@AngelTen Richard II Je te rejoins sur la gravité sous-estimée du fait que tout le monde trouve ça normal, les complexes, l'envie de maigrir et l'énergie folle passée à y penser, en parler et agir en fonction..., alors que c'est nocif et absurde. Parfois je me suis demandée dans quelle mesure les précautions que l'on prend à l'égard des complexes n'entretiennent d'ailleurs pas une certaine légitimité ou une certaine fonction identitaire (chez les femmes). Je ne suis pas encore en mesure de répondre à cette question là, je reste partagée. Je me souviens d'une conférence où la psychologue évoquait que la plainte sur son propre corps était devenu un facteur d'appartenance au groupe féminin, ce qui en fait un enjeu très inquiétant je trouve. Il y a un terme anglais pour décrire ce processus mais je ne m'en souviens plus.
Se trouver "moche et gros" désigne bien le coeur du problème: avoir fait d'un état corporel un avatar terrifiant et culturellement admis comme tel face auquel il est de bon ton de vouloir et d'exprimer vouloir s'en éloigner.
Se trouver "moche et gros" désigne bien le coeur du problème: avoir fait d'un état corporel un avatar terrifiant et culturellement admis comme tel face auquel il est de bon ton de vouloir et d'exprimer vouloir s'en éloigner.