@PetitePaille je rajoute un autre élément au débat : il y a des cas d'absentéisme en raison du harcèlement moral ou tout simplement d'un climat délétère. Certaines études sur le burn out dans la fonction publique et le bore out en causent (comme "le dilemne du fonctionnaire, comment faire 35h en un mois ?").
L'auteure explique un fonctionnement assez pervers. Une personne ne s'entend plus avec son manager. Son manager espère le-a voir partir et commence à lui filer trop de boulot ou au contraire lui prendre des missions pour que la journée semble très longue. Les fonctionnaires harcelés ne veulent pas partir parce qu'ils ne s'en sentent pas la capacité professionnelle (puisqu'on leur a refilé des tâches ingrates) ou pour ne pas surcharger leurs collègues. Se sentir sans cesse en retard ou devoir mentir sur son absence d'activité a des effets sur la santé. Pour les gens en bore out, le fait de se sentir isolé, pas légitime à se plaindre ("on va se moquer de moi si je dis que je suis triste de n'avoir rien à faire") finit par causer des troubles. Pour le burn out dans certains services, je pense que le fait est plus connu.
Je crois que c'est aussi une mauvaise chose, cette fameuse sécurité de l'emploi. Dans un contexte de tensions dans l'emploi, ça empêche l'empathie fonctionnaires / privé ("attends, nous on risque plus facilement un licenciement voire un licenciement économique, donc même si on n'a rien fait, et ils se plaignent de leur boulot ?"), et surtout ... ça peut pousser à rester dans un emploi où on se sent mal (en raison des missions, de l'ambiance, etc) parce que ce serait dur de trouver ailleurs donc ça paraît être la solution "la moins pire".
J'ai travaillé dans du parapublic. Il y avait des personnes dans des services en tension et d'autres mises sur la touche. Comme c'est difficile d'en parler, les entretiens d'évaluation ne laissaient pas paraître grand-chose. De manière générale, les équipes RH n'étaient pas forcément au courant, ou n'avaient pas les moyens d'arrêter une situation délétère.
L'auteure explique un fonctionnement assez pervers. Une personne ne s'entend plus avec son manager. Son manager espère le-a voir partir et commence à lui filer trop de boulot ou au contraire lui prendre des missions pour que la journée semble très longue. Les fonctionnaires harcelés ne veulent pas partir parce qu'ils ne s'en sentent pas la capacité professionnelle (puisqu'on leur a refilé des tâches ingrates) ou pour ne pas surcharger leurs collègues. Se sentir sans cesse en retard ou devoir mentir sur son absence d'activité a des effets sur la santé. Pour les gens en bore out, le fait de se sentir isolé, pas légitime à se plaindre ("on va se moquer de moi si je dis que je suis triste de n'avoir rien à faire") finit par causer des troubles. Pour le burn out dans certains services, je pense que le fait est plus connu.
Je crois que c'est aussi une mauvaise chose, cette fameuse sécurité de l'emploi. Dans un contexte de tensions dans l'emploi, ça empêche l'empathie fonctionnaires / privé ("attends, nous on risque plus facilement un licenciement voire un licenciement économique, donc même si on n'a rien fait, et ils se plaignent de leur boulot ?"), et surtout ... ça peut pousser à rester dans un emploi où on se sent mal (en raison des missions, de l'ambiance, etc) parce que ce serait dur de trouver ailleurs donc ça paraît être la solution "la moins pire".
J'ai travaillé dans du parapublic. Il y avait des personnes dans des services en tension et d'autres mises sur la touche. Comme c'est difficile d'en parler, les entretiens d'évaluation ne laissaient pas paraître grand-chose. De manière générale, les équipes RH n'étaient pas forcément au courant, ou n'avaient pas les moyens d'arrêter une situation délétère.