dois perdre du poids ». Et ensuite niet. Je bouillonnais, je me demandais allait-elle me demander si je faisais du sport et si je m'alimentais bien... Non, il a fallut que je me manifeste :
« Ben je m'entraîne 4 jours par semaine... »
« Ah ok, c'est bien, et tu manges bien »
« Je pense que oui, et je pense que je ne suis pas en mauvaise santé, le poids, c'est une chose... »
« Ah mais oui, tu peux être en bonne santé, c'est juste qu'il faut faire attention, c'est en vieillissant parfois que les problèmes apparaissent. »
Oui super docteur, si le surpoids est causé par des habitudes malsaines, oui, il est possible d'avoir des problèmes en vieillissant, mais là, vous avez décidé arbitrairement que je pouvais être en mauvaise santé uniquement à cause de mon poids sans vous soucier de mes habitudes de vie qui, scoop, sont saines. Je pense sincèrement que si j'avais pesé 120 livres, elle n'aurait fait aucun commentaire, et ça j'appelle ça de la grossophobie. Parce qu'avoir pesé le poids «santé» mais avec des habitudes de vie de merde tout ça parce que j'aurais eu un métabolisme rapide n'aurait pas fait de moi une personne en santé. Mais c'est pourtant ce mon médecin aurait cru et ce que tout le monde croit.
Elle a quand même admis que ça pouvait être familial ou hormonal, et je pense que dans mon cas, y a beaucoup du premier et un peu du deuxième. Mais peu importe, j'ai pas à me justifier ou tenter de prouver que je suis en santé.
Je lui ai dit que j'étais bien avec mon poids et j'ai quitté le bureau en disant que je m'en allais courir 5 km comme je le fais à chaque semaine, que le poids c'est bien beau mais y a pas que ça.
